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Conférence de presse du 23 janvier 2007

2007-01-23 00:00

Dans l'après-midi du 23 janvier 2007, le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Liu Jianchao a tenu une conférence de presse, et répondu aux questions concernant, entre autres, la prochaine tournée en Afrique du Président Hu Jintao, la future visite au Japon de dirigeants chinois, les pourparlers à six sur la question nucléaire de la Péninsule coréenne, les relations entre la Chine et le Vatican, et l'essai mené par la Chine dans l'espace extra-atmosphérique.

Liu Jianchao : Bonjour tout le monde ! Je voudrais d'abord vous annoncer une nouvelle.

Sur l'invitation du Président de la République du Cameroun M. Paul Biya, de la Présidente de la République du Liberia Mme Ellen Johnson-Sirleaf, du Président de la République du Soudan M. Omar Hassan Ahmed El Bechir, du Président de la République de Zambie M. Levy Patrick Mwanawasa, du Président de la République de Namibie M. Hifikepunye Pohamba, du Président de la République d'Afrique du Sud M. Thabo Mbeki, du Président de la République du Mozambique M. Armando Emilio Guebuza et du Président de la République des Seychelles M. James Alix Michel, le Président chinois Hu Jintao effectuera une visite d'Etat dans ces huit pays du 30 janvier au 10 février.

Cette tournée du Président Hu Jintao dans huit pays africains est une nouvelle action diplomatique majeure de la Chine vis-à-vis de l'Afrique à la suite du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine qui s'est tenu avec succès en novembre dernier. Elle a pour objectif d'approfondir l'amitié traditionnelle sino-africaine, de concrétiser les fruits du Sommet de Beijing, d'élargir la coopération pragmatique Chine-Afrique, de promouvoir un développement commun, et de permettre aux pays africains de bénéficier, au plus tôt, des huit mesures du gouvernement chinois visant à renforcer la coopération pragmatique sino-africaine, annoncées par le Président Hu Jintao lors du Sommet. Durant cette tournée, le Président Hu Jintao s'entretiendra avec les dirigeants de ces pays et discutera avec eux du renforcement des relations d'amitié et de coopération entre la Chine et leurs pays respectifs et d'autres questions d'intérêt commun. Nous avons la conviction que cette visite du Président Hu Jintao permettra de consolider l'amitié traditionnelle sino-africaine, de promouvoir la coopération pragmatique entre les deux parties dans les différents domaines et de faire avancer le développement en profondeur du nouveau partenariat stratégique sino-africain.

Pour faciliter la couverture de la tournée en Afrique du Président Hu Jintao, le Ministre assistant des Affaires étrangères Zhai Jun donnera, sur l'invitation du Centre de presse international (IPC), un point de presse demain matin (le mercredi 24 janvier) à 9h dans cette Salle des conférences de presse. Une annonce à ce sujet sera publiée sur le site internet du IPC, je vous prie de bien vouloir y faire attention.

Maintenant, je suis prêt à répondre à vos questions.

Q : Pourriez-vous nous confirmer les informations selon lesquelles les pourparlers à six vont reprendre vers le 5 février ?

R : D'après les informations dont je dispose pour le moment, les parties concernées sont toutes pour une reprise rapide des pourparlers, et la partie chinoise est en train de faire des préparatifs. Je vous dirai les dates quand elles seront arrêtées après consultations entre la partie chinoise et les autres parties concernées.

Q : Les médias japonais disent aujourd'hui qu'il serait très peu probable que le Président Hu Jintao visite le Japon cette année. Pourriez-vous le confirmer ? D'autres informations disent que le Premier Ministre Wen Jiabao prononcerait un discours devant la Diète (parlement japonais) lors de sa visite au Japon. Pourriez-vous le confirmer et nous parler du programme de la prochaine visite du Premier Ministre ?

R : Nous avons remarqué qu'il y avait actuellement toutes sortes d'hypothèses sur les échanges de haut niveau entre la Chine et le Japon. Mais certaines d'entre elles ne sont pas très bien fondées. La Chine se réjouit de la reprise de ses échanges de haut niveau avec le Japon, et les deux parties sont toutes favorables à ces échanges. Sur la question de savoir de quels échanges et visites s'agit-il, cela est à décider par voie diplomatique par les deux parties en fonction des besoins du développement de leurs relations bilatérales, de leurs calendriers respectifs et de leur volonté commune.

Le Premier Ministre Wen Jiabao effectuera au printemps une visite officielle au Japon. Cette visite a pour but de continuer à améliorer les relations sino-japonaises, de maintenir l'élan actuel du développement des rapports de bon voisinage et d'amitié entre les deux pays, et d'approfondir leur coopération mutuellement bénéfique dans tous les domaines. Je suis sûr que le Premier Ministre Wen Jiabao aura de vastes contacts avec les personnalités japonaises de différents milieux durant son séjour dans ce pays. Quant aux détails de cette visite, les deux parties ont encore besoins de mener des consultations par voie diplomatique.

Q : Selon certaines sources, la partie chinois a informé le Secrétaire d'Etat adjoint américain Christopher Hill de son essai dans l'espace extra-atmosphérique, pourriez-vous le confirmer ? Pourquoi la Chine l'a-t-elle fait sans préavis ? Pourquoi a-t-elle tant tardé à réagir aux préoccupations des autres ?

R : La partie chinoise a déjà fait part aux Etats-Unis et aux autres parties concernées de l'essai qu'elle a mené dans l'espace extra-atmosphérique. Je tiens à souligner ici que la Chine préconise toujours l'utilisation pacifique de l'espace extra-atmosphérique et qu'elle s'oppose à la militarisation de l'espace extra-atmosphérique et la course aux armements dans l'espace extra-atmosphérique. La Chine n'a jamais participé, et elle ne participera pas, à ladite course aux armements sous quelque forme que ce soit.

Q : Le Vatican a convoqué ces jours-ci une réunion sur la question de l'Eglise catholique en Chine. Quelle est votre commentaire là-dessus ? Selon certaines sources, le Premier Ministre vietnamien se rendra le 25 janvier à Rome et y rencontrera des représentants du Vatican en vue de l'établissement au plus tôt de relations diplomatiques entre son pays et le Vatican. Quels en sont vos commentaires ?

R : Nous avons noté que récemment, le Vatican a convoqué une réunion sur l'Eglise catholique en Chine et publié un communiqué à ce sujet. La partie chinoise attache toujours une grande importance à l'amélioration de ses relations avec le Vatican et elle a travaillé inlassablement dans ce sens. Nous sommes prêts à maintenir les contacts et le dialogue avec le Vatican sur la base des deux principes régissant les relations Chine-Vatican et à explorer des voies permettant d'améliorer ces relations. Nous apprécions la volonté exprimée par le Vatican d'engager un dialogue constructif avec la partie chinoise en vue de la normalisation de ses relations avec la Chine. Nous espérons que le Vatican composera avec la réalité de la liberté de la croyance religieuse et du développement de l'Eglise catholique en Chine et créera, par des actions concrètes, des conditions favorables à la normalisation de ses relations avec la Chine.

Je n'ai pas de commentaires à faire sur les contacts et le dialogue entre le Viêt-Nam et le Vatican.

Q : Quels sont les officiels qui accompagneront le Président Hu Jintao lors de sa tournée en Afrique ? Les Ministres des Affaires étrangères et du Commerce figureront-ils sur la liste ? Y aurait-il des accords de coopération énergétique à signer ?

R : Les départements compétents sont en train de préparer la prochaine tournée du Président Hu Jintao en Afrique, et pour ce faire, ils sont également en concertation avec les pays concernés. Je suis convaincu que dans la délégation chinoise, il y aura des représentants des Ministères des Affaires étrangères et du Commerce, vu le but de cette tournée. Quant aux accords qui pourraient être signés durant la visite, nous sommes toujours en consultations avec les pays concernés. Nous vous en ferons part après leur signature.

Q : Quels sont les officiels chinois que rencontrera M. Kim kye-gwan, chef de la délégation de la RPDC aux pourparlers à six, durant son séjour à Beijing ? Quels sont les sujets qui seront évoqués ? Qu'attend la Chine de cette visite ? Le Ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur de la République de Corée Song Min-soon viendra lui aussi prochainement en Chine, quel est le but de sa visite ? Ces deux visites aideront-elles à une reprise rapide des pourparlers à six ?

R : Comme vous avez évoqué les pourparlers à six, j'aimerai vous faire un tour d'horizon des dernières évolutions des pourparlers. Récemment, les chefs des délégations américaine et de la RPDC Christopher Hill et Kim kye-gwan sont venus successivement en Chine, et ont été reçus par le chef de la délégation chinoise et Vice-Ministre des Affaires étrangères Wu Dawei le 21 et le 22 janvier. Les deux hommes ont communiqué respectivement à la partie chinoise des informations sur la rencontre entre leurs pays à Berlin. Ce matin, le Vice-Ministre Wu Dawei a reçu le chef de la délégation de la République de Corée Chun Young-woo. Et demain, il rencontrera le chef de la délégation japonaise Sasae Kenichiro. Par ailleurs, le Ministre sud-coréen des Affaires étrangères et du Commerce extérieur de la République de Corée Song Min-soon viendra en visite en Chine du 25 au 27 janvier sur l'invitation du Ministre des Affaires étrangères Li Zhaoxing, et les deux ministres auront à cette occasion des échanges de vues sur la question nucléaire de la Péninsule coréenne, les pourparlers à six, les relations bilatérales, la situation régionale et internationale ainsi que d'autres questions d'intérêt commun.

Après la dernière réunion des pourparlers à six, les différentes parties ont engagé de façon continue de vastes contacts qui, à notre avis, sont utiles, surtout pour la prochaine phase des pourparlers. Actuellement, les différentes parties sont déjà parvenues à certains consensus, par exemple, elles souhaitent toutes que les pourparlers reprennent au plus tôt et que ces pourparlers puissent enregistrer des progrès à deux volets : l'un concerne le consensus sur les actions concrètes qui doivent être entreprises dans un premier temps pour mettre en œuvre la déclaration conjointe du 19 septembre 2005 et l'autre consiste à engager une discussion sur l'établissement et l'amélioration d'un mécanisme permettant d'appliquer cette Déclaration conjointe et à en fixer grosso modo un calendrier. Nous espérons que les différentes parties pourront maintenir cette attitude de coopération constructive pour relancer rapidement les pourparlers à six et franchir des pas solides dans la mise en œuvre de la Déclaration conjointe.

Q : L'essai menée par la Chine dans l'espace extra-atmosphérique est-il en contradiction avec sa position contre la militarisation de l'espace extra-atmosphérique ? Le gouvernement chinois en a informé les gouvernements et les médias étrangers bien longtemps après l'essai, pourquoi ?

R : La Chine n'a rien à cacher sur ce sujet. En effet, elle a fait part aux différentes parties des informations concernant cet essai dès qu'elles avaient exprimé leur préoccupation en la matière. Comme je l'ai déjà indiqué, la position de principe de la Chine contre la militarisation de l'espace extra-atmosphérique et la course aux armements dans l'espace extra-atmosphérique n'a point changé. Je voudrais souligner aussi que cet essai ne vise aucun pays et ne constitue de menace pour aucun pays.

Q : Selon des reportages, lors de la conférence de presse de ce matin, le Secrétaire général du gouvernement japonais Yasuhisa Shiozaki, faisant des commentaires sur l'essai menée par la Chine dans l'espace extra-atmosphérique, a laissé entendre que cette dernière n'en avait pas donné des explications suffisantes et que la partie japonaise demanderait davantage d'éclaircissements. La partie chinoise envisagera-t-elle de continuer ce genre d'essai ?

R : En fait, nous en avons déjà informé la partie japonaise, et nous ne savons pas quelles sont les autres informations dont elle a encore besoin. Mais nous sommes ouverts aux échanges, si elle les souhaite.

Concernant votre deuxième question, je n'ai pas entendu parler d'un tel projet.

Q : Le gouvernement chinois redoute-t-il que cet essai entraîne une exacerbation de la course aux armements dans l'espace extra-atmosphérique ?

R : La Chine s'oppose à la militarisation de l'espace extra-atmosphérique et à la course aux armements dans l'espace extra-atmosphérique, et cette position n'a nullement changé. La Chine continuera à œuvrer à la non-militarisation de l'espace extra-atmosphérique et à prévenir la course aux armements dans l'espace extra-atmosphérique. Elle préconise l'utilisation pacifique de l'espace extra-atmosphérique.

Q : Quels sont les pays informés par la Chine ? Sont-ils informés avant ou après l'essai ? La Chine entend-elle participer à la Conférence internationale sur le soutien au Liban qui aura lieu jeudi à Paris ? Quel sera le montant de sa contribution ?

R : Après cet essai, la Chine a informé les Etats-Unis, le Japon et certains autres pays. Cela montre encore une fois que la Chine a adopté une attitude responsable sur cette question.

Quant à votre deuxième question, la partie chinoise attache une grande importance à la prochaine Conférence internationale sur le soutien au Liban qui se tiendra à Paris et y enverra son émissaire pour le problème du Moyen-Orient Sun Bigan. Elle entend accorder, dans la mesure de ses possibilités, des aides pour le règlement du problème libanais.

Q : Le Président pakistanais Pervez Musharraf effectue actuellement une tournée dans cinq pays arabes, son objectif étant d'explorer des possibilités de résoudre pacifiquement le problème du Moyen-Orient. Quel en est le commentaire de la partie chinoise ?

R : En tant que pays ami du Pakistan, la Chine salue le développement continu des relations harmonieuses entre le Pakistan et les pays concernés et le soutient dans ses efforts pour ce faire. Nous souhaitons voir un Pakistan qui remporte sans cesse des succès sur le plan diplomatique et joue un rôle accru dans les affaires internationales.

Q : Les cinq Chinois pris en otage au Nigeria sont déjà retournés en Chine. Veuillez nous donner plus de précisions là-dessus. Ont-ils été libérés par les ravisseurs ou sauvés par l'extérieur ?

R : Nous sommes très heureux de les voir revenir à la mère patrie sains et saufs. Les représentants du Ministère des Affaires étrangères, du Ministère du Commerce, de leurs pays natals et de l'entreprise pour laquelle ils travaillent sont allés les accueillir à l'aéroport de la Capitale. Pour assurer la sécurité des personnes concernées et éviter la répétition de ce genre de chose dans l'avenir, je ne vais pas vous donner plus de détails sur le travail de sauvetage, et j'espère que vous pourrez me comprendre.

Q : La Chine a dit que la question de Taiwan était le principal obstacle à la normalisation des relations entre la Chine et le Vatican. Si ce dernier rompt ses relations avec Taiwan, la Chine invitera-t-elle le Pape à venir en Chine ?

R : Je pense que votre compréhension des deux principes fondamentaux de la Chine pour l'amélioration et le développement de ses relations avec le Vatican n'est pas complète. Tout à l'heure, vous en avez cité un, celui de résoudre adéquatement la question de Taiwan, c'est-à-dire, le Vatican doit rompre ses soi-disant « relations diplomatiques » avec Taiwan, s'en tenir à la politique d'une seule Chine et reconnaître le gouvernement de la République populaire de Chine comme le seul gouvernement légale représentant la Chine. Mais à part cela, nous avons demandé au Vatican de cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine sous le prétexte de la religion. Voilà deux conditions qui, une fois réunies, aideront à la normalisation des relations entre la Chine et le Vatican. Quant aux formes qui seront retenues pour leurs échanges, il s'agit là d'un arrangement à faire après la normalisation des relations.

Q : Durant son déplacement en Afrique, quelles propositions fera le Président Hu Jintao sur le dossier du Darfour ?

R : La partie chinoise a toujours maintenu des contacts efficaces sur le dossier du Darfour avec le Soudan, les Nations Unies et les autres parties concernées et travaillé activement pour en trouver une solution, et elle entend continuer à y jouer un rôle constructif. Je suis sûr que le Président Hu Jintao échangera des points de vue avec les dirigeants soudanais sur ce sujet lors de sa visite d'Etat dans ce pays.

Q : Aujourd'hui, les autorités taiwanaises ont manifesté leur inquiétude face à l'essai de la Chine dans l'espace extra-atmosphérique, laissant entendre que la Chine cherche à s'assurer une hégémonie spatiale. Qu'en pensez-vous ? La Chine a récemment présenté son nouvel avion de chasse Jian-10. Aujourd'hui, les autorités taiwanaises ont fait des commentaires sur l'armement en Chine. Quelle en est votre réaction ?

R : Je ne veux pas relier l'essai dans l'espace extra-atmosphérique avec le problème de Taiwan.

Vous avez posé une question sur le développement des avions de chasse par la Chine. D'après moi, quelqu'un qui s'en tient à la politique d'une seule Chine, qui s'oppose à l'indépendance de Taiwan et à la division de la Chine n'a pas à s'en inquiéter.

Q : Ma question porte sur les citoyens de la RPDC qui ont traversé la frontière entre leur pays et la Chine. Selon les reportages du 22 des médias de la République de Corée, la Chine et la RPDC ont signé en juillet 1978 un accord de coopération sur le maintien de la sécurité et de l'ordre social dans la zone frontalière, qui prévoit notamment qu'en cas de traversées illégales des frontières, les deux pays doivent fournir sans tarder la liste des personnes concernées et leurs photos. Veuillez le confirmer.

R : La Chine a un vaste territoire et partage des frontières avec de nombreux pays. Les arrangements nécessaires faits par la Chine et les pays concernés pour la paix, la tranquillité et la stabilité des zones frontalières correspond à l'intérêt commun de la Chine et de ses pays voisins. Pour les citoyens de la RPDC entrant illégalement en Chine, la position chinoise reste inchangée. Les dossiers en la matière ont toujours été traités en vertu des lois chinoises et du droit international et dans un esprit humanitaire. La communauté internationale en a déjà une claire compréhension. Dans l'avenir, la Chine continuera à appliquer cette politique.

Q : Les représentants de la RPDC et de la République de Corée aux pourparlers à six sont déjà arrivés à Beijing. Se sont-ils rencontrés ? Quel est le contenu de leurs entretiens ?

R : Je vous prie de bien vouloir vous renseigner auprès de ces deux pays pour savoir s'il y a eu une rencontre entre les chefs de leurs délégations pour les pourparlers à six. Quant à nous, nous estimons que tout contact et toutes consultations sont utiles à la reprise et au progrès substantiel des pourparlers.

Q : Selon des sources, les entretiens entre les Etats-Unis et la RPDC sur les sanctions financières auraient lieu le 24 à Beijing. Est-il possible que cette réunion ait lieu cette semaine ou la semaine prochaine ? L'ancien représentant des Etats-Unis auprès des Nations Unies John Bolton a affirmé la semaine dernière à Tokyo que les pourparlers avaient échoué et que le problème nucléaire de la Péninsule coréenne ne pourrait être réglé qu'après l'écroulement du régime de la RPDC. Quel en est votre commentaire ?

R : Je ne suis pas au courant des consultations entre la RPDC et les Etats-Unis sur le problème financier. Mais, nous sommes favorables à ce qu'ils engagent des consultations à ce sujet afin d'en trouver le plus vite possible une solution.

Sur votre deuxième question, les différentes parties doivent maintenant adopter une attitude constructive pour la reprise des pourparlers à six, notamment pour l'application de la déclaration commune du 19 septembre, et créer une ambiance favorable au règlement du dossier nucléaire coréen par le dialogue pacifique et d'autres moyens diplomatiques, car cela est dans l'intérêt de tous. Nous espérons que les personnalités concernées parlent et agissent avec prudence.

Q : Pourriez-vous nous présenter le programme détaillé de la visite du Ministre des Affaires étrangères Li Zhaoxing en Inde et au Japon le mois prochain ?

R : La partie chinoise est en consultation avec les parties concernées sur cette question. Je vous en parlerai une fois la date fixée.

Q : Actuellement, les Eglises étrangères ne peuvent pas organiser librement des activités en Chine, est-ce là une question qui relève des affaires intérieures selon la définition chinoise ? Je ne connais pas très bien ce que signifie l'un des deux principes régissant les relations entre la Chine et le Vatican, plus précisément, cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine.

R : Vous pouvez lire la Constitution de la Chine, les règlements et les lois chinois sur les croyances religieuses. Après, il ne sera plus difficile de répondre à certaines de vos questions. Nous n'allons pas donc en discuter ici.

Si vous n'avez plus de questions, je lève la séance. Merci de votre présence et à la prochaine.

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