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Conférence de presse du 17 décembre 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin

2021-12-17 18:50

China News Service : La 9e session de la Conférence des États parties à la Convention des Nations unies contre la corruption s’est tenue du 13 au 17 décembre en Égypte. Quelles sont la position, les préoccupations et les attentes de la Chine quant à la coopération internationale contre la corruption et quant à la gouvernance mondiale de la lutte contre la corruption ?

Wang Wenbin : La Convention des Nations unies contre la corruption (CNUCC) est le document juridique mondial faisant le plus autorité et le plus influent dans le domaine de la lutte contre la corruption. La Chine attache une grande importance à cette session de la Conférence des États parties et a envoyé une délégation de haut niveau pour assister à la réunion par liaison vidéo. Dans le discours prononcé lors de la session, la partie chinoise a reconnu l’importance de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur la lutte contre la corruption tenue en juin dernier pour la gouvernance mondiale de la lutte contre la corruption. La partie chinoise a présenté l’expérience du Parti communiste chinois, grand parti centenaire, dans la gestion stricte et globale du Parti et la lutte contre la corruption. La Chine remplit sérieusement ses obligations au titre de la CNUCC, porte haut levé l’étendard du multilatéralisme, attache une grande importance à la coopération internationale contre la corruption, s’engage activement dans la gouvernance transfrontalière de la corruption et travaille au rapatriement des personnes recherchées pour corruption et au recouvrement des avoirs. La Chine appelle les pays à refuser de devenir des « refuges » pour les éléments et les fonds corrompus, à rejeter les petites cliques sur la coopération en matière d’application de la loi dans le domaine de la lutte contre la corruption, à maintenir et à développer les règles de gouvernance mondiale de la lutte contre la corruption basées sur la Convention, et à éliminer sérieusement les obstacles au rapatriement des fugitifs et au recouvrement des avoirs.

Je tiens à souligner une fois de plus que nous nous opposons fermement à l’instrumentalisation des questions liées à la corruption pour s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays au nom de la « lutte contre la corruption ». Nous nous opposons fermement à la formation de cliques avec l’idéologie comme critère au nom de la « démocratie ». Nous nous opposons fermement au recours arbitraire à la juridiction au bras long et au piétinement du droit international au nom de l’« État de droit ». Nous exhortons les pays concernés à honorer leurs engagements anti-corruption, à remplir leurs obligations en vertu de la Convention, à cesser de couvrir des crimes de corruption, à cesser d’engranger des gains mal acquis et à cesser d’être un « refuge » pour les éléments corrompus.

Lors de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur la lutte contre la corruption qui s’est tenue en juin de cette année, Zhao Leji, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et secrétaire de la Commission centrale de Contrôle de la discipline du PCC, a avancé quatre propositions sur la coopération internationale contre la corruption au nom de la Chine. Premièrement, défendre l’équité et la justice et punir les actes répréhensibles. Deuxièmement, faire preuve de respect pour les différences et encourager l’apprentissage mutuel sur la base de l’égalité. Troisièmement, s’efforcer d’atteindre une coopération gagnant-gagnant grâce à une consultation approfondie et à une contribution conjointe. Quatrièmement, honorer les engagements et prendre des mesures concrètes. Ces propositions sont chaleureusement accueillies et soutenues par la communauté internationale. Guidée par lesdites propositions, la Chine remplira avec sérieux ses obligations au titre de la Convention, renforcera la coordination et la coopération avec toutes les parties, apportera ses propositions et sa force à la gouvernance mondiale de la lutte contre la corruption et contribuera à la construction d’une communauté de destin pour l’humanité.

TASS : Lors de sa réunion virtuelle avec le président russe Poutine, le président Xi Jinping a déclaré que la Chine continuerait de mener une coopération flexible et diversifiée avec la Russie et d’autres États membres de l’Organisation du traité de sécurité collective pour préserver la sécurité et la stabilité dans la région. Quels sont les défis auxquels la Chine et la Russie sont confrontées à cet égard ? Que peuvent faire la Chine et la Russie pour sauvegarder la sécurité régionale ?

Wang Wenbin : Le 15 décembre, le président Xi Jinping a eu une réunion virtuelle avec le président russe Poutine. Les deux chefs d’État ont eu un échange de vues approfondi sur des questions touchant aux intérêts vitaux et aux préoccupations majeures des deux pays, notamment la sauvegarde de la sécurité régionale, et sont parvenus à un nouveau consensus important.

Dans le contexte actuel caractérisé par l’enchevêtrement de la pandémie et des changements majeurs inédits depuis un siècle, et par les changements complexes et profonds dans la situation internationale et régionale, nous pensons que la Chine et la Russie, deux membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, assument une mission importante dans le maintien de la paix et de la stabilité régionales et dans la promotion du développement et de la revitalisation de tous les pays. Depuis un certain temps, certains pays tracent des lignes idéologiques, construisent de nouveaux blocs militaires et attisent les tensions régionales, ce qui a posé de graves menaces et défis à la paix et à la stabilité régionales, ainsi qu’à la stabilité stratégique mondiale. La Chine et la Russie s’y opposent fermement. Nous continuerons de suivre le consensus atteint par les deux dirigeants, d’assumer nos responsabilités, d’unir toutes les forces qui aiment et soutiennent la paix, et de contribuer activement à la réalisation d’une sécurité durable, universelle et commune dans la région et dans le monde.

Shenzhen TV : Nous avons appris que Samoa a confirmé son adhésion à la Déclaration conjointe de la première réunion des ministres des Affaires étrangères de la Chine et des pays insulaires du Pacifique tenue le 21 octobre. Pourriez-vous le confirmer ?

Wang Wenbin : La première réunion des ministres des Affaires étrangères de la Chine et des pays insulaires du Pacifique s’est tenue par liaison vidéo le 21 octobre. Les ministres des Affaires étrangères ou les représentants de la Chine et de neuf pays insulaires du Pacifique ayant des relations diplomatiques avec la Chine ont assisté à la réunion et adopté la Déclaration conjointe de la réunion des ministres des Affaires étrangères de la Chine et des pays insulaires du Pacifique. Ils sont parvenus à une série de consensus importants sur la lutte conjointe contre la COVID-19, la promotion des échanges et la coopération dans divers domaines et le renforcement de la communication et de la coordination dans les affaires multilatérales. Le Ministère des Affaires étrangères et du Commerce de Samoa vient de confirmer officiellement par une note diplomatique à l’Ambassade de Chine à Samoa son adhésion à la Déclaration conjointe.

La Chine salue et apprécie l’adhésion de Samoa à la déclaration conjointe. Nous sommes prêts à travailler avec Samoa et d’autres pays insulaires pour renforcer le dialogue, les échanges et la coopération dans divers domaines, mettre en œuvre le consensus et les résultats énoncés dans la déclaration conjointe, porter le partenariat stratégique global entre la Chine et les pays insulaires à un nouveau palier, et forger une communauté de destin plus solide entre la Chine et les pays insulaires du Pacifique.

AFP : Les États-Unis ont récemment sanctionné plusieurs entreprises chinoises pour leur implication présumée dans des violations des droits humains au Xinjiang. Et le Sénat américain a également voté pour interdire toutes les importations en provenance du Xinjiang. Quel est votre commentaire ?

Wang Wenbin : Les États-Unis ont supprimé gratuitement des institutions et des entreprises chinoises en abusant du concept de sécurité nationale et des mesures de contrôle des exportations sous divers prétextes. Ils ont atteint un point d’hystérie et ne reculeraient devant rien pour ce faire. Ce que les États-Unis ont fait a gravement sapé les principes de l’économie de marché et les règles économiques et commerciales internationales, et a gravement nui aux intérêts des institutions et des entreprises chinoises. La Chine le déplore et s’y oppose fermement. La tentative des États-Unis d’utiliser le Xinjiang pour contenir la Chine ne réussira jamais. Nous exhortons la partie américaine à corriger immédiatement son erreur. La Chine prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger résolument les droits et intérêts légitimes des institutions et entreprises chinoises.

The Paper : Nous avons appris que la Chine et le Japon devraient tenir bientôt le 13e cycle de consultations de haut niveau sur les affaires maritimes. Pourriez-vous nous dire l’heure, le lieu et l’ordre du jour des consultations ?

Wang Wenbin : Comme convenu par les deux parties, le 13e cycle de consultations de haut niveau sur les affaires maritimes entre la Chine et le Japon se tiendra virtuellement le 20 décembre. Des responsables des départements des affaires étrangères, de la défense, de l’application des lois maritimes et de la gestion maritime y assisteront. Plus tôt le 10 novembre, les chefs de délégation des deux parties avaient déjà dialogué dans le cadre de ce mécanisme.

Les consultations de haut niveau ont été établies en tant que mécanisme intégré de communication et de coordination pour les affaires maritimes entre la Chine et le Japon. Nous attendons avec intérêt d’avoir un échange de vues approfondi sur les questions maritimes d’intérêt commun avec la partie japonaise afin de renforcer la confiance et dissiper les doutes, et de promouvoir une coopération pragmatique dans le domaine maritime.

Beijing Youth Daily : Un haut responsable du Département d’État américain qui a demandé à garder l’anonymat a déclaré le 16 décembre que le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) n’interdisait pas à l’Australie de travailler avec les États-Unis et le Royaume-Uni pour construire des sous-marins à propulsion nucléaire. L’Australie prévoyait d’équiper les sous-marins d’armes conventionnelles plutôt que nucléaires, et elle avait clairement indiqué qu’elle « ne construirait pas sur son territoire d’installations nucléaires qui contribueraient à une capacité d’armement ». Le haut responsable a également déclaré que le monde peut être absolument certain qu’il n’y a pas de détournement de matières nucléaires vers un programme d’armement. AUKUS créerait plutôt « un précédent avec le plus haut niveau possible de garanties » pour toute coopération similaire à l’avenir, a déclaré le responsable. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : La coopération en matière de sous-marins nucléaires entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie dans le cadre du partenariat de sécurité trilatéral pose de sérieux risques de prolifération nucléaire et viole les buts et les objectifs du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).

Le système actuel de garanties de l’AIEA ne permet pas de surveiller efficacement les réacteurs de propulsion des sous-marins nucléaires, et ne peut ainsi pas garantir que l’Australie n’utilisera pas les matières nucléaires pour fabriquer des armes nucléaires ou des dispositifs explosifs nucléaires. La partie américaine prétend être sûre qu’il n’y aura pas de détournement de matières nucléaires vers un programme d’armement. Comment peut-elle s’attendre à dissiper les doutes de la communauté internationale avec une simple promesse verbale ? Les États-Unis ont une fois promis qu’ils n’étendraient pas l’Otan vers l’Est, mais nous avons tous vu comment ils ont rompu leur engagement.

Depuis de nombreuses années, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie se présentent comme des leaders et des défenseurs du régime international de non-prolifération, mais la coopération en matière de sous-marins nucléaires révèle leur double standard sur cette question. Leur décision incitera d’autres États non dotés d’armes nucléaires à en faire autant et aura un impact négatif profond sur les efforts visant à résoudre les dossiers nucléaires régionaux brûlants. Cela pourrait éventuellement conduire à l’effondrement du régime international de non-prolifération nucléaire. Si les États-Unis transfèrent des matières nucléaires de qualité militaire à un État non doté d’armes nucléaires, pour quelles raisons s’opposeront-ils à la production d’uranium hautement enrichi par d’autres États non dotés d’armes nucléaires ?

La réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA tenue en novembre dernier a ajouté à son ordre du jour officiel les questions relatives à la coopération trilatérale en matière de sous-marins nucléaires entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie et a mené des discussions, ce qui reflète la grave préoccupation partagée par les États membres du Conseil des gouverneurs. Les États-Unis prétendent qu’AUKUS créera « un précédent avec le plus haut niveau possible de garanties » pour toute coopération similaire à l’avenir. Je me demande sur la base de quelle autorité ces trois pays établissent des normes pour d’autres pays.

Je voudrais souligner que la question des garanties concernant la coopération en matière de sous-marins nucléaires d’AUKUS porte sur l’intégrité et l’efficacité du TNP et concerne les intérêts de tous les États membres de l’AIEA. Ainsi, elle devrait être discutée conjointement par tous les États membres. La Chine a suggéré que l’AIEA lance un comité spécial ouvert à tous les États membres pour se concentrer sur la discussion des questions politiques, juridiques et techniques concernant les garanties pour les réacteurs de propulsion des sous-marins nucléaires et les matières nucléaires concernées des États non dotés d’armes nucléaires, et pour rechercher correctement une solution acceptable pour toutes les parties. Les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie ne devraient pas procéder à une coopération sur cette question, et le Secrétariat de l’AIEA ne devrait pas discuter avec ces trois pays du soi-disant accord de garanties pour leur coopération en matière de sous-marins nucléaires avant qu’un consensus soit atteint par toutes les parties.

Bloomberg : Le sommet UE-Chine prévu cette année a été reporté en raison des inquiétudes selon lesquelles il y a peu de chances de progresser dans des domaines clés, a rapporté le South China Morning Post, citant des sources proches du dossier. Le Ministère des Affaires étrangères peut-il le confirmer ? Si oui, quelle est la raison du report ?

Wang Wenbin : La Chine et l’UE restent en communication au sujet des échanges de haut niveau. Nous publierons des informations en temps voulu.

CCTV : Il y a quelques jours, le Pentagone a décidé de n’imposer aucune forme de sanction aux militaires qui ont participé à la frappe de drones à Kaboul ayant tué 10 civils en Afghanistan. Cependant, plus tôt cette année, un ancien analyste du renseignement de l’US Air Force ayant constaté le meurtre de civils afghans par une frappe de drones américains a été condamné à 45 mois de prison pour avoir divulgué des informations pertinentes à un journaliste. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Ce que vous venez de dire est une grande ironie pour les États-Unis, qui prétendent défendre la démocratie, les droits de l’homme et l’État de droit.

Les militaires américains ayant tué des civils afghans n’ont pas été punis, tandis que la personne qui a révélé la vérité a été criminalisée. Les militaires américains ayant commis des crimes de guerre en Afghanistan, en Irak et en Syrie n’ont pas été poursuivis, tandis que Julian Assange, un lanceur d’alerte qui a dénoncé ces crimes, risque la prison à vie. Les civils afghans innocents tués par des frappes de drones américains ne verront plus jamais le monde et leurs familles doivent faire face à la perte atroce de leurs proches, tandis que les auteurs restent impunis. C’est la dure réalité de la démocratie et des droits de l’homme à l’américaine.

L’armée américaine devrait être tenue pour responsable des meurtres de civils dans le monde. Les États-Unis devraient être condamnés d’autant plus pour avoir dissimulé la vérité de diverses manières et fait taire les lanceurs d’alerte. Nous appelons la communauté internationale à prendre des mesures et à enquêter sur les crimes de l’armée américaine consistant à bafouer l’État de droit international et à tuer des civils innocents, afin de tenir les coupables pour responsables et de faire respecter la justice, de sorte que les droits humains des peuples de tous les pays, en particulier les pays en développement, soient sérieusement sauvegardés et garantis.

MASTV : Le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis a déclaré à la presse que les autorités chinoises avaient informé les diplomates lituaniens que leurs documents d’identité ne seraient bientôt plus considérés comme valides. Il a affirmé : « Nous avons demandé une période plus longue, simplement parce qu’il sera compliqué d’organiser ce retour si rapidement. Nous n’avons eu aucune réponse à notre demande, et les gens sont revenus le plus vite possible. » La modification unilatérale du statut des représentants d’un pays violerait les lois internationales, notamment la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, a-t-il ajouté. Quelle est la réponse de la Chine ?

Wang Wenbin : En réponse à la décision erronée du gouvernement lituanien d’autoriser les autorités de Taïwan à établir un « Bureau de représentation de Taïwan » en Lituanie et de créer de manière flagrante la fausse impression d’« une Chine, un Taïwan » dans le monde, la partie chinoise a annoncé la rétrogradation des relations diplomatiques bilatérales au niveau de chargé d’affaires et a informé la partie lituanienne, via une note diplomatique, de sa décision de renommer la représentation diplomatique de la Chine en Lituanie « Bureau du chargé d’affaires de la République populaire de Chine en République de Lituanie », ainsi que de sa demande que la partie lituanienne modifie en conséquence le nom de sa représentation diplomatique en Chine. Cela est conforme à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, au droit international commun et aux pratiques internationales pertinentes, et conforme au principe de réciprocité diplomatique.

Avec la rétrogradation des relations bilatérales au niveau de chargé d’affaires, la Chine a demandé à la représentation diplomatique de la Lituanie en Chine de demander à nouveau les titres d’identité pour les diplomates. Il s’agit d’une procédure normale pour la Chine, afin de fournir un service et un soutien à la gestion aux missions diplomatiques en Chine. Cela est conforme au droit international et aux pratiques internationales courantes, et n’affecte pas l’accomplissement normal des fonctions et la vie des diplomates lituaniens en Chine. Dans le même temps, la Chine, conformément à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, garantit la sécurité et les droits et intérêts légaux de toutes les missions diplomatiques en Chine et garantit le fonctionnement normal des missions diplomatiques de tous les pays en Chine, dont la Lituanie.

La partie lituanienne n’a jamais demandé la prolongation des titres d’identité pour ses diplomates. L’affirmation selon laquelle on n’aurait « obtenu aucune réponse à notre demande » est un mensonge fabriqué de toutes pièces. Le fait est que, sans notification préalable à la partie chinoise, la partie lituanienne a soudainement décidé de retirer tous ses diplomates de Chine, mettant ainsi en scène une farce.

Au lieu de faire face et de remédier à ses actes répréhensibles, la partie lituanienne répand la désinformation pour se dérober à ses responsabilités. La Chine le déplore et s’y oppose fermement. La tentative de la partie lituanienne de créer la fausse impression d’« une Chine, un Taïwan » et de saper la souveraineté de la Chine ne réussira jamais. Sa tentative de rejeter sa responsabilité et de faire un chantage politique à la Chine est également une erreur de calcul.

China Review News : Le 15 décembre, les médias de la République tchèque ont rapporté que la Chine pourrait détenir un ressortissant lituanien sans inculpation pénale. Par ailleurs, la Commission des affaires étrangères du Sénat tchèque a adopté une résolution appelant le gouvernement à exprimer son soutien au retour des diplomates lituaniens à Vilnius en réponse aux actions coercitives de la Chine, et à s’exprimer au Conseil européen pour soutenir la Lituanie. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Je viens de vous informer des faits et de la position de la Chine sur le départ des diplomates lituaniens de Chine. Le reportage selon lequel la Chine pourrait détenir un ressortissant lituanien sans inculpation pénale est totalement infondé et absurde. Je voudrais souligner une fois de plus ceci : la Lituanie a décidé d’organiser brusquement le départ de tout son personnel diplomatique de Chine sans consulter la partie chinoise et a répandu de manière flagrante des rumeurs pour se soustraire à sa responsabilité ; la partie chinoise le déplore et s’y oppose fermement. Nous exhortons la partie concernée à distinguer le bien du mal, à défendre une position objective et juste, à respecter le principe d’une seule Chine et à prendre des mesures concrètes pour sauvegarder le développement sain et régulier des relations bilatérales et sino-européennes.

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