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Conférence de presse du 10 mai 2022 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian

2022-05-10 20:45

Reuters : De nombreux reportages ont noté que le site Web du Département d’État américain a récemment mis à jour sa page sur les relations entre les États-Unis et Taïwan, en supprimant des expressions telles que « Taïwan fait partie de la Chine » et « Les États-Unis ne soutiennent pas l’indépendance de Taïwan ». Le Ministère des Affaires étrangères a-t-il un commentaire à faire à ce sujet ?

Zhao Lijian : Il n’y a qu’une seule Chine dans le monde. Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois. Le gouvernement de la RPC est l’unique gouvernement légal représentant toute la Chine. Il s’agit du consensus de la communauté internationale et d’une norme universellement reconnue régissant les relations internationales. L’histoire ne tolère aucune falsification, les faits ne peuvent être niés et le bien et le mal ne doivent pas être déformés. Les États-Unis ont pris des engagements solennels sur la question de Taïwan et le principe d’une seule Chine dans les trois communiqués conjoints Chine-États-Unis. La récente modification de la fiche d’information par les États-Unis est une astuce visant à obscurcir et à vider de sa substance le principe d’une seule Chine. Une telle manipulation politique de la question de Taïwan et la tentative de modifier le statu quo dans le détroit de Taïwan seront douloureuses pour les États-Unis eux-mêmes.

Les États-Unis devraient respecter le principe d’une seule Chine et les stipulations des trois communiqués conjoints, honorer les engagements politiques qu’ils ont pris envers la Chine sur la question de Taïwan, et mettre en œuvre la déclaration du président Biden selon laquelle les États-Unis ne soutiennent pas l’« indépendance de Taïwan » par des actions réelles. Ils doivent cesser de s’engager dans la manipulation politique en se servant des questions liées à Taïwan et de contenir la Chine avec la question de Taïwan.

China Daily : Le 9 mai, les ministres des Affaires étrangères du G7 et le haut représentant de l’Union européenne ont publié une déclaration exprimant leur « grave préoccupation » à l’égard de l’élection du chef de l’exécutif de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong pour le sixième mandat. Quel est le commentaire de la Chine ? 

Zhao Lijian : Certains pays et organisations occidentaux se sont ligués pour dénigrer de manière malveillante l’élection du chef de l’exécutif de la RAS de Hong Kong et s’ingérer de manière flagrante dans les affaires intérieures de la Chine. La Chine rejette et condamne fermement ces agissements. 

L’élection, qui vient de s’achever, du chef de l’exécutif de la RAS de Hong Kong pour le sixième mandat est un nouvel exemple de mise en œuvre réussie du nouveau système électoral dans la RAS de Hong Kong. Le processus électoral s’est déroulé de manière équitable et juste, conformément aux lois et règlements. Le résultat de l’élection est largement attendu et salué par la population. Il démontre pleinement la nouvelle vitalité de la pratique démocratique à Hong Kong et le véritable esprit démocratique. Certains pays, au mépris des faits concernant l’amélioration de la démocratie à Hong Kong et contre l’opinion publique majoritaire à Hong Kong en faveur de la solidarité et du progrès, se présentent comme des « maîtres » en matière de démocratie et font des remarques irresponsables sur l’élection démocratique dans la RAS et sur le haut degré d’autonomie, les droits de l’homme et la liberté de Hong Kong. En agissant ainsi, ils ne font que révéler leur hypocrisie, leur double standard et leurs complots visant à contenir la Chine en déstabilisant Hong Kong. 

Hong Kong est le Hong Kong de la Chine. Le type de système électoral et le choix de la voie démocratique relèvent purement des affaires intérieures de la Chine qui ne permettent aucune ingérence étrangère. Les pays et organisations concernés doivent respecter la souveraineté de la Chine, se conformer au droit international et aux normes fondamentales régissant les relations internationales, et cesser immédiatement de s’immiscer dans les affaires de Hong Kong et les autres affaires intérieures de la Chine, sous quelque forme que ce soit. Le gouvernement chinois est fermement résolu à appliquer intégralement et avec précision le principe « Un pays, deux systèmes » et à développer une démocratie saine adaptée à la réalité de Hong Kong. Aucune force extérieure ne peut parvenir à ses fins par la pression et le sabotage. Nous sommes convaincus que Hong Kong ouvrira une nouvelle perspective de bonne gouvernance et écrira un nouveau chapitre pour passer de la stabilité à la prospérité. 

Beijing Daily : Le 9 mai, le représentant spécial du président Xi Jinping, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi, a assisté au Sommet des Chefs d’État sur la sécheresse et la gestion durable des terres qui s’est tenu en Côte d’Ivoire et a prononcé un discours par liaison vidéo. Pourriez-vous nous donner plus d’informations à ce sujet ?

Zhao Lijian : Dans la nuit du 9 mai, le représentant spécial du président Xi Jinping, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi, a assisté et prononcé par vidéo préenregistrée un discours au Sommet des Chefs d’État sur la sécheresse et la gestion durable des terres. Il a exposé la proposition de la Chine sur la gouvernance mondiale de la sécheresse et de la désertification, et a présenté la pensée de Xi Jinping sur la civilisation écologique, l’Initiative pour le développement mondial, et les réalisations de la Chine en matière de lutte contre la désertification. Il a proposé que nous devions renforcer effectivement la coopération internationale, promouvoir avec détermination le développement vert et parfaire effectivement les règles internationales. Au nom de la Chine, il a également appelé toutes les parties à accroître leur soutien à l’Afrique et à travailler ensemble pour renforcer la lutte contre la sécheresse et la désertification, réaliser le développement durable et créer un monde plus propre et plus beau.

Les remarques du conseiller d’État Wang Yi ont été chaleureusement accueillies par tous les participants à la réunion, notamment les pays africains. Ils ont salué la coopération vigoureuse de la Chine avec l’Afrique et sa participation active à la gouvernance environnementale mondiale, admiré la réussite exemplaire de la Chine, qui est devenue l’un des premiers pays à atteindre la neutralité en matière de dégradation des sols, et exprimé leur espoir de voir la Chine jouer un rôle de premier plan dans le développement vert et bas carbone au niveau mondial.

Le sommet est le segment de haut niveau de la 15e session de la Conférence des parties (COP15) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification. Le sommet a adopté l’Appel d’Abidjan pour renforcer la gouvernance mondiale de la désertification avec une volonté politique et a soutenu la vision ambitieuse de toutes les parties pour la restauration des terres et la réponse à la sécheresse. La réunion était présidée par le président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, et les dirigeants de plus de 10 pays y ont participé et pris la parole.

CCTV : Le 9 mai, l’élection présidentielle a eu lieu aux Philippines. Les premiers résultats montrent que le candidat présidentiel Ferdinand Marcos Jr. et la candidate à la vice-présidence Sara Duterte Carpio sont sur le point de gagner. La Chine a-t-elle un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : La Chine félicite les Philippines pour le bon déroulement de l’élection présidentielle. Nous adressons également nos félicitations aux candidats arrivant en tête des suffrages. Nous espérons et croyons que les différentes forces politiques des Philippines continueront à travailler solidairement pour le renouveau et le développement national.

La Chine et les Philippines, séparées par un bras de mer, jouissent d’une amitié traditionnelle de longue date. Nous sommes de bons partenaires pour une coopération mutuellement bénéfique et des compagnons de voyage sur la voie du développement commun. Sous la direction stratégique de nos chefs d’État, les relations bilatérales n’ont cessé de s’améliorer. Ces relations florissantes ont apporté des avantages aux deux peuples et contribué à la paix et à la stabilité régionales. La Chine continuera à travailler avec les Philippines pour que les deux parties restent attachées au bon voisinage et à l’amitié, se concentrent sur la croissance post-COVID, étendent la coopération gagnant-gagnant et apportent plus d’avantages tangibles aux deux peuples.

Hubei Media Group : Récemment, le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Félix Plasencia, a critiqué la « diplomatie des sanctions » des États-Unis et a fermement condamné les actes hégémoniques américains. Quel est le commentaire de la Chine ?

Zhao Lijian : Nous avons pris note de la déclaration du ministre des Affaires étrangères, Félix Plasencia. La Chine est convaincue que les sanctions et les pressions n’obtiendront aucun soutien, mais qu’elles ne feront qu’infliger davantage de difficultés à l’économie et au bien-être du peuple vénézuéliens. La Chine s’oppose fermement aux sanctions unilatérales américaines et à la soi-disant « juridiction au bras long » sur le Venezuela. Nous soutenons toujours les efforts du Venezuela pour défendre la justice et nous opposer à l’hégémonie.

Les États-Unis n’ont cessé d’imposer des sanctions délibérées au mépris de l’égalité souveraine et d’autres principes fondamentaux du droit international et sans mandat de l’ONU. En agissant ainsi, ils cherchent à obtenir des intérêts géopolitiques et économiques pour sauvegarder leur propre hégémonie. Cela va à l’encontre des intérêts généraux de la communauté internationale, s’écarte de l’opinion publique dominante et constitue une grave violation du droit international. Au lieu de résoudre les problèmes, les fréquentes sanctions imposées par les États-Unis ont blessé des innocents et provoqué une série de désastres humanitaires. Le Venezuela n’est pas le seul pays à en souffrir. Les victimes qui subissent les conséquences directes des sanctions américaines comprennent également Cuba, la RPDC, le Myanmar, l’Iran et la Russie. Et de nombreux autres pays dans le monde sont victimes de sanctions secondaires. Toutes ces mesures ont également eu des effets négatifs sur l’ordre économique et financier mondial, ainsi que sur la sécurité énergétique et alimentaire mondiale, aggravant encore une économie mondiale déjà en difficulté. 

La tentative des États-Unis d’écraser d’autres pays et de déstabiliser le monde par la « diplomatie des sanctions » ne fera que nuire à leurs propres intérêts. Les États-Unis devraient immédiatement lever les sanctions illégales et unilatérales, et cesser les actes erronés d’ingérence dans les affaires intérieures des autres pays et de perturbation de la situation régionale. 

Phoenix TV : J’ai deux questions. Tout d’abord, nous avons noté que, selon des sources, l’UE et le Japon tiendront un sommet des dirigeants à Tokyo le 12 mai, et les deux parties établiront un plan pour une vaste coopération allant du commerce à la technologie et aux chaînes d’approvisionnement, dans le but de réduire leur dépendance vis-à-vis de la Chine. Avez-vous un commentaire à faire à ce sujet ? Deuxièmement, le secrétaire d’État cambodgien, Kao Kim Hourn, a déclaré le 6 mai que le président américain Joe Biden devrait passer plus de temps avec les dirigeants de l’Asie du Sud-Est lors du sommet qui se tiendra à Washington la semaine prochaine si son administration souhaite réellement renforcer les liens entre les États-Unis et la région. Il a ajouté que les dirigeants de l’ASEAN « devraient être traités avec respect et égalité ». Quel est le commentaire de la Chine ?

Zhao Lijian : En ce qui concerne votre première question, la Chine estime que la communication et la coopération concernées entre l’UE et le Japon devraient être propices à la stabilité et au développement régionaux, ainsi qu’à la stabilité et à la fluidité de la chaîne d’approvisionnement mondiale. Dans les circonstances actuelles, toutes les parties doivent rester unies, promouvoir l’ouverture et la coopération, et sauvegarder ensemble la stabilité du système économique mondial, de ses règles et de ses fondements. Nous devons poursuivre l’ouverture au lieu de l’isolement, et rechercher l’intégration plutôt que le découplage, afin d’œuvrer ensemble à la reprise régulière de l’économie mondiale. Je tiens également à souligner que le sommet UE-Japon est un sommet entre ces deux parties. Il ne faut pas créer des histoires au sujet de la Chine, et encore moins s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine.

En ce qui concerne votre deuxième question, nous avons noté que diverses parties ont remis en question la réelle intention des États-Unis d’accueillir le sommet États-Unis-ASEAN et la manière dont le sommet est planifié et organisé. Le monde est aujourd’hui confronté à un choix de l’époque entre la solidarité et la division, la coopération et la confrontation. Les voix de l’Asie doivent être entendues avec plus d’attention. La position de l’Asie doit être respectée. La sagesse de l’Asie doit être mise à profit. La Chine sera heureuse de voir les pays extérieurs à la région jouer un rôle positif et constructif dans la paix et le développement régionaux. Mais nous rejetons tout acte qui porte atteinte à la paix et à la stabilité régionales et qui sape la solidarité et la coopération régionales. Nous sommes prêts à travailler avec les nations de l’ASEAN pour défendre conjointement la solidarité et le rôle central de l’ASEAN, maintenir la bonne direction de la coopération en Asie de l’Est et promouvoir la paix, la stabilité et le développement régionaux.

Global Times : La réunion virtuelle de haut niveau du Groupe des amis de l’Initiative pour le développement mondial (IDM) s’est tenue hier. Des représentants de haut niveau des membres du Groupe des amis, le secrétaire général des Nations unies, et les responsables d’agences de développement des Nations unies ont participé à la réunion. Les États-Unis auraient exercé des pressions sur plusieurs agences de développement des Nations unies, en essayant d’empêcher leur participation. La Chine a-t-elle un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : Hier, la réunion virtuelle de haut niveau du Groupe des amis de l’Initiative pour le développement mondial s’est tenue avec succès au siège de l’ONU à New York. Le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, des représentants de haut niveau de plus de 50 États membres du Groupe des amis et des responsables d’importantes agences de développement des Nations unies ont assisté à la réunion. Toutes les parties ont parlé en termes élogieux du rôle positif de l’IDM dans la promotion de la mise en œuvre du Programme 2030 et du développement de tous les pays, en particulier des pays en développement. Elles sont également parvenues à un consensus important sur la coopération future dans le cadre de l’IDM. 

Les pressions exercées par les États-Unis sur les agences des Nations unies concernées que vous avez mentionnées ne sont qu’un nouvel exemple de la « diplomatie coercitive » à l’américaine. Tout en prétendant soutenir la coopération internationale pour le développement, les États-Unis jouent en fait des tours de passe-passe, perturbant et sapant les efforts de la communauté internationale pour promouvoir le développement durable. Cela montre que les États-Unis ne se soucient pas du développement des pays en développement, mais uniquement de leur hégémonie. La diplomatie coercitive ne peut pas changer la poursuite incessante d’un développement commun par les peuples de tous les pays, ni freiner la tendance historique à renforcer la coopération internationale pour le développement et à faire avancer conjointement la cause du développement de l’humanité. Nous demandons instamment aux États-Unis de bien comprendre la tendance de l’histoire et de faire davantage pour promouvoir le développement mondial et le bien-être des populations du monde entier. 

La Chine soutiendra, comme toujours, l’ONU dans la coordination des efforts de mise en œuvre du Programme 2030. Nous travaillerons activement avec la communauté internationale, y compris les agences de développement des Nations unies, pour faire avancer la mise en œuvre de l’IDM, et apporter des contributions à l’accélération de la mise en œuvre du Programme 2030. 

Shenzhen TV : Le secrétaire d’État adjoint américain Brian Nichols a déclaré le mois dernier que les États-Unis n’envisageaient pas d’inviter les dirigeants de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela au Sommet des Amériques qui se tiendra en juin à Los Angeles. Nous avons noté qu’en réponse, le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a déclaré lors de sa visite à Cuba qu’il demanderait au dirigeant américain de n’exclure aucun pays du Sommet. La Chine a-t-elle un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : J’ai pris note des reportages concernés. Le président López Obrador a eu raison. Je me demande si Cuba, le Nicaragua et le Venezuela ne sont pas des pays des Amériques. Le Sommet des Amériques ne doit pas être jaugé exclusivement selon les normes américaines, servir uniquement les intérêts américains ou être réduit à un « Sommet des États-Unis d’Amérique ».

L’année prochaine marquera le 200e anniversaire de l’énonciation de la doctrine Monroe. Au cours des deux derniers siècles, les États-Unis ont parlé de « l’Amérique aux Américains ». Mais ce qu’ils ont fait montre que le terme « Américains » dans l’expression désigne uniquement le peuple des États-Unis d’Amérique. En considérant l’Amérique latine comme leur propre arrière-cour, les États-Unis ne se sont pas engagés à aider l’Amérique latine, mais l’ont intimidée gratuitement. Au lieu de faire profiter l’Amérique latine de leur propre développement et de leur prospérité, les États-Unis lui ont fait subir une exploitation gratuite, des sanctions délibérées, l’inflation, l’ingérence politique, le changement de régime, l’assassinat de personnalités politiques et même l’agression armée. Aujourd’hui encore, malgré l’opposition de la communauté internationale et des pays de la région, les États-Unis s’obstinent à maintenir des sanctions unilatérales et illégales contre certains pays d’Amérique latine. Tout cela va à l’encontre de la volonté des pays d’Amérique latine de se développer par la coopération avec d’autres pays. Les États-Unis manquent de respect fondamental envers les pays d’Amérique latine. 

Les États-Unis doivent respecter sincèrement la souveraineté et la dignité des pays d’Amérique latine et se conformer aux normes fondamentales régissant les relations internationales. Je tiens également à souligner que la doctrine Monroe n’a pas d’audience dans l’Amérique latine d’aujourd’hui, et que les États-Unis ne doivent pas s’attendre à la reproduire dans d’autres endroits du monde. 

Agence de presse Xinhua : Le gouvernement intérimaire de la Guinée a récemment annoncé un plan de transition de 39 mois. Quel est le commentaire de la Chine ?

Zhao Lijian : La Chine a pris note du plan de transition publié par la Guinée, qui constitue une étape clé dans la transition politique de la Guinée. La Chine appelle à la résolution des problèmes africains à la manière africaine par le peuple africain, et soutient toutes les parties en Guinée dans la poursuite du dialogue et dans le maintien d’une communication et d’une consultation amicales avec les organisations internationales et régionales, en particulier l’Union africaine et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest. Nous espérons également que la communauté internationale soutiendra pleinement la Guinée pour faire avancer la transition politique sans encombre. La Chine continuera à jouer un rôle positif à cet égard.

Agence de presse Yonhap : La cérémonie d’investiture du président de la République de Corée, Yoon Suk-yeol, a lieu aujourd’hui. Quels sont les attentes de la Chine et ses commentaires sur ses relations avec la République de Corée après l’entrée en fonction du nouveau gouvernement ? 

Zhao Lijian : La Chine adresse une fois de plus ses félicitations au président Yoon Suk-yeol pour son investiture officielle. Le représentant spécial du président Xi Jinping et vice-président Wang Qishan a conduit une délégation pour assister à la cérémonie d’investiture du président Yoon aujourd’hui et aura une réunion bilatérale avec lui.

La Chine et la République de Corée sont et resteront des voisins. Nous sommes également des partenaires de coopération importants l’un pour l’autre, avec des intérêts communs étendus. Cette année marque le 30e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays. La Chine est prête à travailler avec le nouveau gouvernement et les divers milieux de la République de Corée pour que le partenariat de coopération stratégique Chine-République de Corée continue à évoluer avec son temps, à franchir de nouvelles étapes et à apporter davantage de bénéfices aux deux pays et aux deux peuples, afin de promouvoir conjointement la paix, la stabilité et la prospérité régionales.

CNR : Selon des reportages, les forces de sécurité égyptiennes stationnées dans une station de pompage d’eau à l’est du canal de Suez, dans la péninsule du Sinaï, ont été attaquées le 8 mai, faisant au moins 11 morts. L’État islamique en a revendiqué la responsabilité. Quel est le commentaire de la Chine ?

Zhao Lijian : La Chine condamne fermement cette attaque terroriste. La Chine et l’Égypte sont des partenaires stratégiques globaux. La Chine soutient fermement les efforts de l’Égypte dans la lutte contre le terrorisme et le maintien de la stabilité nationale.

Bloomberg : La violence a de nouveau éclaté au Sri Lanka après la démission du Premier ministre. Les reportages des médias locaux indiquent que les manifestants ont pris pour cibles les maisons et les propriétés des législateurs du parti au pouvoir. Le Ministère des Affaires étrangères a-t-il un commentaire à faire sur la situation au Sri Lanka ?

Zhao Lijian : Le 9 mai, des bains de sang et des conflits ont eu lieu à Colombo, la capitale du Sri Lanka, et dans d’autres endroits, faisant des victimes relativement nombreuses. Jusqu’à présent, la police sri-lankaise a imposé le couvre-feu. La partie chinoise suit de près l’évolution de la situation. Nous pensons qu’avec les efforts conjoints des divers milieux du Sri Lanka, le pays retrouvera la paix et la stabilité le plus rapidement possible.

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