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Conférence de presse du 8 avril 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian

2021-04-08 19:42

RIA Novosti : Selon des reportages, un chantier de construction dans le sud-est du Nigeria a été attaqué par des personnes armées non identifiées, et deux citoyens chinois ont été kidnappés. Pourriez-vous le confirmer et nous présenter les mesures prises à cet égard ? La Chine va-t-elle évacuer ses ressortissants et ses diplomates du Nigeria ? Envisage-t-elle de prendre des mesures pour mieux garantir la sécurité ?

Zhao Lijian : Le 5 avril, heure locale, deux employés chinois d'une entreprise à capitaux chinois dans l'État d'Osun du Nigeria ont été kidnappés. Le Consulat général de Chine à Lagos a immédiatement activé le mécanisme de réponse d'urgence, exhortant la police nigériane à faire tout son possible pour secourir les otages en toute sécurité et guidant l'entreprise concernée pour qu'elle gère adéquatement la situation.

La situation sécuritaire dans la région concernée du Nigeria est depuis longtemps loin d'être satisfaisante. Nous avons de nombreux projets et entreprises à capitaux chinois dans le pays, et n'évacuerons pas les citoyens chinois au Nigeria simplement à cause d'un incident occasionnel.

Prasar Bharati : Cela fait presque deux mois que le premier cycle de désengagement des troupes frontalières a eu lieu entre l'Inde et la Chine, et cela fait presque un mois que les derniers pourparlers entre l'Inde et la Chine ont eu lieu pour le désengagement des troupes dans d'autres zones de friction dans la région du Ladakh. Pourriez-vous nous faire part de la date du prochain cycle de pourparlers entre l'Inde et la Chine ? Quelle est la raison particulière du retard des pourparlers et du désengagement des troupes dans d'autres zones ?

Zhao Lijian : La Chine et l'Inde sont en contact pour le 11e cycle de pourparlers au niveau des commandants d'armée. Il n'y a pas de retard comme vous l'avez mentionné.

Je tiens à souligner que les tenants et les aboutissants de la situation frontalière entre la Chine et l'Inde sont très claires, et que la Chine n'en est pas responsable. Nous espérons que la partie indienne ira dans le même sens que la partie chinoise, qu'elle mettra sérieusement en œuvre l'important consensus auquel sont parvenus les dirigeants des deux pays, qu'elle respectera strictement les accords signés par les deux parties et qu'elle prendra des mesures concrètes pour promouvoir davantage la désescalade de la situation frontalière.

HRTN : Aujourd'hui est un jour spécial pour Wuhan. À minuit du 8 avril 2020, après 76 jours de confinement, Wuhan a levé les restrictions sur les passages au départ de Wuhan et du Hubei. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?

Zhao Lijian : Aujourd'hui marque le premier anniversaire de la « levée du confinement » à Wuhan, dans la province du Hubei. Les habitants héroïques de Wuhan et du Hubei, mettant le bien de tous devant leurs intérêts personnels, ont fait d'énormes sacrifices pour une victoire nationale contre la COVID-19 et ont contribué de manière significative à la réponse mondiale à la COVID-19. Avec leurs actions concrètes, les habitants de Wuhan ont démontré la force et l'esprit de la Chine ainsi que le sens des responsabilités du peuple chinois envers le pays marqué par la solidarité et l'entraide.

Au cours de l'année écoulée, Wuhan est sorti plus fort des moments les plus éprouvants. Grâce à sa reprise économique, une vigueur et une vitalité fraîches se font sentir dans tous les coins de la ville. J'ai lu des reportages selon lesquels à la fin de l'année dernière, le PIB annuel de Wuhan était revenu dans les dix premières places des villes de la Chine. J'ai également noté que certains médias avaient utilisé des mots clés tels que la levée du confinement, le retour au travail, la revitalisation, les masques, le code de santé, la « vie en ligne » et les vaccins pour enregistrer les jours où cette ville, connue pour ses « nouilles sèches et chaudes », s'était efforcée de retrouver la vie normale pendant l'année dernière. Je crois que ce que Wuhan et le Hubei ont vécu est une miniature de la lutte chinoise contre l'épidémie de COVID-19. La levée du confinement et la reprise de Wuhan ont également renforcé la confiance et la force dans la lutte mondiale contre la COVID-19.

Depuis l'apparition de l'épidémie de COVID-19, le Ministère des Affaires étrangères, tirant parti de sa force unique, a envoyé un groupe de travail à Wuhan pour coordonner les efforts impliquant des pays étrangers tels que l'approvisionnement en fournitures antiépidémiques pour le Hubei, la réception de l'assistance internationale et l'organisation de vols charters. Combattant côte à côte avec le peuple héroïque du Hubei, le Ministère a contribué à gagner la lutte de la défense de Wuhan et du Hubei. À l'heure actuelle, les ordres économique et social sont généralement rétablis dans le Hubei. Le Ministère des Affaires étrangères valorisera ses avantages et contribuera à promouvoir le développement post-épidémique du Hubei. Hier, nous avons annoncé qu'un événement spécial de promotion mondiale du Hubei organisé par le Ministère des Affaires étrangères et le gouvernement populaire de la province du Hubei se tiendrait le 12 avril pour présenter au monde le nouveau paysage de cette province renaissant pour de nouvelles gloires, ce qui a pour objectif de construire de nouveaux ponts de coopération reliant le Hubei à l'extérieur. Ce sera la première fois que le Ministère fera deux fois la promotion pour la même province, et cela marquera également la reprise de nos événements de promotion des collectivités territoriales chinoises depuis le début de la COVID-19.

À l'occasion du premier anniversaire de la « levée du confinement » à Wuhan, envoyons nos meilleurs vœux pour un avenir encore plus radieux à Wuhan et au Hubei. Nous vous invitons à visiter Wuhan pour goûter les nouilles sèches et chaudes et monter sur la Tour de la Grue jaune.

Global Times : Selon des reportages, le 7 avril, 24 scientifiques et chercheurs venant d'Europe, des États-Unis, d'Australie et du Japon ont publié une lettre ouverte déclarant que la recherche conjointe Chine-OMS (Organisation mondiale de la Santé) sur le traçage de l'origine de la COVID-19 n'avait pas réussi à fournir des réponses fiables sur l'origine de la pandémie de la COVID-19, et que le travail de traçage avait été influencé par des facteurs politiques. Le rédacteur de la lettre ouverte et chercheur chevronné au Conseil atlantique, un groupe de réflexion américain, Jamie Metzl a déclaré que la base de données des virus des laboratoires chinois, leurs notes de travail et leurs scientifiques étaient tous inaccessibles, et que la Chine devrait divulguer les informations concernées afin de réfuter l'« hypothèse de la fuite de laboratoire ». Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Je me souviens clairement que la précédente soi-disant lettre ouverte des « scientifiques » a été publiée le 4 mars par presque le même groupe de personnes, et également rédigée par l'ancien membre du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche des États-Unis Jamie Metzl. Ce n'est pas purement un hasard si ces deux soi-disant lettres ouvertes ont été publiées, l'une à la veille de la publication par l'OMS du rapport d'étude conjointe sur le traçage de l'origine de la COVID-19 et l'autre après la publication du rapport. L'objectif de ces lettres est évident : c'est justement pour faire pression sur l'OMS et le groupe d'experts. Leurs actes visent-ils à formuler des remarques et des suggestions pour les recherches sur l'origine du virus dans une attitude scientifique et professionnelle, ou à cibler un pays spécifique avec présomption de culpabilité ? Je pense que tout le monde le voit clairement.

La partie chinoise a fourni un soutien humain et matériel substantiel à la mission conjointe dans ses études sur l'origine du virus en Chine, pleinement respecté les demandes de visites proposées de manière indépendante par le groupe d'experts et fait de son mieux pour y répondre. Le groupe d'experts a également apprécié l'ouverture et la transparence de la partie chinoise. Oui, il est vrai que le travail de traçage a été perturbé par des facteurs politiques, mais cela ne vient pas de la Chine, mais de certains pays comme les États-Unis. Ils s'obstinent à politiser les questions liées au traçage de l'origine du virus, à saper la coopération entre la Chine et l'OMS en y interférant, à attaquer et à calomnier la Chine, et à remettre en question de manière flagrante l'indépendance des scientifiques et les conclusions des recherches scientifiques. Cela non seulement nuit à la coopération mondiale en matière de traçage de l'origine du virus, mais aussi affecte les efforts mondiaux dans la lutte contre la pandémie.

En ce qui concerne la question de « la fuite de laboratoire », au cours de cette recherche conjointe sur l'origine du virus, la mission conjointe a visité des institutions telles que le Centre de prévention et de contrôle des maladies (CDC) de la province du Hubei, le CDC municipal de Wuhan et l'Institut de virologie de Wuhan, ainsi que divers laboratoires de biosécurité, tout en menant des échanges scientifiques approfondis et francs avec des experts des institutions concernées. Après les visites sur le terrain et des études approfondies en Chine, le groupe d'experts est convenu à l'unanimité que l'hypothèse selon laquelle le virus se serait échappé d'un incident de laboratoire chinois était extrêmement improbable. Bien entendu, si des pistes et des preuves sont trouvées dans d'autres régions du monde, il s'agira d'une autre affaire.

Nous espérons que toutes les parties concernées, y compris les États-Unis, à l'instar de la Chine, adopteront une attitude scientifique et coopérative, mèneront avec l'OMS une coopération en matière de traçage de l'origine du virus, et inviteront les experts de l'OMS à mener des études de traçage dans leurs pays.

Récemment, j'ai remarqué que la Russie avait de nouveau exprimé sa préoccupation, qui est en fait partagée par de nombreux pays, au sujet des activités de militarisation biologique menées par les États-Unis sur leur propre territoire, en particulier dans le Fort Detrick, et dans d'autres pays tels que l'Ukraine. La Chine a également souligné à plusieurs reprises que les activités concernées des États-Unis manquaient de transparence, de sûreté et de légitimité.

Prenons l'exemple de l'Ukraine, qui a été mentionnée par la partie russe. Selon des reportages publiés, rien qu'en Ukraine, les États-Unis ont installé 16 laboratoires biologiques. Pourquoi les États-Unis ont-ils besoin de construire autant de laboratoires à travers le monde ? Quelles sont les activités menées par l'armée américaine dans ces laboratoires et dans le Fort Detrick ? Étant donné que les États-Unis est le seul pays à s'opposer à la mise en place d'un mécanisme de vérification dans le cadre de la Convention sur les armes biologiques (CAB), pourquoi ont-ils fait ça ? Est-ce parce qu'il y a des endroits dans ces laboratoires et ces bases où les États-Unis n'osent pas accepter les vérifications internationales ?

Nous appelons une fois de plus la partie américaine à répondre efficacement et de manière responsable aux préoccupations de la communauté internationale, à fournir une clarification complète de ses activités de militarisation biologiques dans le pays et à l'étranger, et à cesser d'empêcher la mise en place d'un mécanisme de vérification dans le cadre de la CAB.

Prasar Bharati : Vous avez mentionné le 11e cycle de pourparlers au niveau des commandants d'armée entre l'Inde et la Chine. La date précise a-t-elle été fixée ? Vous avez également dit que la responsabilité incombe à l'Inde, mais la position exprimée par l'Inde est que les deux pays devraient tous rétablir le statu quo ante d'avant 2020. La Chine prendra-t-elle en considération la proposition de l'Inde ?

Zhao Lijian : En ce qui concerne la date précise du prochain cycle de pourparlers, je n'ai pas d'autres informations à vous fournir. Quant à la proposition de l'Inde que vous avez mentionnée, je pense que c'est une question dont les deux parties devront aborder lors des pourparlers. Je viens d'exposer clairement la position de la Chine sur la question de la frontière entre la Chine et l'Inde.

The Paper : Selon des reportages, le 7 avril, le porte-parole du Département d'État américain Ned Price a déclaré que les États-Unis étaient profondément préoccupés par les « actes d'intimidation » persistants commis par la Chine dans le détroit de Taiwan et qu'ils étaient capables de résister aux forces militaires et à d'autres formes de « coercition » susceptibles de nuire à la sûreté de Taiwan. Le même jour, la marine américaine a déclaré dans un communiqué que le destroyer USS John S. McCain avait fait une traversée de routine du détroit de Taiwan et que l'armée américaine continuerait son survol, sa navigation et son opération partout où le droit international l'autorisait. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : La partie américaine accuse à tort la Chine de se livrer à l'intimidation et à la coercition. Néanmoins, cette étiquette ne peut jamais être attribuée à la Chine.

Premièrement, sur la question de Taiwan, qui est celui qui vraiment procède à l'intimidation et à la coercition ? Il n'y a qu'une seule Chine dans le monde, Taiwan fait partie inaliénable du territoire chinois, et le gouvernement de la République populaire de Chine est l'unique gouvernement légal représentant l'ensemble de la Chine. Tel est un fait fondamental reconnu par la communauté internationale. Le principe d'une seule Chine est le fondement politique des relations sino-américaines, un engagement pris expressément par la partie américaine envers la Chine dans les trois communiqués conjoints sino-américains et une ligne rouge à ne pas franchir. Récemment, des navires de guerre américains ont fait des actes de démonstration de muscles, de provocation et de perturbation dans le détroit de Taiwan, envoyant des signaux profondément erronés aux forces prônant l'« indépendance de Taiwan » et nuisant sérieusement à la paix et à la stabilité dans le détroit de Taiwan. Je voudrais demander, est-ce que la Chine a envoyé des navires de guerre dans le golfe du Mexique pour faire étalage de sa puissance ?

Deuxièmement, à l'échelle mondiale, qui est celui qui vraiment recourt à l'intimidation et à la coercition ? Les États-Unis se sont-ils jamais contentés simplement de l'intimidation et de la coercition ? Les États-Unis n'ont pas été en guerre pendant seulement 16 de leurs quelque 250 ans d'histoire, et ils possèdent plus de 800 bases militaires à l'étranger à travers le monde. Les États-Unis sont restés le plus grand dépensier en matière militaire du monde pendant plusieurs années consécutives, soit 40% du total mondial. Selon des reportages, au cours des trois décennies suivant la Guerre froide, les États-Unis ont lancé 228 interventions militaires et guerres, soit 7,6 par an en moyenne. Ils ont utilisé un tube de lessive en poudre et une vidéo montée comme « preuves » pour déclencher la guerre contre deux pays souverains, l'Irak et la Syrie, causant de nombreuses victimes civiles et le déchirement d'innombrables familles. Ils brandissent à tout propos le bâton des sanctions pour imposer des sanctions unilatérales et illégales à d'autres États souverains. Un haut fonctionnaire américain a dit, « nous avons commis des erreurs, mais nous faisons face aux défis au lieu de les ignorer ». Alors, la première chose que les États-Unis devraient faire, c'est de présenter des excuses auprès des peuples d'Irak et de Syrie et d'assumer leurs responsabilités concernées. Je voudrais savoir, s'ils ne parviennent pas à le faire, comment les États-Unis peuvent-ils prétendre « faire face aux défis au lieu de les ignorer » ?

Je tiens à réitérer que la Chine n'a aucune intention d'intimider ni de contraindre quiconque, et parallèlement, elle n'a pas peur d'être intimidée ni d'être contrainte par quiconque. La Chine a une ferme volonté et les capacités suffisantes pour sauvegarder la souveraineté et l'intégrité territoriale du pays. La partie américaine doit prendre pleine conscience de la haute sensibilité de la question de Taiwan, respecter scrupuleusement le principe d'une seule Chine et les dispositions énoncées dans les trois communiqués conjoints sino-américains, rompre avec des actes dangereux consistant à « franchir la ligne rouge » ou à « jouer avec le feu », traiter prudemment et adéquatement les questions liées à Taiwan et s'abstenir d'envoyer tout signal erroné aux forces prônant l'« indépendance de Taiwan », afin de ne pas compromettre gravement ses propres intérêts ainsi que la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan.

RIA Novosti : L'un des activistes de l'opposition de Hong Kong Nathan Law Kwun-chung, recherché par la police de Hong Kong pour avoir violé la Loi sur la sécurité nationale, a déclaré que le Ministère britannique de l'Intérieur avait approuvé sa demande d'asile. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères ?

Zhao Lijian : La personne que vous avez mentionnée est un suspect criminel recherché par la police de Hong Kong. Nous nous opposons résolument à l'asile des criminels par tout pays, organisation et individu de quelque manière que ce soit. Si la partie britannique défend de manière flagrante les personnes prônant l'« indépendance de Hong Kong » et fournit un prétendu asile aux criminels recherchés, il s'agira d'une ingérence grossière dans la justice de Hong Kong, ce qui violera le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales, et aussi le principe de l'État de droit que la partie britannique a toujours vanté. La partie britannique devra immédiatement corriger ses erreurs et cesser de s'ingérer dans les affaires de Hong Kong et les affaires intérieures de la Chine.

Bloomberg : Twitter a lancé jeudi un emoji de l'« Alliance du thé au lait », affirmant que celle-ci était devenue un « mouvement démocratique mondial ». Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : La prétendue organisation que vous avez mentionnée a toujours poursuivi une position antichinoise et est pleine de préjugés contre la Chine. Nous nous y opposons fermement.

Bloomberg : Selon Taiwan, le gouvernement chinois a dit que si le Paraguay « rompait ses relations diplomatiques » avec Taiwan, il recevrait une assistance en matière de vaccins de la Chine. Mais l'Inde a déjà fourni des vaccins au Paraguay. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères là-dessus ?

Zhao Lijian : « Mesurer les autres à son aune » est une pratique courante des autorités taiwanaises.

L'épidémie ne connaît pas de frontière et le grand amour transcende les frontières. À la demande d'autres pays, la Chine leur fournit des aides en matière de vaccins, ce qui fait partie de sa participation active aux efforts de la coopération internationale contre l'épidémie. Nous n'avons rien à cacher, et sommes entièrement différents des autorités de Taiwan qui tentent d'utiliser l'argent pour acheter un prétendu « espace international », ce qui est une machination maladroite.

Nous tenons à avertir solennellement les autorités taiwanaises que les vaccins sont un bon médicament pour lutter contre la COVID-19 et sauver des vies, et non un outil de manipulation politique. La « recherche de l'indépendance à travers l'épidémie » ou la « diplomatie de l'argent » n'aboutiront qu'à une impasse.

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