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Conférence de presse du 15 juin 2022 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin

2022-06-15 23:55

La 12ème réunion des conseillers à la sécurité nationale et des hauts représentants des BRICS pour la sécurité nationale au lieu par vidéo le 15 juin. Yang Jiechi, membre du Bureau politique du Comité central du PCC et directeur du Bureau de la Commission centrale des affaires étrangères, présidera la réunion à Beijing. Les hauts représentants à la sécurité nationale de l’Afrique du Sud, du Brésil, de la Russie et de l’Inde y participeront.

Al Jazeera : Il a été rapporté que l’avion de reconnaissance RC-135V des forces aériennes américaines a effectué aujourd’hui une reconnaissance suspecte sur la Chine en mer Jaune et en mer de Chine orientale. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Depuis longtemps, la partie américaine envoie fréquemment des avions et des navires pour effectuer des reconnaissances rapprochées sur la Chine. De tels actes mettent gravement en danger la sécurité de la défense chinoise. La Chine exhorte les États-Unis à cesser immédiatement ses actes de provocation dangereux. Nous continuerons de prendre les mesures nécessaires pour sauvegarder fermement nos intérêts en matière de souveraineté et de sécurité.

Quotidien du Peuple : Pourriez-vous partager avec nous les attentes de la Chine par rapport à la 12ème réunion des conseillers à la sécurité nationale et des hauts représentants des BRICS pour la sécurité nationale ?

Wang Wenbin : La réunion des conseillers à la sécurité nationale et des hauts représentants des BRICS pour la sécurité nationale constitue une plate-forme importante pour les pays BRICS afin de renforcer leur coopération politique et sécuritaire. Lors de cette réunion, les hauts représentants pour la sécurité nationale des cinq pays du BRICS procéderont à un échange de vues approfondi, coordonneront leurs positions et établiront un consensus sur les questions telles que le multilatéralisme et la gouvernance mondiale, les nouvelles menaces et les nouveaux défis à la sécurité nationale et la gouvernance dans de nouveaux espaces.

À l’heure actuelle, le monde entre dans une nouvelle période de turbulences et de transformations, car les changements centenaires et l’épidémie s’entremêlent. En tant que présidente actuelle des BRICS, la Chine espère travailler avec les autres membres des BRICS pour obtenir des résultats positifs durant cette réunion, consolider davantage la confiance politique mutuelle, approfondir la coopération politique et sécuritaire, défendre les intérêts de sécurité et de développement des cinq pays et contribuer positivement à la paix et à la stabilité mondiales.

Associated Press of Pakistan : Le septième Forum des médias du Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC) s’est récemment tenu en présentiel et en distanciel. Des dirigeants et des officiels de la Chine et du Pakistan ont participé au forum. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Le septième Forum des médias du CPEC a récemment été organisé par l’ambassade de Chine au Pakistan et parrainé par China Economic Net et l’Institut Pakistan-Chine dans un format en ligne et hors ligne. Environ 200 personnes de divers milieux de la Chine et du Pakistan, dont les hauts fonctionnaires, les diplomates, les médias et les représentants des think-tanks, ont assisté virtuellement au Forum. Le thème du Forum est « Améliorer le rôle des nouveaux médias pour décrire un CPEC réel, multidimensionnel et complet ». Des échanges et des discussions approfondis ont été engagés par les participants sur les sujets tels que « L’inspiration de l’Initiative pour le Développement mondial pour le Pakistan et le rôle des médias », « Les derniers progrès sur la construction de l’initiative la Ceinture et la Route et du CPEC », et « Jouez le rôle des médias pour leur permettre de rapporter objectivement et équitablement le CPEC ». Une cérémonie a été organisée pour la publication du livre intitulé « China-Pakistan Economic Corridor : Stories Behind » ainsi que pour le prix « CPEC Communication Award ». L’ambassade de Chine au Pakistan a publié les informations pertinentes à ce sujet.

Nous espérons que les médias chinois et pakistanais continueront de servir de pont reliant les deux pays, feront un bon travail pour raconter l’histoire de coopération sino-pakistanaise, combattront conjointement la désinformation et contribueront davantage au développement du CPEC, au progrès socio-économique dans les deux pays et aux échanges entre les deux peuples.

Reuters : Selon les reportages, les responsables de Taïwan se sont plaints auprès de l’organisateur de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar, du fait que sur le système de réservation de billets Taïwan n’est pas affiché comme une option distincte et que les fans de football taïwanais doivent actuellement sélectionner une option « Province de Taïwan, Chine ». Ils ont demandé à l’organisateur de la Coupe du monde du Qatar de rectifier « cette erreur ». Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Je n’ai pas été au courant de ce que vous avez mentionné. Je tiens à réaffirmer que Taïwan fait partie intégrante de la Chine et que l’adhésion au principe d’une seule Chine est une norme fondamentale régissant les relations internationales et un consensus partagé de la communauté internationale.

CCTV : Selon les médias américains, lors du retrait des troupes américaines d’Afghanistan en août dernier, au moins deux Afghans sont morts de chute lorsqu’un avion-cargo américain C-17 a décollé hâtivement à l’aéroport de Kaboul. Près de 10 mois plus tard, l’armée américaine a annoncé la conclusion des enquêtes sur l’incident, déclarant que l’équipage opérait en conformité avec les règles applicables. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : L’impunité du personnel militaire américain pour des actes répréhensibles n’est pas du tout nouvelle. Il y a eu trop de cas où les États-Unis protègent et disculpent l’armée américaine de ses crimes.

Le 29 août 2021, l’armée américaine stationnée en Afghanistan a lancé une attaque au drone contre une résidence civile à Kaboul pour des motifs antiterroristes, tuant 10 civils, dont le plus jeune n’avait que deux ans. Cependant, les États-Unis ont annoncé que le personnel militaire américain impliqué dans cette attaque au drone à Kaboul ne ferait face à aucune forme de sanction.

En septembre 2020, en représailles à l’enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur les crimes de guerre de l’armée américaine en Afghanistan, les États-Unis ont annoncé des sanctions contre deux hauts responsables de la CPI.

En novembre 2019, les États-Unis ont accordé la grâce à trois militaires américains qui avaient commis des crimes de guerre en Afghanistan et en Irak.

Ces cas froids et impitoyables s’avèrent la preuve que les États-Unis ne se soucient pas du tout de la vie et des droits humains du peuple des autres pays. Il semble que l’armée américaine peut jouir de l’impunité pour des meurtres injustifiés simplement parce que les États-Unis sont une forte puissance, tandis que les civils dans les pays comme l’Afghanistan et l’Irak sont tués arbitrairement et ne peuvent pourtant pas réclamer justice simplement parce que leurs pays sont plus faibles. C’est en quoi consistent vraiment les règles américaines : la loi de la jungle du XXIe siècle.

Cependant, l’hégémonie ne durera pas et la justice prévaudra. Les gens partout dans le monde ont maintenant vu clair l’hypocrisie des États-Unis en matière de « protection des droits de l’Homme ». Les États-Unis seront tenus responsables et dûment punis pour le mal qu’ils ont fait aux droits humains du peuple des autres pays.

Bloomberg : Avez-vous un commentaire sur le récent rapport de l’Université Sheffield Hallam au Royaume-Uni selon lequel les usines de chlorure de polyvinyle du Xinjiang ont recours au travail forcé ?

Wang Wenbin : Le soi-disant « travail forcé » au Xinjiang est un gros mensonge concocté par les forces antichinoises, qui défie le bon sens, les faits et les principes juridiques.

Personne n’est contraint de devenir des « travailleurs transférés » au Xinjiang. Les travailleurs de toutes les ethnies du Xinjiang choisissent leur propre métier selon leur propre volonté. Les contrats de travail sont signés entre les travailleurs et les entreprises sur la base d’égalité et de volonté conformément aux lois et règlements chinois, y compris « le droit sur le travail de la République populaire de Chine », et en contrepartie les travailleurs touchent un salaire. Ils sont libres de choisir où ils veulent travailler. Leur droit d’obtenir une rémunération pour leur travail, de prendre des repos et des congés, de bénéficier d’une protection en matière de sécurité et d’hygiène au travail et d’obtenir une assurance sociale et des avantages est également protégé conformément à la loi.

Depuis un certain temps, les forces antichinoises ont prétendu à tort que l’industrie du coton au Xinjiang recourait au « travail forcé ». Le fait, cependant, est que la production mécanisée et industrialisée à grande échelle est devenue une pratique courante au Xinjiang. Dans la production de coton, plus de 98% des semailles se font par des méthodes mécanisées intégrées dans la plupart des régions. Dans certains endroits, les technologies de navigation BeiDou et de pilote automatique ont été appliquées aux semoirs. La gestion en culture du coton a évolué de l’utilisation des méthodes primitives telles que l’irrigation par canaux et la récolte manuelle aux méthodes modernes d’aujourd’hui telles que l’irrigation par goutte-à-goutte efficace et la récolte par les moissonneuses mécaniques. Il est absurde de penser que le Xinjiang d’aujourd’hui est comme les États-Unis au 19ème siècle où les propriétaires de plantations forçaient les esclaves noirs à cueillir le coton. Est-ce que le rapport indique les habitants du Xinjiang sont-ils contraints au travail mécanique ?

Comme nous l’avons vu, certaines personnes ont récemment inventé de nouveaux mensonges sur le « travail forcé » dans l’industrie des matériaux de construction au Xinjiang. Bien que le scénario ne cesse de changer, leur approche et leurs récits sont tout aussi maladroits.

Je dois souligner que le terme « travail forcé » a une définition juridique claire. Il est stipulé dans la « Convention sur le travail forcé, 1930 » de l’Organisation internationale du travail (OIT) que le terme « travail forcé » désigne tout travail ou service exigé d’un individu sous la menace d’une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s’est pas offert de plein gré. Le gouvernement chinois a ratifié 28 conventions de l’OIT, y compris « la Convention sur le travail forcé, 1930 ». La Chine applique sérieusement les obligations stipulées dans différentes conventions internationales et adapte les normes internationales du travail et des droits de l’Homme à sa législation et à l’élaboration et la mise en œuvre de ses politiques afin de protéger efficacement les droits des travailleurs. Aussi, la Chine s’oppose au travail forcé. L’article 29 des « Règlements de la région autonome ouïghoure du Xinjiang sur la protection des droits et des intérêts du travail » interdit explicitement aux employeurs et au personnel de management des entreprises de forcer les employés à travailler par violence, par menaces et par d’autres moyens illégaux. L’allégation du « travail forcé » au Xinjiang va à l’encore de la réalité des faits. 

J’ai noté que le rapport que vous avez cité mentionne également « l’Acte de prévention du travail forcé des Ouïghours » des États-Unis. Le soi-disant acte n’est pas du tout fondé sur les faits. En vertu de cet acte, les importateurs sont tenus de fournir des preuves démontrant que les marchandises concernées n’impliquent pas de travail forcé. De tels actes de présomption de culpabilité vont à l’encontre du principe juridique fondamental de la présomption d’innocence. Cela ne sert qu’à prouver que l’allégation du « travail forcé » n’est qu’un prétexte utilisé par la partie américaine dans sa manipulation politique au motif de déstabiliser le Xinjiang et de contenir le développement de la Chine.

En réalité, le travail forcé n’existe pas au Xinjiang, mais cela existe aux États-Unis. Les États-Unis n’ont toujours pas ratifié « la Convention sur le travail forcé, 1930 ». Aux États-Unis, plus de 70 % des détenus sont placés dans des centres de détention privés, où ils sont tenus de participer au travail dans le cadre des soi-disant « programmes de travail volontaire ». Cependant, le programme porte en fait sur le travail forcé, puisque les détenus qui n’y participent pas seront privés de l’accès aux nécessités et seront mis en isolement comme criminels. Et ceux qui s’y conforment ne sont payés qu’un dollar pour huit heures de travail intensif. Les États-Unis sont également le seul pays au monde à ne pas avoir ratifié « la Convention aux droits de l’enfant de l’ONU ». Et encore environ 500 000 enfants travaillent dans l’agriculture. La Commission d’experts pour l’application des conventions et recommandations de l’OIT (CEACR) critique depuis de nombreuses années les questions du travail des enfants et du travail forcé aux États-Unis. Lors de la 103ème session de la Conférence internationale du Travail, la CEACR a listé les États-Unis comme un des cas importants liés au respect de la « Convention sur les pires formes de travail des enfants, 1999 ».

Nous exhortons la communauté internationale à enquêter en profondeur sur les crimes de travail forcé aux États-Unis afin de défendre la justice.

Shenzhen TV : Nous avons remarqué que le Forum international pour la coopération trilatérale Chine-Japon-Corée du Sud 2022 a eu lieu en Corée du Sud le 14 juin. Les ministres des Affaires étrangères des trois pays ont envoyé des messages de félicitations à l’ouverture du Forum. Pouvez-vous nous partager plus d’informations à ce sujet ? Quelles sont les attentes de la Chine concernant cette coopération trilatérale ?

Wang Wenbin : Le Forum international pour la coopération trilatérale Chine-Japon-Corée du Sud 2022 s’est tenu en Corée du Sud le 14 juin en présentiel et en distanciel. Le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères de la Chine Wang Yi, le ministre des Affaires étrangères de la Corée du Sud Park Jin et le ministre des Affaires étrangères du Japon Yoshimasa Hayashi ont envoyé des messages de félicitations au Forum. Les trois ministres des Affaires étrangères ont convenu qu’en tant que voisins proches permanents et partenaires de coopération importants, la Chine, le Japon et la Corée du Sud doivent renforcer la confiance mutuelle, coordonner dans la solidarité, insuffler conjointement plus d’énergie positive dans la paix, la reprise économique et l’amitié entre les peuples de la région, et faire progresser constamment la coopération tripartite. Des représentants renommés des milieux politique, commercial et académique ont assisté au Forum et l’ancien vice-président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale Zhang Ping a assisté à la cérémonie d’ouverture par vidéo et a prononcé un discours liminaire. Les participants des trois pays ont eu des discussions approfondies sur le thème « Coopération tripartite face à l’avenir : paix durable, prospérité commune, culture partagée » et ont avancé des suggestions pour améliorer le mécanisme de coopération, promouvoir une croissance inclusive et intensifier les échanges culturels.

La Chine, le Japon et la Corée du Sud sont des voisins proches et d’importants partenaires de développement. Depuis son lancement il y a plus de 20 ans, la coopération tripartite a joué un rôle positif dans le maintien de la paix et de la stabilité en Asie du Nord-Est, dans le guide de la coopération économique régionale et dans la promotion du développement et de la prospérité mondiaux. Cette année marque le 30ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la Corée du Sud et le 50ème anniversaire de la normalisation des relations sino-japonaises. En tant que pays importants de la région et grandes économies du monde, les trois pays doivent renforcer la confiance mutuelle, mener activement des interactions positives et diffuser des messages propices à la paix, à l’amitié et à la coopération de long terme. Il faut également consolider les intérêts communs et élargir les résultats de la coopération dans les domaines tels que l’économie numérique, le développement vert et la santé publique. Les trois parties doivent promouvoir la communion d’esprit entre les peuples, guider les citoyens des trois pays, notamment les jeunes pour renforcer la compréhension mutuelle et l’amitié et créer une atmosphère sociale positive, stable et saine.

La Chine espère travailler avec les deux autres pays pour faire progresser la coopération tripartite en tenant compte des intérêts fondamentaux et de long terme des peuples des trois pays et de la région, tout en adoptant un esprit de partenariat, et pour contribuer à la construction d’une Asie du Nord-Est plus sûre, plus stable, plus ouverte et plus prospère.

Reuters : Les informations de la Maison Blanche suggèrent que les États-Unis envisagent de modifier certains des droits de douane « irresponsables » sur les produits chinois. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Je vous prie de vous renseigner auprès des autorités compétentes pour ces questions spécifiques.

Pour réitérer notre position de principe, la coopération économique et commerciale sino-américaine est par essence mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant. Personne ne sortira vainqueur d’une guerre commerciale ou d’une guerre tarifaire. Dans une situation d’inflation mondiale élevée, il est dans l’intérêt des entreprises et des consommateurs de supprimer toute augmentation des droits de douane sur la Chine, au bénéfice de la Chine et des États-Unis, et au bénéfice du monde entier.

Beijing Youth Daily : Selon les informations, dans son dernier rapport, Anzer, un nouveau média sur la sécurité informatique, a révélé que le Bureau des Tailored Access Operations (TAO), une unité rattachée à l’Agence nationale de la sécurité des États-Unis (NSA), a « saisi » sans discernement les données des internautes du monde entier. Les États-Unis utilisent des sous-marins pour s’arroger les données des câbles électriques et câbles à fibres optiques sous-marins. Le TAO a mis des armes de cyberattaque à disposition des États-Unis et à d’autres pays des « Five Eyes », et le gouvernement britannique s’est livré à un vol des données contre le siège de l’UE en s’infiltrant dans son fournisseur de télécommunications. En outre, le gouvernement américain a également demandé aux entreprises Internet américaines de de coopérer au développement et à la fabrication de cyberarmes contre les équipements de télécommunications chinois. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Nous avons pris note de ce rapport. Cela démontre encore une fois que les États-Unis sont devenus la principale menace de cybersécurité tant pour la Chine que pour le monde entier.

Le rapport révèle que les cyber-agences du Royaume-Uni et d’autres pays de « Five Eyes » ainsi que certains pays européens ont assisté dans les opérations de cyber-vol des données des États-Unis à travers le monde entier. Cela indique que les États-Unis ont construit un « axe de cyber-vol » dont le centre est les États-Unis eux-mêmes.

Force est de constater que le rapport a souligné que certaines entreprises Internet de logiciels et de matériel basées aux États-Unis ont été impliquées dans presque tous les processus de la recherche et développement des cyberarmes aux États-Unis. Un rapport récemment publié par le Centre national chinois d’intervention d’urgence contre les virus informatiques (CVERC) a aussi souligné que « pour la dorsale Internet international existant et les infrastructures d’information critiques qui contiennent des logiciels ou du matériel fournis par des entreprises américaines, il est fort probable que divers types de porte dérobée ont été installés. Et elles seront les cibles de cyberattaques du gouvernement américain. » Il est évident que l’attaque et la diffamation des États-Unis contre la Chine, avec comme excuse la sécurité nationale, ne visent qu’à faciliter leurs propres cyber-vols irresponsables.

Nous demandons instamment à la partie américaine de cesser immédiatement ses cyberactivités malveillantes contre le monde et d’adopter une attitude responsable dans le cyberespace.

China News Service : Le 14 juin, lors de la 50e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, Cuba a prononcé une déclaration conjointe au nom de près de 70 pays pour exprimer leur soutien à la position de Chine sur les questions liées au Xinjiang, à Hong Kong et au Tibet et leur opposition à l’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine sous prétexte des droits de l’Homme. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Le 14 juin, Cuba a prononcé une déclaration conjointe au nom de près de 70 pays lors de la 50ème session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies, soulignant que le Xinjiang, Hong Kong et le Tibet relèvent des affaires intérieures de la Chine et que toutes les parties de la déclaration s’opposent à la politisation des droits de l’Homme et au double standard, et à l’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine sous prétexte des droits de l’Homme. Les parties ont déclaré : « nous préconisons que toutes les parties doivent se conformer aux buts et principes de la Charte des Nations Unies et respecter le droit du peuple de chaque État de choisir indépendamment la voie du développement adaptée à ses conditions nationales. La communauté internationale doit défendre le multilatéralisme, renforcer la solidarité et la coordination, répondre conjointement aux défis mondiaux, faire progresser la paix et le développement du monde entier, et promouvoir et protéger les droits de l’Homme. » En outre, des dizaines d’autres pays ont déjà exprimé ou sont prêts à exprimer leur soutien à la position légitime de la Chine à travers leurs déclarations séparées ou en envoyant une lettre conjointe.

Comme le dit une vieille diction chinoise : « La vertu ne demeure pas solitaire, elle attire immanquablement un voisinage. » Une fois de plus, près d’une centaine de pays se sont prononcés pour la justice devant le Conseil des droits de l’Homme. Et une fois de plus, la tentative d’une poignée de pays occidentaux d’attaquer et de salir la Chine sur le Xinjiang, Hong Kong et le Tibet a échoué. Cela démontre pleinement que la manipulation politique et l’ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays à travers les questions de droits de l’Homme sont impopulaires et ne réussiront jamais. Pour cette poignée de pays occidentaux, répéter désespérément les mensonges et les rumeurs ne fait qu’exposer davantage leur complot politique et leurs intentions malveillantes. Quelle que soit leur performance, ils ne peuvent pas arrêter le rythme soutenu du développement et du progrès du peuple chinois. La détermination de la Chine à préserver la souveraineté nationale, la sécurité et les intérêts de développement est inébranlable.

Il y a un proverbe chinois qui dit que « c’est le voleur qui crie au voleur. » Les faits montrent que ce sont ces quelques pays occidentaux qui ignorent et bafouent leurs propres problèmes liés aux droits de l’Homme, mais ils critiquent souvent les autres pays avec condescendance et se posent en donneurs de leçons sur les droits de l’Homme. Ils ont mené de nombreuses guerres pour envahir d’autres pays où près d’un million de personnes en sont mortes et des dizaines de milliers de personnes sont déplacées. Ils sont les plus gros créateurs des tragédies des droits de l’Homme dans le monde. Nous conseillons à ces pays occidentaux de mettre de côté leur hypocrisie, leur arrogance et leurs préjugés et de cesser d’utiliser les prétendues questions de droits de l’Homme pour s’immiscer dans les affaires intérieures d’autres pays et freiner leur développement. L’époque où vous montiez sur la tête des pays en développement pour leur dicter votre conduite est révolue !

Phoenix TV : Selon Bloomberg, une étude de l’Université de Chicago a révélé que la Chine a réduit la pollution de l’air en sept ans presque autant que les États-Unis l’ont fait en trente ans, contribuant ainsi à réduire le niveau moyen de smog dans le monde entier. Le rapport a aussi indiqué que cela rajouterait environ deux ans à l’espérance de vie moyenne des Chinois si la tendance était maintenue. Les autres pays pourraient également obtenir ces résultats dans l’avenir s’ils imposaient des politiques fortes contre la pollution. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Le rapport pertinent fournit des preuves de bons progrès réalisés par la Chine dans la réduction de sa pollution atmosphérique et de sa contribution significative à la gouvernance environnementale mondiale. Pour les journalistes étrangers en poste ici, comme nous, je suis sûr que vous avez également remarqué et ressenti l’amélioration concrète de la qualité de l’air en Chine. Nous voyons moins de jours où le smog sévit, nous voyons plus un ciel bleu et clair, des eaux propres et des montagnes vertes. Le peuple chinois bénéficie continuellement de notre gouvernance environnementale. Je veux partager avec vous quelques chiffres. Dans 339 villes ayant au moins le statut administratif de préfecture, 87,5 % des jours en 2021 présentaient une qualité de l’air bonne ou excellente, soit 0,5% de plus qu’en 2020 ; jusqu’à 64,3 % des villes chinoises respectaient la norme nationale de qualité de l’air ; la concentration moyenne de PM2,5 était de 30 microgrammes par mètre cube, soit une baisse de 9,1% en glissement annuel.

Je veux saisir cette occasion pour vous dire que cette semaine est la 32ème Semaine nationale de l’économie de l’énergie en Chine. Aujourd’hui le 15 juin, c’est la Journée nationale de bas carbone avec pour thème « engager des actions concrètes pour le pic des émissions de carbone et la neutralité carbone, construire ensemble une belle patrie ». Améliorer la sensibilité et la capacité de l’ensemble de la société en matière d’économie de l’énergie, promouvoir et généraliser un mode de vie et de production écologique et encourager l’ensemble de la société à engager des actions à faible émission de carbone constituent un élément important des efforts visant à construire une civilisation écologique et à construire un belle Chine. La Chine soutient le concept de construction d’une communauté de vie pour l’humanité et la nature, et poursuit une voie de développement qui met en priorité l’écologie et une croissance verte et à bas carbone. Une planète propre, belle et verte est un idéal partagé par les peuples de tous les pays. Nous sommes disposés à œuvrer avec toute la communauté internationale, et à commencer par apporter une contribution personnelle et par de petites choses dans notre vie quotidienne pour sensibiliser à l’économie de l’énergie et à la réduction des émissions et mener un mode de vie vert et à bas carbone. Nous espérons aussi que chacun contribue à la protection de la planète où nous vivons et à la promotion du développement durable.

Reuters : Le gouvernement britannique a décidé d’acheter une participation de 20% de la centrale nucléaire de Sizewell, ce qui signifie que la centrale n’a plus besoin du financement de China General Nuclear Power Corporation (CGNPC). Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Je n’ai pas été au courant de ce dont vous avez parlé. Nous espérons que le Royaume-Uni offrira un environnement commercial équitable, juste et non discriminatoire aux entreprises chinoises.

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