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Conférence de presse du 15 décembre 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian

2021-12-15 23:55

Radio Television Hong Kong : Première question, le Royaume-Uni a publié le dernier rapport semestriel sur Hong Kong, affirmant que Beijing et Hong Kong ont utilisé la Loi sur la sécurité nationale promulguée il y a plus d’un an pour réprimer l’opposition à Hong Kong, et demandant à la Chine de se conformer aux obligations légales en vertu de la Déclaration conjointe sino-britannique. Avez-vous une réponse ? Deuxièmement, le rapport indique également qu’à la fin du mois de septembre, plus de 80 000 personnes avaient demandé des visas dans le cadre du régime concerné. Avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : Concernant votre première question, le Royaume-Uni est obsédé par la publication de soi-disant rapports semestriels pour attaquer et salir la Chine et s’ingérer dans les affaires de Hong Kong par des préjugés idéologiques. La Chine le déplore et s’y oppose fermement.

Je tiens à souligner que depuis l’entrée en vigueur de la Loi sur la préservation de la sécurité nationale dans la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong il y a plus d’un an, Hong Kong est passé du chaos à la stabilité et à la prospérité. Les résidents de Hong Kong et les ressortissants étrangers peuvent mieux exercer leurs droits légaux et jouir de leurs libertés dans un environnement sûr. La base juridique de l’administration de Hong Kong par le gouvernement chinois est la Constitution chinoise et la Loi fondamentale de la RAS de Hong Kong, et non la Déclaration conjointe sino-britannique. Après le retour de Hong Kong, toutes les dispositions concernant la partie britannique dans la déclaration conjointe ont été remplies. Le Royaume-Uni n’a aucune souveraineté, aucun droit d’administration et aucun droit de surveillance sur Hong Kong. Il ne sert à rien de parler à plusieurs reprises de la déclaration conjointe. Le Royaume-Uni tente de s’ingérer arbitrairement dans les affaires de Hong Kong en déformant la déclaration conjointe. Il s’agit d’une grave violation des principes du droit international et des normes fondamentales régissant les relations internationales, tels que le respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, et la non-ingérence dans les affaires intérieures.

En matière de droits de l’homme, le Royaume-Uni ne fait en aucun cas un excellent travail, et il est encore moins en mesure de faire la leçon aux autres sur la question. Au cours de ses centaines d’années d’histoire coloniale, le Royaume-Uni a commis de nombreux crimes dans de nombreuses régions du monde. La discrimination raciale systémique, la violence, la provocation et les crimes haineux contre les minorités ethniques au Royaume-Uni sont en augmentation. Dans les centres de détention pour immigrés au Royaume-Uni, les conditions sont mauvaises et les droits des immigrés sont gravement bafoués.

Si le Royaume-Uni se souciait vraiment des droits de l’homme, il devrait mener une enquête sur les meurtres de civils et les actes de torture commis par des militaires britanniques lors d’opérations militaires dans des endroits comme l’Afghanistan et l’Irak et les tenir pour responsables. Si le Royaume-Uni se souciait vraiment des droits de l’homme, il devrait mettre en œuvre l’avis consultatif de la Cour internationale de justice de 2019 sur l’archipel des Chagos dès que possible et restituer les Chagos à Maurice le plus tôt possible pour achever la décolonisation de Maurice. Si le Royaume-Uni se souciait vraiment des droits de l’homme, il n’aurait pas dû rester les bras croisés alors que la résurgence et la propagation de la COVID-19 ont coûté la vie à près de 150 000 citoyens britanniques. Le Royaume-Uni devrait réfléchir à ses propres problèmes et les corriger sérieusement avant de critiquer les autres sans raison.

Concernant votre deuxième question, la Chine a exposé sa position à plusieurs reprises. Au mépris de la position juste et ferme de la Chine et en violation flagrante de son engagement international, le Royaume-Uni tente de transformer de nombreux résidents de Hong Kong en « citoyens de seconde classe » au Royaume-Uni et en tire des bénéfices. Il est hypocrite et vain pour le Royaume-Uni de jouer sur cette question en vue d’une manipulation politique. La Chine ne reconnaît pas les passeports BN(O) comme documents de voyage et d’identité valides. Nous demandons au Royaume-Uni de réparer son erreur immédiatement. Sinon, la pierre qu’il a soulevée finira seulement par blesser ses propres orteils.

Bloomberg : Le gouvernement américain envisage d’imposer des sanctions plus sévères à la Semiconductor Manufacturing International Corporation (SMIC), selon un reportage citant des personnes proches du dossier. Le Ministère des Affaires étrangères a-t-il un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : La partie chinoise est sérieusement préoccupée par la situation mentionnée dans le reportage concerné. La mondialisation économique est une réalité objective et une tendance historique. La Chine croit toujours que les réalisations scientifiques et technologiques devraient profiter à toute l’humanité, plutôt que d’être utilisées comme un moyen de restreindre et d’endiguer le développement d’autres pays. En abusant du concept de sécurité nationale, certains politiciens américains politisent et instrumentalisent la science et la technologie, ainsi que les questions économiques et commerciales sur la base de l’idéologie. Cela va à l’encontre des principes de l’économie de marché et de la concurrence loyale. Cela ne fera que menacer et miner la sécurité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales et saper les règles du commerce international. De telles tentatives sont des manipulations politiques typiques qui nuisent à tout le monde.

Les États-Unis devraient travailler avec la communauté internationale pour maintenir un environnement ouvert, équitable, juste et non discriminatoire pour le développement scientifique et technologique et les affaires internationales. Nous conseillons à certaines personnes aux États-Unis d’abandonner la mentalité de la Guerre froide et les préjugés idéologiques, de cesser d’abuser du pouvoir de l’État pour réprimer gratuitement des secteurs et des entreprises chinois spécifiques, et de cesser de violer les principes de l’économie de marché et les règles du commerce international. La Chine défendra fermement, comme toujours, les droits et intérêts légaux et légitimes des entreprises chinoises.

CGTN : Des groupes de défense d’intérêts affirment que les poursuites engagées dans le cadre de « China Initiative », un programme lancé par le Département américain de la Justice, le Federal Bureau of Investigation et d’autres agences fédérales, reflètent les préjugés raciaux qui ont contribué à une augmentation de 71% des incidents de violence contre les Asio-Américains entre 2019 et 2020. Le gouvernement américain a « transformé “China Initiative” en un instrument de profilage racial », affirme Judy Chu, une représentante démocrate de Californie. Avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : La « China Initiative » que vous avez mentionnée fixe un objectif de travail avant de mener une enquête et de collecter des preuves. Selon les médias, la plupart des cas liés à la Chine dans le cadre de cette initiative au cours des deux dernières années n’impliquent pas le vol de propriété intellectuelle ou de secrets commerciaux. Près de 2 000 universitaires à travers les États-Unis ont signé une lettre ouverte au Département américain de la Justice pour protester contre cette initiative. Cela prouve que de plus en plus de gens ont réalisé que la soi-disant « China Initiative » est essentiellement un outil permettant aux forces antichinoises aux États-Unis d’abuser du concept de sécurité nationale pour contenir et supprimer la Chine. C’est une nouvelle version du maccarthysme, qui avait apporté le douloureux souvenir de « l’horreur blanche » aux États-Unis et a longtemps été rejeté par le peuple américain. Les leçons sont dures, les erreurs du passé ne devraient jamais se reproduire.

Comme nous le savons tous, la communauté chinoise a apporté d’importantes contributions au développement économique et social des États-Unis. Cependant, il est dommage que la discrimination contre les personnes d’origine chinoise n’ait pas été efficacement rectifiée, en phase avec le développement économique et social. Cela est attribuable au fait que les forces antichinoises aux États-Unis répandent délibérément la désinformation pour dénigrer et attaquer la Chine.

Le travail acharné des minorités ethniques aux États-Unis, y compris celles d’origine chinoise, n’est pas récompensé par le respect et la protection, mais par une discrimination et une injustice persistantes. Cela va à l’encontre des valeurs de « droits de l’homme » et d’« égalité » que les États-Unis ont toujours prétendu défendre. C’est une humiliation pour la démocratie américaine. La partie américaine devrait prendre des mesures pour lutter contre sa grave discrimination raciale et protéger les droits et intérêts légitimes des minorités ethniques, y compris les personnes d’origine chinoise.

China Review News : Selon des reportages, des députés français, dont François de Rugy, président du « groupe d’amitié avec Taïwan » à l’Assemblée nationale, sont arrivés à Taïwan pour une « visite » le 15 décembre. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Zhao Lijian : Il n’y a qu’une seule Chine dans le monde et Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois. Nous nous opposons fermement à toute forme d’échanges officiels ou politiques entre les pays ayant des relations diplomatiques avec la Chine et Taïwan. La partie concernée doit respecter scrupuleusement le principe d’une seule Chine, cesser d’envoyer des signaux erronés aux forces sécessionnistes pour l’« indépendance de Taïwan » et préserver le développement sain et régulier des relations bilatérales par des actions concrètes.

Bloomberg : Selon le Financial Times, les États-Unis ajouteraient huit autres entreprises chinoises à une « liste noire d’investissements », en invoquant leur implication dans la surveillance des minorités ethniques au Xinjiang. Le Ministère des Affaires étrangères a-t-il un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : Nous avons noté des reportages concernés. Je voudrais souligner que la Chine s’oppose toujours aux actes de la partie américaine consistant à abuser du concept de sécurité nationale et à réprimer arbitrairement les entreprises chinoises. La partie chinoise a déjà présenté les faits et la vérité sur les questions liées au Xinjiang à plusieurs reprises. Nous suivrons de près l’évolution de la situation et protégerons fermement les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises.

Global Times : Le 14 décembre, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré dans un discours prononcé lors de sa visite en Indonésie qu’« il y a tellement d’inquiétudes, de l’Asie du Nord-Est à l’Asie du Sud-Est, et du Mékong aux îles du Pacifique, sur les actions agressives de Beijing », ajoutant que les États-Unis sont « déterminés à garantir la liberté de navigation en mer de Chine méridionale ». Il a également évoqué la décision arbitrale d’un tribunal international sur la mer de Chine méridionale. La Chine a-t-elle un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : Permettez-moi de commencer par énoncer quelques faits simples. Ce n’est pas la Chine qui a longtemps provoqué des troubles en mer de Chine méridionale et posé une grave menace et des risques majeurs à la paix et à la stabilité régionales sous prétexte de « liberté de navigation ». Ce n’est pas la Chine qui provoque délibérément des différends en mer de Chine méridionale et sème la discorde entre les pays de la région. Ce n’est pas la Chine qui envoie arbitrairement des navires et des avions pour effectuer des reconnaissances ou des exercices militaires en mer de Chine méridionale ou pour pénétrer illégalement dans les eaux territoriales et l’espace aérien d’autres pays ou dans les eaux et l’espace aérien adjacents de leurs îles et récifs. Je suis sûr que nous savons tous quel pays a l’habitude de faire tout cela. J’espère que les responsables américains ne déformeront pas les faits.

Les États-Unis aiment invoquer la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) et le soi-disant arbitrage concernant la mer de Chine méridionale et continuent de parler de l’« ordre fondé sur des règles », alors ils devraient commencer par adhérer à la Convention. L’arbitrage concernant la mer de Chine méridionale a gravement violé le principe du consentement de l’État. Sa soi-disant décision contrevient au droit international, y compris la CNUDM, et est illégale, nulle et non avenue. Les États-Unis se posent en défenseur du droit international, alors ils devraient commencer par exécuter le jugement et l’avis consultatif de la Cour internationale de justice et la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies. Ils utilisent ou rejettent le droit international et les règles internationales au gré de leurs convenances. Cette pratique de l’égoïsme et du « deux poids deux mesures » a depuis longtemps perdu de sa crédibilité et devient de plus en plus contre-productive.

La liberté de navigation en mer de Chine méridionale revendiquée par les États-Unis n’est rien d’autre que la « liberté d’intrusion » dont jouissent les avions et les navires militaires de pointe des États-Unis en étalant leur force et en suscitant des provocations. Les États-Unis se sont fait un exemple d’hégémonie et d’intimidation en agissant à leur guise au niveau international, en imposant des sanctions unilatérales sans motif, en exerçant la juridiction au bras long, en abusant du concept de sécurité nationale pour réprimer les entreprises étrangères et en employant la coercition économique.

Les États-Unis devraient respecter les faits, le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales, cesser de saper la paix et la stabilité en mer de Chine méridionale et mettre fin aux propos et actes erronés nuisant à la confiance mutuelle et à la coopération entre les pays de la région.

China News Service : Selon Kyodo News, les résultats de la recherche récemment publiés par Yuichiro Kumamoto, chercheur à l’Agence japonaise pour les sciences et technologies marines et terrestres, ont montré que le césium-134 radioactif qui a pénétré dans l’océan en raison de l’accident nucléaire de Fukushima en 2011 est arrivé dans l’océan Arctique environ huit ans plus tard. Avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : Ce n’est pas le premier rapport qui confirme que les substances radioactives de l’accident nucléaire de Fukushima ont été détectées dans l’océan Arctique. Les résultats des recherches des chercheurs de l’Université de Tsukuba publiés en novembre dernier ont également révélé que le césium-137, une substance radioactive provenant de l’accident nucléaire de Fukushima, a été détecté dans l’océan Arctique.

Ces découvertes d’universitaires japonais illustrent clairement le fait que les substances radioactives provenant de l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima se sont propagées dans l’océan Pacifique et l’océan Arctique et peuvent affecter les eaux du monde entier. Si les plus de 1,2 million de tonnes d’eau radioactive sont déversées dans l’océan Pacifique comme prévu par le Japon, cela aura un impact sur l’environnement marin de toute la région, et même du monde. Est-ce le genre de conséquence qui peut être endossé par le Japon à lui tout seul ?

Je tiens à réitérer que le rejet dans l’océan d’eau radioactive provenant de l’accident nucléaire de Fukushima n’est pas une affaire privée du Japon et ne devrait pas être décidé par le Japon seul. La partie japonaise devrait écouter attentivement les préoccupations de ses voisins et de la communauté internationale, adopter une attitude responsable envers l’environnement marin et la santé de l’humanité, révoquer sa mauvaise décision de rejet d’eau radioactive dans la mer et arrêter les travaux préparatoires au rejet.

Radio Television Hong Kong : Le chef du soi-disant département des affaires étrangères de Taïwan, Joseph Wu, a déclaré que la partie continentale de la Chine s’était approchée du Nicaragua, un pays qui avait des « liens diplomatiques » avec Taïwan, alors que les États-Unis étaient occupés à accueillir le « Sommet pour la démocratie ». Avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : J’ai noté les propos ridicules du certain individu qui prône l’« indépendance de Taïwan ». Il l’a dit pour couvrir l’échec des activités sécessionnistes. La participation des autorités du PDP au « Sommet pour la démocratie » ne peut masquer leur véritable intention de rechercher l’indépendance en utilisant la démocratie comme prétexte.

L’adhésion au principe d’une seule Chine représente une tendance générale imparable et correspond à l’aspiration du peuple. Les tentatives des autorités du PDP de nier le principe d’une seule Chine sont illusoires et le rejet du principe d’une seule Chine ne mène nulle part.

Bloomberg : Avez-vous plus de détails à offrir sur la conversation entre le président Xi et le président Poutine qui doit avoir lieu cet après-midi ?

Zhao Lijian : Le président Xi Jinping tiendra aujourd’hui une réunion virtuelle avec le président russe Vladimir Poutine. Nous publierons des informations spécifiques sur la réunion en temps voulu. Veuillez rester avec nous.

Hubei Media Group : La cérémonie d’ouverture de la vente caritative internationale « Love Knows No Borders » se tiendra le 18 décembre. Pourriez-vous nous informer des arrangements ?

Zhao Lijian : La vente caritative internationale « Love Knows No Borders » a été organisée avec succès pendant 12 années consécutives depuis 2009. Elle rassemble l’amour pour la réduction de la pauvreté, favorise les échanges entre la Chine et le reste du monde et crée un impact social important et positif. Ici, au nom du Ministère des Affaires étrangères, je tiens à exprimer ma gratitude aux ambassades étrangères et aux organisations internationales en Chine, aux personnalités de tous horizons et à toutes les personnes présentes dans cette salle pour votre soutien, votre amour et votre dévouement.

En 2021, alors que le Parti communiste chinois célèbre son 100e anniversaire, la Chine a parachevé l’édification intégrale de la société de moyenne aisance, a remporté une victoire globale dans la lutte contre la pauvreté et fait progresser globalement la revitalisation rurale. A un nouveau point de départ, la vente caritative internationale de cette année a pour thème « Revitalisation rurale, soins de santé d’abord ». L’argent récolté lors de la vente contribuera à améliorer les services de santé dans les deux districts de Jinping et Malipo de la province du Yunnan.

La cérémonie d’ouverture de la vente caritative de cette année aura lieu à la fois en ligne et hors ligne à Beijing le 18 décembre. Le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi et Madame Qian Wei, des diplomates étrangers en Chine et des représentants des entreprises concernées assisteront à l’événement. La vente caritative se déroulera à la fois sur une plateforme e-commerce et en streaming en direct comme la dernière fois. Plus précisément, la vente en ligne sera lancée sur une page Web Tmall dédiée à l’aide à la consommation le 18 décembre à partir de 11h et durera une semaine. Le streaming en direct aura lieu à 20h le même jour, avec la participation d’envoyés diplomatiques étrangers en Chine, de diplomates de haut rang, des représentants des deux districts de la province du Yunnan avec lesquels le Ministère des Affaires étrangères a noué des jumelages dans le cadre d’une assistance ciblée, et des représentants des deux districts de la province du Hebei avec lesquels notre Ministère entretient des relations de soutien et de coopération à long terme. Ils interagiront avec les animateurs dans l’application CCTV News et le mini-site de diffusion en direct CCTV News sur Taobao.

Sur les comptes officiels de « Love Knows No Borders » sur les chaînes WeChat, Douyin et Kuaishou, vous trouverez de courtes vidéos sur le thème « Moi et la vente caritative », des histoires émouvantes sur la vente caritative partagées par les envoyés diplomatiques étrangers et leur promotion des cultures et produits locaux.

Nous espérons que vous suivrez la vente caritative internationale « Love Knows No Borders », participerez aux activités et partagerez votre amour.

China Review News : La Chambre des représentants des États-Unis a adopté le 14 décembre une version révisée du projet de loi sur la prévention du travail forcé des Ouïgours, approuvée par le Sénat et la Chambre des représentants. Elle sera soumise au président après avoir été adoptée au Sénat. Quelle est la réponse de la Chine ?

Zhao Lijian : La Chine s’oppose fermement à l’ingérence du Congrès américain dans ses affaires intérieures sous prétexte de questions liées au Xinjiang. Certains politiciens américains ont maintes fois fabriqué des mensonges pour créer des histoires sur des questions liées au Xinjiang. Il s’agit d’une manipulation politique et d’une intimidation économique au nom des « droits de l’homme », dans la tentative de contenir la Chine et de freiner le développement de la Chine. Leur plan ignoble ne réussira jamais et ne fera que nuire davantage à la crédibilité et à l’image du gouvernement et du Congrès américains en Chine.

L’étiquette de « travail forcé » convient mieux aux États-Unis qu’à quiconque d’autre. Il y a environ 500 000 enfants agriculteurs là-bas. 240 000 à 325 000 femmes et enfants sont victimes d’esclavage sexuel. Jusqu’à 100 000 personnes ont été victimes de la traite aux États-Unis pour du travail forcé chaque année au cours des cinq dernières années. Les États-Unis devraient regarder en face et résoudre le grave problème du travail forcé dans le pays.

Je tiens à souligner que ce que le gouvernement américain a fait aux Amérindiens constitue un véritable génocide. La population des Amérindiens est passée de cinq millions à la fin du 15e siècle à 250 000 aujourd’hui, soit moins d’un vingtième du niveau initial. Encore à ce jour, les Amérindiens sont toujours un groupe marginalisé sur les plans politique, économique, culturel et social, souffrant depuis longtemps de discrimination systémique dans un large éventail de domaines. Les réserves des Amérindiens ne représentent que 2,3% du territoire américain et offrent des conditions de vie très précaires. Certaines réserves sont même utilisées par le gouvernement américain comme une « poubelle » pour déverser des matières toxiques ou des déchets nucléaires. Prenons l’exemple de la tribu Navajo dans la zone frontalière de l’Arizona et du Nouveau-Mexique : le corps d’environ un quart des femmes et des nourrissons Navajo contient des niveaux élevés de substance radioactive.

Nous, Chinois, disons souvent que, comme une figurine en argile ne supporte pas l’eau de pluie, les mensonges ne résistent pas à un examen minutieux. L’accusation de « génocide » et de « travail forcé » au Xinjiang est le plus gros mensonge du siècle, mais devient « politiquement correcte » aux États-Unis. Nous le regrettons profondément. La Chine est déterminée à sauvegarder sa sécurité et ses intérêts de développement. Nous réagirons résolument si les États-Unis s’obstinent à faire avancer ce projet de loi.


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