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Conférence de presse du 13 juin 2022 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin

2022-06-13 23:55

Phoenix TV : Les récents commentaires sur le Prophète Mohammed par Nupur Sharma, porte-parole du parti indien Bharatiya Janata Party (BJP), ont provoqué l’indignation chez les musulmans indiens et dans le monde islamique. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Nous avons pris note des informations pertinentes et nous espérons que la situation sera résolue de manière appropriée. La Chine préconise toujours que les différentes civilisations et religions doivent se respecter et vivre ensemble sur un pied d’égalité. Il est toujours important de se débarrasser de l’orgueil et des préjugés, de mieux comprendre les différences entre sa propre civilisation et les autres civilisations, et de favoriser les échanges, le dialogue et la coexistence harmonieuse entre différentes civilisations.

China Daily : Selon les reportages, la ministre canadienne de la Défense, Anita Anand, a déclaré lors du Shangri-La Dialogue que les interceptions des avions canadiens par la partie chinoise sont peu professionnelles et très préoccupantes. La partie canadienne doit assurer la sécurité de ses pilotes, surtout ils ne font qu’exécuter les missions l’ONU concernant la résolution de sanctions contre la Corée du Nord. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Les propos de la partie canadienne semblent correspondre à un dicton chinois : C’est le bourreau qui accuse la victime.

C’est un fait fondamental que des avions militaires canadiens ont parcouru des milliers de kilomètres pour se rapprocher de la Chine et la perturber, et non l’inverse. C’est la Chine, et non le Canada, qui se sent menacée.

La partie canadienne affirme que ses avions « exécutaient les missions selon la résolution de sanctions l’ONU contre la Corée du Nord », mais aucune des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité n’oblige un pays à déployer ses forces pour exécuter des opérations de surveillance dans l’espace maritime ou aérien sous la juridiction d’un autre pays. L’acte des avions canadiens n’est rien d’autre qu’une provocation contre un pays souverain.

La partie canadienne a affirmé que les interceptions par l’avion chinois n’étaient pas professionnelles. En fait, les avions canadiens se sont approchés répétitivement de l’espace aérien de la Chine et se sont livrés à de fréquentes provocations rapprochées de grande envergure et dans les va-et-vient. La zone où les avions militaires canadiens ont mené ces activités abrite un réseau dense d’itinéraires de l’aviation civile, ce qui signifie que les activités de la partie canadienne perturbent gravement l’ordre et la sécurité de l’aviation civile. C’est l’acte de la partie canadienne qui était à la fois non professionnel et dangereux. Malgré cela, la partie chinoise a fait preuve d’une retenue maximale tout au long de cette affaire et a géré la situation de manière professionnelle et sûre, tout en empêchant l’aggravation de la situation.

Nous exhortons la partie canadienne à respecter les faits objectifs, à ne pas abuser de la retenue de la Chine, d’arrêter immédiatement de diffuser de fausses informations et de cesser immédiatement tout acte mettant en danger la souveraineté et la sécurité nationales de la Chine au nom de la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.

TASS : Selon les informations, le secrétaire américain à la Défense a déclaré samedi dernier à Singapour que les États-Unis respecteront la politique d’une seule Chine et ne soutiendront pas l’indépendance de Taïwan. Cela signifie-t-il qu’il y a eu récemment un changement positif dans la position américaine sur la question de Taïwan ? Ou cela signifie-t-il que la partie américaine n’a toujours pas pris de mesures concrètes ?

Wang Wenbin : J’ai noté que le secrétaire américain à la Défense, Lloyd J. Austin, a déclaré dans ses remarques lors du Shangri-La Dialogue que la Chine avait adopté une approche plus coercitive et agressive à l’égard de ses revendications territoriales en mer de Chine orientale et en mer de Chine méridionale, et les enjeux sont particulièrement importants dans le détroit de Taïwan. Il a également déclaré que les États-Unis s’attachent toujours à la politique d’une seule Chine. La délégation chinoise présente à l’événement a répondu aux remarques de M. Austin. Je tiens à souligner que la diffusion répétée de fausses informations par la partie américaine pour salir la Chine ne font que révéler davantage leur mauvaise intention de semer la discorde et leur véritable nature de pratiquer l’hégémonisme et de la politique du plus fort.

La plus grande menace pour la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan ne vient pas d’ailleurs, mais des activités séparatistes obstinées des forces de « l’indépendance de Taïwan » et de la connivence et du soutien des États-Unis accordés à ces activités. Ce sont toujours les États-Unis qui cherchent à obscurcir et à évincer le principe d’une seule Chine et à revenir sur leurs engagements. Ce sont toujours les États-Unis qui assouplissent les restrictions sur les interactions officielles entre les États-Unis et Taïwan et augmentent les ventes d’armes à Taïwan en termes qualitatifs et quantitatifs. Ce sont toujours les États-Unis qui aident Taïwan à élargir le soi-disant « espace international » et agissent même ouvertement pour soutenir Taïwan dans le « renforcement » de ses soi-disant « relations diplomatiques ». Quel pourrait être le but des États-Unis pour ces actions autre que d’envoyer de mauvais signaux aux forces des indépendantistes de Taïwan et de compromettre la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan ?

Les États-Unis sont également le principal « moteur » qui alimente la militarisation en Asie-Pacifique. Les États-Unis ont régulièrement déployé des avions militaires et des navires de guerre dans la mer de Chine méridionale et afin de mener des missions, leurs avions de reconnaissance se sont fait passer électroniquement fréquemment pour des avions civils d’autres pays. Il n’y a pas si longtemps, un sous-marin à propulsion nucléaire américain a même heurté un « mont sous-marin » dans la mer de Chine méridionale. Selon les statistiques d’institutions professionnelles, le nombre de missions de reconnaissance militaire rapprochées des États-Unis contre la Chine a plus que doublé par rapport à il y a dix ans. Depuis le début de cette année, les navires de la marine américaine ont transité par le détroit de Taïwan une fois par mois en moyenne. Les avions militaires américains se sont livrés à des reconnaissances rapprochées à grande échelle, fréquentes et provocatrices pour dissuader et faire pression sur la Chine. La « militarisation » et la « mise en danger de la liberté de navigation » sont précisément utilisées pour décrire l’acte des États-Unis.

Les remarques de la partie américaine visant à discréditer la Chine ne peuvent tromper la communauté internationale et ne feront que réduire la propre crédibilité de la partie américaine. Nous exhortons les États-Unis à être cohérente dans ses paroles et ses actes, notamment à ne pas chercher la confrontation ou le conflit, à ne pas chercher une « nouvelle guerre froide » et à ne pas envisager la création d’une « OTAN asiatique » ou une région divisée en blocs hostiles, et à mettre fin aux paroles et aux actes qui créent la division et incitent à la confrontation.

Agence de presse Xinhua : Récemment, le Premier ministre Li Keqiang a envoyé un message de félicitations au nouveau Premier ministre australien Anthony Albanese, exprimant la volonté de la Chine de travailler avec l’Australie pour faire le point sur le passé et se tourner vers l’avenir, défendre les principes de respect mutuel et de bénéfice mutuel, et promouvoir le développement sain et stable du partenariat stratégique global sino-australienne. La partie australienne a déclaré qu’elle y répondrait en temps opportun. La Chine a-t-elle déjà reçu une réponse ?

Wang Wenbin : La partie chinoise a reçu la lettre de réponse du Premier ministre Anthony Albanese pour exprimer sa reconnaissance au Premier ministre Li Keqiang. Je tiens à réaffirmer qu’une relation saine et stable entre la Chine et l’Australie répond aux intérêts fondamentaux et aux aspirations communes des deux peuples. Comme l’ont souligné le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi dans une récente interview, pour améliorer les relations sino-australiennes, il n’y a pas de « mode pilote automatique ». Un relancement des relations entre les deux pays nécessite des actions concrètes. Cela répond aux aspirations des peuples des deux pays et à la tendance de notre époque. Nous espérons que l’Australie considérera la Chine et les relations sino-australiennes de manière rationnelle et positive, qu’elle travaillera avec la Chine dans le même sens en mettant de côté un esprit consistant à se respecter mutuellement et à rechercher un terrain d’entente malgré les différences, afin de promouvoir le développement solide et régulier du partenariat global stratégique sino-australien.

Dragon TV : Selon les reportages, le 10 juin, le président élu des Philippines, Ferdinand Marcos Jr., a déclaré lors d’un événement que « la Chine est toujours notre proche voisin et bon ami et notre partenaire le plus fort. Les relations entre les Philippines et la Chine sont très importantes et profitent aux deux parties. Les Philippines continueront à maintenir une politique étrangère indépendante et à développer des liens avec la Chine. » Avez-vous une réponse à ses remarques ?

Wang Wenbin : La Chine et les Philippines sont de proches voisins dont les côtes se font face, et ont une longue tradition de bon voisinage et d’amitié. Ces dernières années, grâce aux efforts conjugués des deux parties, les relations sino-philippines ont connu une amélioration continue, apportant des avantages tangibles aux peuples des deux pays. Il n’y a pas si longtemps, le président Xi Jinping a eu une conversation téléphonique avec le président élu Ferdinand Marcos Jr. et sont parvenus à un consensus important sur l’adhésion à l’amitié et au bon voisinage, et au développement commun, apportant une orientation du développement futur des relations bilatérales.

La Chine considère toujours les Philippines comme une priorité dans sa diplomatie de bon voisinage. Notre politique amicale envers les Philippines est cohérente et constante. Nous saluons les Philippines pour sa poursuite d’une politique étrangère indépendante et nous nous réjouissons de travailler avec le nouveau gouvernement dirigé par le président Marcos pour exalter notre amitié, faire avancer notre coopération, inscrire un avenir meilleur dans les relations bilatérales au profit des deux pays et des deux peuples et préserver la bonne dynamique de paix et de développement dans la région.

AFP : Les ministres de la Défense australien et chinois se sont rencontrés hier pour la première fois depuis trois ans. Les pourparlers ont été décrits par l’Australie comme « un premier pas important ». Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : En ce qui concerne la rencontre entre les ministres de la Défense chinois et australien, je vous prie de vous renseigner auprès du ministère chinois de la Défense.

Je veux ici réitérer la position de la Chine. Nous espérons que la partie australienne travaillera conjointement avec la Chine avec un esprit consistant à se respecter mutuellement et rechercher un terrain d’entente en mettant de côté les divergences, en vue de promouvoir un développement sain et régulier du partenariat global stratégique sino-australien. Cela est propice aux aspirations des deux peuples et à leurs intérêts fondamentaux de long terme.

Bloomberg : Selon les reportages, pendant les derniers mois, les responsables militaires chinois ont affirmé à plusieurs reprises lors de réunions avec leurs homologues américains que le détroit de Taïwan ne faisait pas partie des eaux internationales. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Taïwan fait partie intégrante de la Chine. Le détroit de Taïwan a une largeur d’environ 70 milles marins au plus étroit et 220 milles marins au plus large. Conformément à la « Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) » et les lois chinoises, les eaux du détroit de Taïwan, s’étendant des deux rives vers le milieu du détroit, sont divisées en plusieurs zones, à savoir les eaux intérieures, la mer territoriale, la zone contiguë et la zone économique exclusive. La Chine jouit de la souveraineté, des droits souverains et de la juridiction sur le détroit de Taïwan. En même temps, la Chine respecte les droits légitimes des autres pays dans les eaux concernées.

Il n’existe aucune base juridique concernant les « eaux internationales » dans le droit international de la mer. C’est une fausse affirmation de certains pays qui appellent le détroit de Taïwan les « eaux internationales », dans le but de trouver un prétexte pour manipuler les questions liées à Taïwan et menacer la souveraineté et la sécurité de la Chine. La Chine s’y oppose fermement.

Beijing Daily : Selon les reportages, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a assisté par vidéo au Shangri-La Dialogue le 11 juin. Lorsqu’on lui a demandé comment Taïwan devrait réagir si la Chine cherchait à le prendre par la force le cas échéant, M. Zelenskyy a déclaré que l’exemple de l’Ukraine d’aujourd’hui est un exemple pour le monde entier, que personne ne profite de la guerre et que la communauté internationale doit se servir des moyens diplomatiques positif pour éviter toute escalade. Ce sera trop tard une fois que la guerre éclate. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Nous avons noté que le président Zelenskyy n’a pas mentionné Taïwan en répondant à la question. Des médias ont aussi souligné que certaines soulèvent simplement des questions sur Taïwan afin d’essayer de « mettre des mots dans la bouche du président Zelenskyy ». La question taïwanaise et la question ukrainienne sont de nature fondamentalement différente. Taïwan est une partie inaliénable du territoire chinois et la question taïwanaise constitue purement une affaire intérieure chinoise. On ne tolère aucune ingérence étrangère. Nous prendrons des mesures énergiques pour réagir à toute tentative des forces de « l’indépendance de Taïwan » visant à diviser la Chine afin de défendre fermement la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale.

Kyodo News : Le ministre japonais de la Défense s’est entretenu avec le conseiller d’État et ministre de la Défense Wei Fenghe hier à Singapour. La partie japonaise a exprimé ses inquiétudes concernant les activités militaires de la Chine autour du Japon. Quel est le commentaire de la Chine ?

Wang Wenbin : S’agissant de la rencontre entre les ministres de la Défense chinois et japonais, je vous renvoie également au ministère chinois de la Défense.

Je tiens à souligner que la position de la Chine sur la question de Taïwan et la question de l’île Diaoyu est toujours cohérente et claire. L’île Diaoyu Dao et ses îles affiliées font partie du territoire chinois depuis l’antiquité. Quoi que dise ou fasse la partie japonaise, rien ne change le fait que l’île Diaoyu fait partie de la Chine. Taïwan est également une partie inaliénable du territoire chinois. Le Japon porte une culpabilité historique envers le peuple chinois sur la question de Taïwan et le Japon doit agir et parler avec une prudence accrue, s’abstenir d’intervenir de quelque manière que ce soit dans la situation du détroit et d’envoyer aux forces de « l’indépendance de Taïwan » des faux signaux sous quelque forme que ce soit. La partie japonaise doit faire davantage de bonnes actions pour renforcer la confiance mutuelle entre les pays de la région et promouvoir la paix et la stabilité régionales.

Shenzhen TV : Selon les reportages, le 12 juin, au cours du Shangri-La Dialogue, le ministre indonésien de la Défense, Prabowo Subianto, a parlé de l’histoire des pays asiatiques d’être exploités par l’impérialisme et le colonialisme et a déclaré que la Chine est un pionnier dans le mouvement anti-impérialiste et aussi un bon ami de l’Indonésie. Il est convaincu que la Chine assumera ses responsabilités avec « sagesse et bienveillance » et a appelé les pays à respecter « le renouveau de la Chine ». Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Les propos de M. Subianto me rappellent la célèbre conférence de Bandung qui a eu lieu en Indonésie il y a 67 ans. Des représentants de pays asiatiques, africains et latino-américains se sont réunis et ont proposé les dix principes de Bandung sur la base des cinq principes de la coexistence pacifique. Ils ont également établi l’esprit de solidarité, d’amitié et de coopération de Bandung, ce qui revêt une grande importance pour la gestion des relations internationales d’aujourd’hui.

À l’heure où l’humanité est confrontée à des défis communs tels que la sécurité et le développement, tous les pays devraient travailler ensemble dans l’unité et la solidarité, plutôt que de construire des murs pour s’enfermer, d’attiser la division et de provoquer la confrontation. Ayant connu des guerres chaudes et des guerres froides, les peuples asiatiques savent bien que la paix est précieuse et que l’avenir de tous les pays est étroitement lié l’un à l’autre. Les pays asiatiques doivent puiser dans des civilisations asiatiques la sagesse pour une coexistence harmonieuse, répondre aux préoccupations majeures de chacun, respecter les voies de développement de chacun et continuer à promouvoir un développement et une construction sains de l’Asie.

En tant que grand pays responsable, la Chine s’en tiendra résolument à la voie du développement pacifique. La Chine s’engage toujours à travailler avec d’autres pays asiatiques, tout en adhérant aux cinq principes de la coexistence pacifique et à l’esprit de Bandung pour faire avancer les valeurs asiatiques de solidarité, de coordination, d’harmonie et d’inclusion, promouvoir la construction d’une communauté asiatique de destin, faire de l’Asie le pionnier de la paix et du développement, et apporter une nouvelle contribution à l’équité et à la justice mondiales et au bien-être de l’humanité.

AFP : Selon un reportage de Reuters, un comité de l’Organisation internationale du travail (OIT) a appelé à examiner davantage la politique du travail de la Chine au Xinjiang. La Chine accepterait-elle une telle mission ?

Wang Wenbin : Nous avons pris note des conclusions auxquelles est parvenue la Commission de l’application des normes (CAS) de l’OIT sur le respect par la Chine de la « Convention concernant la discrimination (emploi et profession) de 1958 ». Nous rejetons fermement les fausses accusations de la Commission. Je veux souligner que le gouvernement chinois suit une philosophie de développement centrée sur le peuple et attache une grande importance à la protection des droits et intérêts des travailleurs. Nous protégeons le droit égal de chercher un emploi des travailleurs de toutes les ethnies, leur droit de participer à la vie économique et sociale et leur droit de partager les fruits du développement socio-économique. Le gouvernement chinois a travaillé activement pour assumer ses obligations internationales, a mené une coopération fructueuse avec l’OIT au fil des années et a ratifié près de 30 conventions internationales du travail. Lors de la dernière Conférence internationale du travail, de nombreux pays ont pleinement reconnu et hautement apprécié le respect des conventions de l’OIT par la Chine. Le gouvernement chinois continuera de s’attacher à la philosophie du développement centrée sur le peuple, remplira activement ses obligations en vertu des conventions pertinentes et œuvrera davantage pour des emplois de meilleure qualité.

Les États-Unis et d’autres pays ont stigmatisé l’existence du « travail forcé » au Xinjiang, mais en réalité, les États-Unis ont été historiquement un lieu de malheur dans la traite des esclaves et sont aujourd’hui les plus touchés par la traite des êtres humains et le travail forcé. Chaque année, près de 100 000 personnes sont introduites clandestinement aux États-Unis pour effectuer le travail forcé, et au moins 500 mille personnes sont actuellement réduites en esclavage aux États-Unis. Il y a un grand nombre d’enfants qui travaillent dans l’agriculture aux États-Unis et beaucoup d’entre eux commencent à travailler à l’âge de 8 ans. Environ 240 000 à 325 000 femmes et enfants aux États-Unis sont victimes d’esclavage sexuel.

Tout en calomniant qu’il existe des « camps de détention » au Xinjiang, les États-Unis eux-mêmes sont un vétéran de la détention arbitraire et de l’abus de la torture. Les États-Unis contrôlent également secrètement un réseau de « prisons noires » à l’étranger. Au fil des ans, en invoquant la « lutte contre le terrorisme » comme couverture, la CIA a mis en place des prisons noires dans au moins 54 pays et régions où des centaines de milliers de personnes sont placées en détention. De nombreuses prisons noires américaines, dont la prison de Guantanamo Bay, la prison d’Abu Ghraib en Irak et la prison de Bagram en Afghanistan ont été dénoncées pour des scandales de torture et d’abus de prisonniers. Le niveau de cruauté exposé est horrifiant.

Malgré leurs graves problèmes de travail forcé et de travail des enfants, les États-Unis n’ont ratifié que deux des huit conventions fondamentales de l’OIT et n’ont toujours pas ratifié « la Convention sur le travail forcé de 1930 » ou « la Convention sur la discrimination (emploi et profession) de 1958 ». Et pourtant, le Les États-Unis ont mis en avant la question du Xinjiang lors de la Conférence et ont transformé la Conférence solennelle en une scène de coup politique. Ils ont fabriqué des mensonges pour critiquer la Chine et ont fait des commentaires gratuits sur la conformité de la Chine. C’est une typique politisation et un typique double standard. Nous nous y opposons fermement. Les États-Unis doivent être conscients que les tentatives d’instrumentaliser les problèmes liés au Xinjiang pour intervenir dans affaires intérieures de la Chine et contenir le développement de la Chine seront toujours vouées à l’échec.

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