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Conférence de presse du 6 janvier 2022 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin

2022-01-06 19:55

CCTV : À l’approche des Jeux olympiques d’hiver de Beijing 2022, la communauté internationale a le regard tourné vers la Chine et les Jeux olympiques. Lors du démarrage du compte à rebours d’un mois avant la cérémonie d’ouverture, le président Xi Jinping a inspecté les préparatifs lors de sa visite des sites sportifs, du principal centre de médias et d’une base d’entraînement, entre autres, attirant une grande attention. Quel message pensez-vous que cette visite a envoyé à la communauté internationale ?

Wang Wenbin : Vous avez peut-être tous noté que le président Xi a déclaré dans son allocution du Nouvel An : « Nous ne ménagerons aucun effort pour offrir au monde une édition excellente. » Le premier jour ouvrable après les vacances du Nouvel An, le président Xi a effectué une nouvelle visite sur le terrain pour inspecter les préparatifs des Jeux olympiques et paralympiques. Cela démontre pleinement la grande importance que la Chine accorde aux préparatifs et cela envoie trois messages clés à la communauté internationale.

Premièrement, la Chine honore sa parole. Le président Xi a souligné que la Chine s’engageait solennellement à faire en sorte que les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Beijing soient « un plein succès ». Pendant plus de six années depuis que Beijing a remporté la candidature pour accueillir les Jeux olympiques, la Chine s’est attachée à populariser les sports d’hiver vers le sud, l’ouest et l’est. Ainsi, de plus en plus de Chinois ont foulé les patinoires et les stations de ski, rendant les sports d’hiver populaires et atteignant l’objectif de « faire participer 300 millions de personnes aux sports d’hiver ». Le concept de Jeux olympiques « verts, inclusifs, ouverts et propres » a été efficacement mis en œuvre dans la construction des sites, l’organisation des événements et la fourniture de services pour les Jeux.

Deuxièmement, la Chine est prête. Après des années d’efforts, les préparatifs sont pratiquement terminés. En ce qui concerne l’organisation des événements, les épreuves tests « Experience Beijing » se sont achevées avec succès. Les 12 sites sportifs de Beijing, Yanqing et Zhangjiakou ont été construits et mis en service avec la certification de l’AGFIS. Le système de service et de soutien a été mis en place, couvrant le village olympique, les volontaires, le centre des médias, l’assistance médicale et les hôtels sous contrat.

Troisièmement, la Chine est confiante dans l’organisation de Jeux olympiques sûrs. Le Comité international olympique (CIO), le Comité international paralympique (CIP) et le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Beijing 2022 ont publié deux éditions des Playbooks de Beijing 2022. Conformément aux exigences des Playbooks, la partie chinoise optimise le processus de gestion en double circuit fermé par zone et par catégorie de participants, et applique strictement les protocoles sanitaires. La Chine prendra des mesures de prévention et de contrôle des épidémies ciblées et fondées sur la science, fera tout son possible pour prévenir les infections et garantir la santé et la sécurité de l’ensemble du personnel participant à Beijing 2022.

Dans son message du Nouvel An 2022, le président du CIO, Thomas Bach, a déclaré : « Nous attendons avec impatience des Jeux olympiques d’hiver Beijing 2022 couronnés de succès et nous sommes convaincus que nous organiserons des Jeux d’hiver sûrs et sécurisés pour tout le monde ». Le président de l’Association polonaise de ski (PZN), Apoloniusz Tajner, a déclaré que la Chine avait pris la bonne décision en appliquant des mesures strictes contre la COVID-19. Grâce à cela, a-t-il ajouté, « je me sentirai en sécurité pendant la compétition à Beijing. » Toutes ces déclarations reflètent la voix commune de la communauté internationale, qui attend avec impatience les Jeux de Beijing 2022, et la confiance de la communauté internationale dans l’organisation par la Chine de Jeux olympiques sûrs.

Le 4 février, la flamme olympique sera allumée pour la deuxième fois dans le Stade national, également connu sous le nom de « Nid d’oiseau ». Nous serons un bon hôte et ferons tout notre possible pour offrir au monde un événement olympique splendide, exceptionnel et extraordinaire, pour faire en sorte que tous les participants ressentent la douceur printanière et pour apporter plus de solidarité, de confiance et de force au monde.

Phoenix TV : Selon des reportages, les récentes protestations et manifestations au Kazakhstan, déclenchées par la flambée du prix du gaz de pétrole liquéfié, se sont transformées en troubles de masse à grande échelle et ont même conduit à des affrontements avec la police. Quel est le commentaire de la Chine à cet égard ?

Wang Wenbin : La Chine et le Kazakhstan sont des voisins, amis et des partenaires stratégiques globaux permanents. Pour la Chine, ce qui se passe au Kazakhstan relève de ses affaires intérieures. Nous sommes convaincus que les autorités kazakhes pourront résoudre correctement la question. Nous espérons que la situation pourra se stabiliser le plus rapidement possible et que l’ordre social normal pourra être rétabli.

Agence de presse Xinhua : Le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi vient de se rendre en Érythrée. Pourquoi l’Érythrée est-elle la première étape de sa première tournée de la nouvelle année ? Quels sont les principaux résultats obtenus ?

Wang Wenbin : Les ministres des Affaires étrangères se rendent en Afrique pour leur première visite à l’étranger de l’année. C’est une belle tradition de la diplomatie chinoise qui perdure depuis 32 ans. Cela met en évidence la solidarité et la coopération entre la Chine et l’Afrique, et montre que la Chine est toujours aux côtés des autres pays en développement. Le choix de l’Érythrée comme première étape de la visite reflète l’importance que la Chine attache à ses relations et à son amitié traditionnelle avec ce pays. Le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a rencontré le président Isaias Afwerki et s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères Osman Saleh. Les deux parties ont également signé et publié une déclaration conjointe des ministres des Affaires étrangères de l’État d’Érythrée et de la République populaire de Chine.

La visite a donné des résultats dans les trois dimensions suivantes. Premièrement, l’élévation du statut des relations bilatérales. Les deux chefs d’État ont pris la décision politique majeure d’élever la relation Chine-Érythrée au niveau de partenariat stratégique, ce qui répond aux intérêts fondamentaux et à long terme des deux pays et des deux peuples et ouvre des perspectives plus larges pour la coopération entre les deux parties. Deuxièmement, l’approfondissement de l’amitié traditionnelle. La Chine et l’Érythrée se soutiendront plus fermement sur les questions touchant aux intérêts fondamentaux et aux préoccupations majeures de chacune, et renforceront la coordination et la coopération sur les affaires internationales et multilatérales. Les deux parties défendront le multilatéralisme, rejetteront l’intimidation et la politique du plus fort, s’opposeront à l’ingérence dans les affaires intérieures des autres pays au nom de la démocratie et des droits de l’homme, et défendront conjointement les droits et intérêts légitimes des pays en développement. Troisièmement, l’identification de l’orientation de la coopération pragmatique. Les deux parties ont convenu de faire des efforts conjoints pour mettre en œuvre les résultats de la 8e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC). La Chine est prête à aider l’Érythrée à améliorer sa capacité autonome de développement et à accélérer son industrialisation. La partie érythréenne a réfuté le soi-disant « piège chinois de la dette », a souligné que la Chine ne s’est jamais immiscée dans les affaires intérieures d’autrui et est un véritable partenaire de développement indispensable à l’Afrique, et a exprimé l’espoir que la Chine joue un rôle plus important dans le processus de paix et de développement de l’Afrique.

Les deux parties ont également échangé leurs points de vue sur la situation de la Corne de l’Afrique et ont exprimé leur opposition aux actes de forces non régionales consistant à créer des troubles et des conflits et à saper la paix et la stabilité régionales. En tant qu’amie sincère et partenaire fiable des pays africains, la Chine est prête à jouer un rôle constructif dans les efforts des pays régionaux pour instaurer la paix et la sécurité dans la région, libérer le potentiel de développement et améliorer la gouvernance.

AFP : L’Organisation du traité de sécurité collective a déclaré aujourd’hui qu’elle allait envoyer des forces de maintien de la paix pour stabiliser la situation au Kazakhstan. La Chine a-t-elle un commentaire à faire à ce sujet ?

Wang Wenbin : Je viens d’exposer la position de la Chine sur cette question. Nous espérons que la situation au Kazakhstan se stabilisera dès que possible et que l’ordre social normal sera rétabli.

Bloomberg : Les États-Unis et la Lituanie ont convenu de coopérer sur les moyens de contrer ce qu’ils appellent la « coercition économique » de la Chine. En outre, Taïwan s’est engagé à créer un fonds de 200 millions de dollars américains pour investir en Lituanie et ouvrir son marché à ce pays. Le Ministère des Affaires étrangères a-t-il un commentaire à faire ? Pour en revenir au Kazakhstan, la Chine soutient-elle les efforts de l’OTSC et envisage-t-elle sa propre contribution à ces efforts ?

Wang Wenbin : Vous venez de mentionner la « coercition ». La première chose que je veux vous dire, c’est que les États-Unis fabriquent des mensonges pour créer des histoires avec les questions liées au Xinjiang et font pression sur les multinationales pour qu’elles prennent parti. Ce n’est rien d’autre que de la diplomatie coercitive. Les tenants et aboutissants des questions liées à Taïwan de la part de la Lituanie sont très clairs. Les États-Unis n’ont cessé de défendre les propos et actes erronés de la Lituanie, consistant à créer la fausse impression d’« une Chine, un Taïwan », et ont essayé de former une clique qui enhardit les forces sécessionnistes pour l’« indépendance de Taïwan ». Ces actes révèlent une fois de plus la tentative des États-Unis d’utiliser Taïwan pour contenir la Chine, ce qui ne fera que ternir leur image internationale et sera contre-productif.

Nous demandons instamment à la partie américaine de respecter scrupuleusement le principe d’une seule Chine et les stipulations des trois communiqués conjoints Chine-États-Unis. Nous adressons également un avertissement sévère aux autorités de Taïwan : la « diplomatie du dollar » ne peut pas changer la tendance selon laquelle les forces sécessionnistes de Taïwan sont condamnées à s’effondrer, et la sollicitation d’un soutien étranger pour rechercher l’« indépendance de Taïwan » s’avérera une impasse.

Pour ce qui est de votre deuxième question, j’ai exposé à maintes reprises la position de la Chine. Nous espérons que la situation se stabilisera rapidement et que l’ordre public sera rétabli.

AFP : Un certain nombre de politiciens américains ont critiqué Tesla pour avoir récemment ouvert une salle d’exposition au Xinjiang et ont accusé l’entreprise d’ignorer ou de soutenir les violations des droits humains dans la région. Quel est le point de vue de la Chine à cet égard ?

Wang Wenbin : J’ai remarqué que la partie américaine prétend que personne ne doit « fermer les yeux sur ce qui se passe au Xinjiang ». Depuis décembre 2018, plus de 2 000 experts, universitaires, journalistes et diplomates de plus de 100 pays et régions se sont rendus au Xinjiang et y ont constaté la stabilité sociale, la prospérité économique, l’harmonie ethnique et les réalisations en matière de développement. Pourquoi les États-Unis ont-ils fermé les yeux sur cela ?

Lors des réunions des 46e, 47e et 48e sessions du Conseil des droits de l’homme des Nations unies et de la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies l’année dernière, près de 100 pays se sont prononcés en faveur de la position de la Chine sur les questions liées au Xinjiang, et se sont opposés aux accusations injustifiées contre la Chine pour des motifs politiques et sur la base de la désinformation. Pourquoi les États-Unis ont-ils fermé les yeux sur cela ?

Pendant un certain temps, des médias et des universitaires de nombreux pays, dont la France, la Russie, la Suède, le Danemark, la Norvège, la Suisse, les États-Unis, le Japon, Singapour, l’Australie, le Brésil et l’Afrique du Sud ont écrit que les soi-disant « travail forcé » et « génocide » au Xinjiang sont de purs mensonges fabriqués sur la base de préjugés et d’hostilité contre la Chine. L’objectif n’est pas de protéger les droits de l’homme, mais de supprimer et de contenir la Chine et de saper l’unité interethnique, la stabilité et le développement au Xinjiang. Pourquoi les États-Unis ont-ils fermé les yeux sur cela ?

Tout en fermant les yeux sur de tels faits et la vérité, les États-Unis ont imposé de prétendues sanctions au Xinjiang sur la base de mensonges longtemps démystifiés par des faits. Ceci a une fois de plus mis à nu leur véritable intention de contraindre économiquement et de supprimer politiquement la Chine au nom des droits de l’homme. La vérité est éternelle et la justice finira par l’emporter. En inventant des mensonges sur le Xinjiang, les États-Unis aident le monde à percer à jour leur masque de « protecteur des droits de l’homme » et à accélérer la faillite de leur image de « défenseur des droits de l’homme ».

Shenzhen TV : Le 4 janvier, des informations du China State Railway Group ont révélé que les trains de fret Chine-Europe ont effectué 15 000 voyages et transporté 1,46 million de conteneurs équivalent vingt pieds (EVP) en 2021, soit une hausse de 22 % et 29 %, respectivement, en glissement annuel. C’est la deuxième année consécutive que les trains de fret Chine-Europe ont effectué plus de 10 000 voyages dans un contexte caractérisé par une situation économique grave à l’échelle mondiale et une accélération de la propagation de la pandémie de COVID-19. Avez-vous des commentaires et des informations supplémentaires à ce sujet ?

Wang Wenbin : J’ai également pris note des dernières données que vous avez mentionnées et je me sens inspiré et encouragé. En 2021, le service de fret ferroviaire Chine-Europe a continué de connaître une croissance accélérée en dépit d’une tendance à la baisse, établissant de nouveaux records. Avec un service logistique stable, fiable et efficace, les trains de fret Chine-Europe soutiennent fortement l’artère des chaînes d’approvisionnement et industrielles mondiales et la ligne vitale pour la livraison des fournitures de prévention et de contrôle des épidémies. Ils ont fait preuve de résilience et de sens des responsabilités, et ont envoyé un message de confiance et de force.

Les trains de fret Chine-Europe ouvrent la voie à des résultats gagnant-gagnant en faisant correspondre l’offre à la demande et en tirant parti de la complémentarité. Les trains de fret Chine-Europe comptent désormais 78 itinéraires de fret desservant 180 villes dans 23 pays européens. Ils expédient plus de 50 000 types de marchandises qui sont livrées dans toute l’Eurasie via le réseau logistique. Les pays et les régions situés le long de ces itinéraires sont plus actifs que jamais pour y participer. Tout en offrant des opportunités commerciales à des dizaines de milliers d’entreprises chinoises et étrangères et des avantages à des centaines de millions de personnes, les trains de fret ont également stimulé le développement et la prospérité de l’« économie des ports » et de l’« économie de plaque tournante », ont permis aux pays situés le long des itinéraires de partager les dividendes de l’énorme marché chinois et ont amplifié l’élan de leur développement économique. 

Les trains de fret Chine-Europe offrent une ligne vitale pour la lutte solidaire contre la COVID-19. Alors que la pandémie a porté un coup aux transports maritimes et aériens internationaux, les trains de fret Chine-Europe ont fonctionné pendant 20 mois consécutifs de manière stable et sûre, avec plus de 1 000 voyages effectués par mois. Cela a permis de garantir la stabilité et la fluidité des chaînes industrielles et d’approvisionnement internationales. La Chine a donné la priorité à l’expédition de fournitures antiépidémiques dans le service de fret Chine-Europe, avec des mesures préférentielles sur l’acceptation du transport, le chargement et le transport par remorques de fret. À la fin du mois de novembre 2021, les trains de fret Chine-Europe ont expédié 13,43 millions de pièces de matériel antiépidémique pesant un total de 103 000 tonnes, contribuant ainsi positivement à la coopération internationale contre la pandémie. Les pays situés le long de ces itinéraires saluent le sens des responsabilités de la Chine. 

Les trains de fret Chine-Europe servent de pont d’amitié pour l’ouverture et la coopération. En tant que moyen de transport intercontinental, à fort volume, en tout temps, écologique et à faible émission de carbone, le succès des trains de fret Chine-Europe est un résultat positif des efforts de toutes les parties visant à poursuivre un développement mondial plus robuste, plus écologique et plus équilibré, et à construire une communauté mondiale de développement avec un avenir partagé. Au cours de la dernière décennie, la ville allemande de Duisbourg, qui est la première destination finale des trains de fret Chine-Europe, a vu un grand nombre d’entreprises chinoises investir, opérer et se développer vigoureusement dans le pays. C’est pourquoi le maire de Duisbourg, Sören Link, l’a surnommée la ville chinoise de l’Allemagne. Il y a peu, la compagnie ferroviaire allemande Deutsche Bahn AG a ouvert une nouvelle filiale à Shanghai, qui s’est engagée à accroître le fret ferroviaire entre la Chine et l’Europe. Un nombre croissant d’acteurs ont rejoint la coopération gagnant-gagnant dans le cadre des trains de fret Chine-Europe.

En tant que lien important de la coopération dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » (BRI), les trains de fret Chine-Europe ont renversé la tendance pour atteindre la croissance et un fonctionnement sûr et stable, ce qui démontre la forte vitalité et l’attrait de la BRI. La Chine se félicite de la participation de davantage de partenaires et est prête à travailler avec toutes les parties pour profiter des opportunités offertes par les trains de fret Chine-Europe, poursuivre conjointement le développement de haute qualité de la BRI et contribuer davantage à la reprise durable de l’économie mondiale.

CNR : Selon des sources, les représentants permanents auprès de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et des fonctionnaires du Secrétariat général de l’OCI ont récemment effectué une visite virtuelle au Xinjiang. Pourriez-vous nous donner plus de détails ?

Wang Wenbin : Le 5 janvier, plus de 40 personnes, dont les représentants permanents auprès de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et des diplomates de 36 pays, ainsi que des fonctionnaires du Secrétariat général de l’OCI, ont effectué une visite virtuelle au Xinjiang. Erkin Tuniyaz, président par intérim de la Région autonome ouïghoure du Xinjiang, a assisté à l’événement et a eu des échanges avec la délégation. La délégation a effectué une visite virtuelle de lieux tels que le Grand Bazar international, l’Institut islamique du Xinjiang, une mosquée, un quartier résidentiel et un jardin d’enfants, et a eu des échanges francs avec des stagiaires diplômés de centres d’enseignement et de formation professionnels et des travailleurs migrants, ce qui lui a permis d’acquérir une connaissance approfondie de la situation au Xinjiang, qui jouit d’un développement économique, d’une stabilité sociale, d’une solidarité interethnique et d’une harmonie religieuse. Les membres de la délégation ont déclaré que les réalisations du développement du Xinjiang sont remarquables et que les personnes de tous les groupes ethniques mènent une vie heureuse et vivent dans la solidarité et l’harmonie. La liberté de croyance religieuse et tous les droits des musulmans ont été pleinement protégés. Les citoyens de toutes les minorités ethniques, y compris les Ouïghours, jouissent pleinement et exercent des droits civils égaux, et participent activement à la gouvernance de l’État et de la région du Xinjiang.

Ces dernières années, deux délégations de l’OCI ont visité le Xinjiang. Cette fois-ci, après la visite virtuelle, l’OCI s’est à nouveau exprimée d’une voix objective et juste sur les questions liées au Xinjiang. Cela démontre pleinement que le monde islamique a l’œil vif. Les mensonges de certains pays occidentaux sur le Xinjiang ne peuvent dissimuler les faits et la vérité, à savoir que le Xinjiang jouit de la stabilité et de la tranquillité, du développement et de la prospérité, ainsi que de la solidarité interethnique et de l’harmonie religieuse. Les amis de tous les pays sont les bienvenus pour visiter le Xinjiang par différents moyens, y compris des visites virtuelles et en personne, afin de ressentir le charme de cet endroit merveilleux.

MASTV : Les dirigeants des cinq États dotés d’armes nucléaires ont publié l’autre jour une déclaration conjointe sur la prévention de la guerre nucléaire, ce qui a reçu un accueil chaleureux de la part de la communauté internationale. Certains experts et universitaires américains ont déclaré que, si les cinq États conviennent qu’« une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée », il est logique que les États-Unis renoncent à l’utilisation en premier des armes nucléaires. L’administration Biden devrait s’engager à « ne jamais utiliser les armes nucléaires en premier ». Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Nous avons pris note des reportages concernés. La Chine est le seul des cinq États dotés d’armes nucléaires à s’être engagé à ne pas utiliser les armes nucléaires en premier. Cette politique joue un rôle crucial dans la réduction des risques nucléaires et la prévention d’une guerre nucléaire, ce qui est largement reconnu et salué par les États non dotés d’armes nucléaires. La Chine espère que les cinq États pourront, sur la base de la déclaration conjointe pour prévenir la guerre nucléaire, renoncer aux politiques de dissuasion nucléaire fondées sur le recours en premier aux armes nucléaires, s’engager à ne pas recourir en premier aux armes nucléaires les uns contre les autres et conclure des instruments juridiques internationaux par la négociation. La Chine continuera à déployer des efforts actifs à cet égard.

La communauté internationale espère que cette déclaration conjointe pourra avoir une influence positive sur l’examen de la posture nucléaire des États-Unis. Nous espérons que le gouvernement américain tiendra compte de l’appel lancé dans le pays et à l’étranger, diminuera réellement le rôle des armes nucléaires dans les politiques de sécurité nationale, fera preuve de retenue dans la construction et le déploiement de capacités stratégiques et adoptera la politique de non-recours en premier aux armes nucléaires. Dans le même temps, nous espérons que certains alliés des États-Unis suivront les attentes de la communauté internationale et soutiendront activement plutôt que d’entraver avec véhémence l’adoption de cette politique par les États-Unis.  

Reuters : Samedi, l’Indonésie a annoncé une interdiction des exportations de charbon pour le mois de janvier. Le Japon a exhorté l’Indonésie à lever cette interdiction. La Chine a-t-elle contacté l’Indonésie au sujet de cette interdiction et quel est le point de vue de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Je ne suis pas au courant de la situation que vous avez mentionnée. Je vous renvoie aux autorités compétentes.

China Daily : Le 5 janvier, les gouvernements chinois et marocain ont signé un plan de coopération sur l’Initiative « la Ceinture et la Route ». Le gouvernement marocain a déclaré que ce plan vise à favoriser la coopération dans les infrastructures, le commerce, les investissements, l’industrie, l’agriculture et dans d’autres domaines. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Le 5 janvier, Ning Jizhe, chef adjoint de la Commission nationale pour le développement et la réforme (NDRC), et le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita ont signé le plan de coopération entre le gouvernement de la République populaire de Chine et le gouvernement du Royaume du Maroc sur la promotion conjointe de l’Initiative « la Ceinture et la Route » (BRI). Le Maroc est le premier pays d’Afrique du Nord à signer un plan de coopération sur la BRI avec la Chine. La signature du document approfondira constamment la coopération bilatérale dans les domaines des infrastructures, de l’économie, du commerce et de l’investissement et favorisera la synergie des stratégies de développement des deux pays.

Sous la direction du président Xi Jinping et du roi du Maroc Mohammed VI, le partenariat stratégique entre la Chine et le Maroc a enregistré des progrès considérables ces dernières années, comme en témoignent les résultats fructueux de la coopération pragmatique dans divers domaines. Profitant de l’occasion de la signature du plan de coopération, la Chine est prête à travailler avec le Maroc pour mettre en œuvre le consensus atteint par les deux chefs d’État, étendre la coopération pragmatique, et faire en sorte que la coopération de haute qualité dans le cadre de la BRI donne des résultats solides en Asie de l’Ouest et en Afrique du Nord, afin d’apporter des avantages aux peuples de Chine, du Maroc et d’autres pays de la région.

AFP : La RPDC a confirmé aujourd’hui avoir testé avec succès un missile hypersonique cette semaine. La Chine a-t-elle un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Nous avons pris note des reportages concernés et des développements récents sur tous les aspects de la situation dans la péninsule coréenne. Nous espérons que toutes les parties concernées garderont à l’esprit l’intérêt général, parleront et agiront avec prudence, adhéreront à la bonne direction du dialogue et de la consultation, et travailleront ensemble pour promouvoir le règlement politique de la question de la péninsule coréenne.

The Paper : Tadashi Yanai, le fondateur de la marque de vêtements japonaise Uniqlo, a déclaré dans une interview que l’entreprise refusait de répondre à la question de savoir si elle utiliserait le coton du Xinjiang, parce qu’elle veut être neutre entre la Chine et les États-Unis. L’approche américaine est de forcer les entreprises à prêter allégeance, mais cette entreprise ne jouera pas à ce jeu. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Pendant un certain temps, les États-Unis ont continué à répandre des rumeurs pour créer des histoires avec les questions liées au Xinjiang. En substance, les États-Unis tentent d’entraver le développement de la Chine et de saper la prospérité et la stabilité du Xinjiang. Les États-Unis obligent les entreprises multinationales à prendre parti et à leur prêter allégeance, ce qui est une coercition politique pure et simple et viole complètement les règles du marché et l’éthique des affaires. Cela nuit non seulement à leurs propres intérêts et à leur crédibilité, mais compromet également la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales et perturbe l’ordre commercial international.

Le coton du Xinjiang est blanc et de haute qualité, et les habitants du Xinjiang sont travailleurs et capables. Nous sommes convaincus que de plus en plus d’entreprises seront capables de distinguer le bien du mal, d’éliminer les perturbations des pressions politiques et de prendre des décisions commerciales indépendantes.

Global Times : Récemment, le Consulat général de Chine à Sydney et le Comité olympique australien (AOC) ont co-organisé un compte à rebours en ligne d’un mois avant les Jeux olympiques d’hiver de Beijing 2022 sur le thème « Jeux olympiques d’hiver de Beijing : Ensemble pour un avenir partagé ». Le directeur général de l’AOC et le chef de la délégation australienne ont déclaré lors de l’événement que les préparatifs de la Chine pour les Jeux étaient extraordinaires. L’équipe australienne est impatiente d’assister aux Jeux olympiques d’hiver de Beijing et de découvrir la culture chinoise. Ils souhaitent que les Jeux soient couronnés de succès. Avez-vous des commentaires à faire ?

Wang Wenbin : Récemment, le Comité d’organisation des Jeux olympiques d’hiver, le Comité olympique et d’autres départements concernés de Chine et d’Australie ont organisé avec succès un événement sur le thème « Jeux olympiques d’hiver de Beijing : Ensemble pour un avenir partagé », exprimant leurs attentes et leur soutien pour les Jeux olympiques d’hiver de Beijing, ce qui a renforcé la compréhension mutuelle et l’amitié entre les deux peuples et les divers milieux sociaux dans les deux pays.

Nous avons noté que des athlètes et des personnalités de tous horizons dans de nombreux pays ont exprimé leur soutien et leurs attentes pour les Jeux olympiques d’hiver de Beijing. Les préparatifs des Jeux olympiques d’hiver de Beijing progressent de manière ordonnée et efficace, et les résultats sont évidents pour tous. Nous, à la lumière de l’esprit de paix, d’amitié et de solidarité, continuerons d’assurer des préparatifs et des services de haut niveau pour les Jeux, offrirons au monde une édition excellente, renforcerons la compréhension mutuelle et promouvrons l’amitié entre les peuples de tous les pays.

Hubei Media Group : Un an après l’assaut du Capitole, intervenu le 6 janvier 2021, malgré la situation chaotique de leur propre démocratie, les États-Unis ont convoqué le « Sommet pour la démocratie » et colportent la démocratie américaine à travers le monde. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : La prise d’assaut du Capitole il y a un an a choqué le monde et fait réfléchir les gens. Un récent sondage par NPR révèle que 64% des Américains pensent que la démocratie américaine est « en crise et risque d’échouer ». Une enquête menée par Pew montre que 57% des personnes interrogées au niveau international et 72% des Américains pensent que la démocratie aux États-Unis n’est pas un bon exemple à suivre pour les autres. Un sondage publié par la Harvard Kennedy School indique que seulement 7 % des jeunes Américains considèrent les États-Unis comme une « démocratie saine » et que plus d’un tiers pensent qu’ils pourraient assister à une deuxième guerre civile américaine au cours de leur vie. Ces chiffres révèlent la préoccupation commune et la forte méfiance du peuple américain et de la communauté internationale à l’égard de la démocratie américaine.

La démocratie américaine est en proie à des problèmes et le « moment de Kaboul », avec le retrait précipité des troupes américaines d’Afghanistan, a mis davantage à nu les graves dommages causés par l’imposition de la démocratie américaine à d’autres. Cependant, alors qu’il est inimaginable que les États-Unis n’aient pas compris la leçon, ils se présentent toujours comme un leader de la démocratie. Ils ont accueilli le soi-disant « Sommet pour la démocratie » pour servir leurs propres intérêts égoïstes au prix de la division et de la confrontation dans le monde. Cela a été critiqué et rejeté par la communauté internationale et a pris fin à la hâte.

La démocratie est la valeur commune de l’humanité, pas un outil de manipulation politique. Aucune démocratie n’est supérieure aux autres et aucun modèle démocratique ne convient à tous les scénarios. L’exploration d’une voie vers la démocratie par le peuple d’un pays à la lumière des réalités nationales est la seule bonne façon d’atteindre et de développer la démocratie. Étiqueter, politiser et transformer en arme la démocratie n’est pas un grand spectacle, mais un petit tour. Cela ne fera que révéler au monde entier leur visage hideux de recherche d’hégémonie au nom de la démocratie.

Les États-Unis devraient mettre de côté l’orgueil et les préjugés, abandonner l’égoïsme et l’hégémonie et faire face à leur propre « déficit démocratique ». Ils doivent respecter le droit de tous les pays à explorer et développer des voies vers la démocratie adaptée à leurs conditions nationales, réparer l’acte erroné consistant à imposer la démocratie américaine à d’autres pays et mettre fin à la pratique dangereuse consistant à utiliser la démocratie comme prétexte pour créer la division et la confrontation.

La Chine est prête à travailler avec toutes les parties pour défendre le véritable esprit démocratique, boycotter les actes pseudo-démocratiques et antidémocratiques et promouvoir une plus grande démocratie dans les relations internationales, afin que la démocratie ne soit plus instrumentalisée pour diviser le monde.


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