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Conférence de presse du 5 août 2022 tenue par le porte-parole du ministre des Affaires étrangères Hua Chun Ying

2022-08-05 23:17

Sur l’invitation du ministre des Affaires étrangères du Bangladesh Abul Kalam Abdul Momen, et du ministre des Affaires étrangères de Mongolie Battsetseg Batmunkh, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi se rendra dans ces deux pays du 6 au 8 août.

Sur l’invitation du conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi, le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Park Jin et le ministre népalais des Affaires étrangères Narayan Khadka se rendront en Chine du 8 au 10 août.

Au cours de sa visite au Bangladesh, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi rencontrera les dirigeants bangladais, s’entretiendra avec le ministre des Affaires étrangères Abul Kalam Abdul Momen et procédera à un échange de vues sur les relations bilatérales et les questions internationales et régionales d’intérêt commun. La Chine attache toujours une grande importance au développement des relations avec le Bangladesh et espère promouvoir la mise en œuvre de l’important consensus atteint par les chefs d’État des deux pays, approfondir la coopération mutuellement bénéfique et élever le niveau de développement des relations entre les deux pays à travers cette visite.

Au cours de sa visite en Mongolie, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi rencontrera les dirigeants mongols et s’entretiendra avec le ministre des Affaires étrangères Battsetseg Batmunkh, au cours duquel les deux parties auront une communication stratégique sur les relations bilatérales, la coopération pratique et les questions internationales et régionales d’intérêt commun. Ces dernières années, les relations entre la Chine et la Mongolie ont maintenu un haut niveau de développement. La Chine espère renforcer la communication et la coordination avec la Mongolie à travers cette visite, accroître la confiance mutuelle sur le plan politique et promouvoir la coopération pragmatique dans divers domaines.

Le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi recevra également les ministres des Affaires étrangères de la Corée du Sud et du Népal respectivement à Qingdao. Cette année marque le 30ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la Corée du Sud, et les deux pays se trouvent devant d’importantes opportunités pour approfondir et développer leurs relations. Cette visite est la première visite en Chine du ministre des Affaires étrangères Park Jin, et la première délégation de haut niveau en Chine depuis l’entrée en fonction du nouveau gouvernement sud-coréen. La Chine souhaite profiter de cette visite pour renforcer la communication et se concentrer sur la coopération avec la Corée du Sud afin de promouvoir la dynamique d’un développement sain et stable des relations Chine-Corée du Sud.

La Chine et le Népal sont de bons voisins, de bons amis et de bons partenaires. La visite du ministre népalais des Affaires étrangères Narayan Khadka en Chine est une visite de retour pour le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi, qui s’était rendu au Népal en mars. L’échange de visites entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays en moins de six mois reflète la confiance mutuelle et l’amitié entre la Chine et le Népal. La Chine espère renforcer davantage la communication stratégique et le soutien mutuel et ferme entre la Chine et le Népal par le biais de cette visite, afin de faire progresser le partenariat stratégique d’amitié entre la Chine et le Népal pour le développement et la prospérité des générations à venir.

CGTN : Selon les rapports, le coordinateur américain de la Maison Blanche pour les communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale et d’autres responsables affirment que la Chine réagit de manière excessive à la visite de Nancy Pelosi à Taïwan comme un prétexte pour augmenter les actions militaires provocatrices dans le détroit de Taïwan et créer une crise. Le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) s’est fait l’écho de ce point de vue. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : La situation actuelle est entièrement due à Pelosi et aux politiciens américains. Ce genre d’argument de la part des responsables américains donne aux gens l’impression de voir « l’empereur dans ses nouveaux habits ». Le vice arrogant, égoïste, hypocrite et despotique de la partie américaine devrait vraiment être corrigé.

Les causes et les conséquences de la tension actuelle dans le détroit de Taïwan sont claires, les droits et les torts sont clairs, et les États-Unis sont le provocateur actif et le créateur de la crise.

L’essence de la question de Taïwan n’est pas une question dite démocratique, mais une grande question de principe concernant la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine. La partie américaine devrait réfléchir en se mettant à la place de la partie chinoise. Si l’un des États américains tente de faire sécession des États-Unis et de créer un État distinct, et qu’un autre pays lui fournit des armes et un soutien politique, le gouvernement et le peuple américains peuvent-ils l’autoriser ?

La visite de Pelosi à Taïwan est une grave provocation qui envenime les relations de fond entre les États-Unis et Taïwan, viole gravement le principe d’une seule Chine, piétine les normes fondamentales des relations internationales et porte gravement atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Chine. La Chine a déployé les plus grands efforts diplomatiques pour avertir les États-Unis à plusieurs reprises, par différents canaux, de la gravité et du danger de la visite de Pelosi à Taïwan, en précisant que la Chine ne restera pas les bras croisés et ne laissera aucun espace aux forces sécessionnistes visant « l’indépendance de Taïwan », et que les États-Unis seront pleinement responsables de toutes les conséquences qui en découleront. La communauté internationale a également émis des avertissements, soulignant que la visite de Pelosi à Taïwan est une provocation totalement inutile et malveillante qui conduira à une crise grave. Malheureusement, la partie américaine n’en a pas tenu compte et s’obstine à suivre sa propre voie.

C’est tout d’abord la provocation malveillante de la partie américaine, d’où la légitime défense de la Chine ensuite. Les contre-mesures concernées prises par la Chine constituent un avertissement nécessaire aux provocateurs et une défense légitime de la souveraineté et de la sécurité nationales. Maintenant, les États-Unis et quelques suiveurs accusent la Chine de réagir de manière excessive. S’ils s’étaient souciés vraiment de la paix et de la stabilité régionales, pourquoi n’auraient-ils pas pris position plus tôt pour dissuader Pelosi de visiter Taïwan ? S’ils l’avaient su, pourquoi l’auraient-ils fait en premier lieu ? Sur les questions concernant la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine, les contre-mesures prises par la Chine sont justifiées, nécessaires, appropriées et non excessives. Les États-Unis, en tant qu’auteur et initiateur de cette crise, devraient en assumer l’entière responsabilité.

La décision de la Chine constitue également une défense ferme de la paix et de la stabilité régionales, ainsi que du droit international et des normes fondamentales des relations internationales. Au cours des dernières décennies, nous avons vu les États-Unis et l’OTAN dirigée par les États-Unis utiliser le droit international quand cela leur convient et le rejeter quand ce n’est pas le cas, inventer divers prétextes dits « menaçants » tels que les armes de destruction massive, et mener des guerres militaires contre d’autres pays souverains sans aucune justification. Combien de drames humains et de tragédies ont été créés dans des endroits comme la République fédérale de Yougoslavie, l’Irak, la Libye, la Syrie et l’Afghanistan ? Combien de civils innocents ont été tués et blessés ? Combien de familles ont été séparées de leurs proches et brisées ? Ont-ils réfléchi à cela ? Ont-ils ressenti une quelconque culpabilité pour les graves conséquences et les désastres qu’ils ont causés ? Se sont-ils excusés auprès des populations de ces pays ? Est-ce qu’il y a eu une compensation ?

Au XXIème siècle, nous ne permettons jamais aux États-Unis de se vanter d’être le gendarme et le juge international du monde, et de continuer à traiter les autres pays souverains comme s’ils étaient des freudiens que l’on peut tuer à volonté. Si la Chine reste indifférente à l’ingérence progressive de la partie américaine dans ses affaires intérieures et à l’atteinte à sa souveraineté, et si elle ne résiste pas fermement au comportement maniaque et irresponsable de la partie américaine, le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale et des autres objectifs de la Charte des Nations Unies et des normes fondamentales des relations internationales sera réduit à néant, et les nombreux pays en développement, qui représentent plus de 80 % de la population mondiale, pourraient devenir la prochaine cible à tout moment. C’est pour cette raison que plus de 160 pays ont récemment élevé la voix de la justice, réaffirmant leur adhésion à la politique d’une seule Chine et soutenant la détermination de la Chine à protéger sa souveraineté et son intégrité territoriale. Il s’agit d’une lutte majeure entre hégémonie et contre-hégémonie, ingérence et contre-interférence, sécession et antisécession.

La Chine a été envahie par les puissances tout au long de son histoire et, aujourd’hui encore, elle est soumise à l’ingérence occasionnelle et brutale des États-Unis et de quelques-uns de ses suiveurs dans les affaires intérieures chinoises, ce qui porte atteinte à sa souveraineté et à sa sécurité chinoises. Cependant, la Chine n’est plus la Chine d’il y a 120 ans, elle n’est pas non plus l’Irak, la Syrie ou l’Afghanistan. Le peuple chinois ne permettra jamais à des forces étrangères de nous tyranniser, de nous opprimer et de nous asservir. Quiconque tente de le faire se heurtera à la grande muraille d’acier construite avec la chair et le sang de plus de 1,4 milliard de Chinois et se blessera gravement. Le gouvernement et le peuple chinois ont une position constante sur la question de Taïwan, et plus de 1,4 milliard de Chinois ont la ferme volonté de défendre résolument la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de la Chine. J’espère que les États-Unis et leurs suiveurs dits « démocratiques » comprendront clairement ce point et attacheront de l’importance aux intérêts fondamentaux et à la ferme volonté du peuple chinois représentant un cinquième de la population humaine et les respectent. 

CCTV : Selon les rapports, le Sénat américain aurait adopté une résolution demandant la désignation de la Russie comme « État soutenant le terrorisme ». La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que si les États-Unis finissent par désigner la Russie comme un « État soutenant le terrorisme », cela entraînera la rupture des relations diplomatiques entre la Russie et les États-Unis. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : Les États-Unis s’acharnent toujours à « étiqueter » et « qualifier » les autres pays à volonté, et ont également l’habitude de se comporter comme un juge moral, de mettre en cause les autres pays et d’utiliser diverses accusations « infondées » pour les réprimer et les contenir, leur visage despotique, hégémonique, et intimidant étant dévoilé.

La Russie est une force importante de la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme et joue un rôle actif et constructif dans la lutte contre la menace terroriste. Les calomnies malveillantes de la partie américaine n’y changeront rien.

Shenzhen TV : Il est entendu que lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du Sommet de l’Asie de l’Est le 5 août, la partie chinoise a eu une guerre de mots avec les ministres des Affaires étrangères américain et japonais sur la question de Taïwan. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Hua Chunying : Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du Sommet de l’Asie de l’Est qui s’est tenue le 5 août, certains pays ont porté des accusations déraisonnables contre les mesures légitimes chinoises pour la défense de ses droits, mais la plupart des pays ne sont pas d’accord et comprennent la position de la Chine.

Le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi, a réfuté de manière exhaustive et énergique les fausses informations et les contre-vérités diffusées par les différents pays une par une sur place, clarifiant les faits et défendant la souveraineté ainsi que la justice.

Phoenix TV : Les États-Unis ont décidé de reporter le lancement d’essai du missile balistique intercontinental « Minuteman 3 », affirmant qu’il s’agit d’une démonstration d’une attitude responsable visant à réduire le risque d’anxiété. Quelle est la réponse de la Chine à cette situation ?

Hua Chunying : Le mot « responsable » semble un peu gênant lorsqu’il vient de la partie américaine.

Si les États-Unis étaient vraiment responsables, ils auraient dû mettre un terme à des provocations aussi graves que la visite de Pelosi à Taïwan et retirer le grand nombre d’avions militaires et de navires de guerre déployés dans la région Asie-Pacifique et aux portes de la Chine.

Si la partie américaine est vraiment responsable, elle doit immédiatement cesser de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, quels que soient les motifs et les excuses ; elle doit immédiatement cesser de ronger et d’évider le principe d’une seule Chine à manière de « saucissonnage » ; elle doit immédiatement cesser d’envenimer les relations de fond entre les États-Unis et Taïwan ; et elle doit immédiatement cesser de vendre des armes à Taïwan.

Reuters : Jeudi, lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères au Cambodge, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a quitté la réunion avant le début du dîner, pour quelle raison ? Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : Malgré son emploi du temps très chargé hier, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi, s’est rendu au dîner organisé au Cambodge, pays hôte des réunions des ministres des Affaires étrangères sur la coopération en Asie de l’Est, pour saluer le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères cambodgien Prak Sokhonn et échanger des points de vue avec d’autres ministres des Affaires étrangères, tout en respectant les réglementations nationales sur la prévention contre l’épidémie.

Reuters : Le Japon a déclaré hier que cinq missiles balistiques lancés par la Chine avaient atterri dans « la zone économique exclusive du Japon ». La Chine peut-elle confirmer cette information ? Quel est le commentaire du ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?

Hua Chunying : L’armée chinoise mène des exercices militaires et des activités d’entraînement dans les eaux proches de l’île chinoise de Taïwan, et les services compétents chinois ont émis des avertissements préalables de sécurité et de navigation. Les pratiques concernées de la partie chinoise sont conformes au droit international et à la pratique internationale.

Quant à votre référence à la « zone économique exclusive du Japon », la Chine et le Japon n’ont pas encore délimité les zones maritimes concernées et la soi-disant « zone économique exclusive du Japon » n’existe pas.

Associated Press of Pakistan : Aujourd’hui marque le troisième anniversaire de l’action unilatérale de l’Inde dans son Cachemire occupé, ce qui viole la résolution de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur le territoire contesté. Quel est votre commentaire ?

Hua Chunying : La position de la Chine sur la question du Cachemire est constante et claire. Cette question est un héritage historique entre l’Inde et le Pakistan, ce qui est également le consensus de la communauté internationale. Nous avions dit à l’époque que les parties concernées devaient faire preuve de retenue et agir avec prudence, notamment en évitant les actions pour modifier unilatéralement le statu quo et augmenter les tensions dans la situation. Nous appelons l’Inde et le Pakistan à continuer de résoudre le différend de manière pacifique par le dialogue et la consultation.

Hubei Media Group : Selon les rapports, la représentante permanente des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a entamé une visite en Afrique dès le 3 août et a déclaré que son voyage était axé sur la manière dont les États-Unis pouvaient aider l’Ouganda, le Ghana et le Cap-Vert à faire face à la crise alimentaire qui frappe le continent, plutôt que de faire concurrence à la Chine et à la Russie. Mais les pays africains sont confrontés à un piège de la dette en raison de leur relation avec la Chine. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : La Chine a souligné à plusieurs reprises qu’il est de la responsabilité commune de la communauté internationale de soutenir le développement de l’Afrique. Les États-Unis auraient dû consacrer leurs ressources, leur temps et leur énergie à la nécessité urgente de soutenir le développement de l’Afrique, au lieu de focaliser leur politique à l’égard de l’Afrique sur la limitation de l’influence d’autres pays en Afrique. La question de la sécurité alimentaire est actuellement un problème majeur auquel sont confrontés les pays africains. La Chine attache une grande importance à cette question et propose une initiative de coopération internationale en matière de sécurité alimentaire et aide activement les pays africains à faire face aux pénuries alimentaires. Nous avons fourni une aide alimentaire d’urgence à Djibouti, à l’Éthiopie, à la Somalie et à l’Érythrée, et la Chine fournira également une nouvelle aide alimentaire aux pays africains dans le besoin dans un avenir proche. Parallèlement, la Chine aide l’Afrique à renforcer sa capacité de production agricole par la formation du personnel, les échanges de technologies et la construction de projets, aidant ainsi les pays africains à atteindre l’autosuffisance alimentaire. Nous faisons bon accueil à l’aide apportée par les États-Unis pour faire face à la crise alimentaire en Afrique, mais nous espérons également que les États-Unis adhéreront aux normes fondamentales des relations internationales et s’abstiendront de s’accrocher à la mentalité de la guerre froide, d’imposer des sanctions unilatérales et de saper la stabilité régionale. Cela perturbera sérieusement l’ordre économique international et causera un grave préjudice aux pays en développement.

En parlant du « piège de la dette », je voudrais citer deux nouvelles récentes. Tout d’abord, l’organisation caritative britannique « Debt Justice » a récemment publié un rapport intitulé « Risques croissants liés à la dette et réduction des dépenses publiques dans les pays à faible revenu », soulignant que les pays africains sont trois fois plus endettés auprès des institutions financières privées occidentales que la Chine et que les intérêts sont deux fois plus élevés qu’en Chine, et que le soi-disant « piège de la dette » chinois est une pure invention. Deuxièmement, une équipe de recherche de l’Université de Tsinghua a récemment publié un rapport intitulé « Le piège du capital financier : l’impact des obligations internationales sur la viabilité de la dette souveraine des pays en développement ». Ce rapport souligne que le capital financier occidental, par besoin de profit, a poussé les pays africains à émettre un grand nombre d’euro-obligations à des taux d’intérêt élevés, sans tenir compte de la fragilité des économies des pays en développement et de leur faible résistance au risque, ce qui a entraîné une multiplication par cinq des obligations souveraines des pays africains en 10 ans au cours de la dernière décennie et la pression croissante de la dette. Ces chiffres ne mentent pas. La vérité est évidente quant à savoir qui a créé le piège de la dette pour les pays africains.

Depuis longtemps, la Chine soutient activement le développement économique de l’Afrique en fournissant un soutien financier aux pays africains pour pallier le manque de fonds, accélérer la construction nationale et renforcer la fonction « hématopoïétique », ce qui est largement accueilli et hautement apprécié par les pays africains. De nombreux amis africains nous ont dit du fond du cœur : « la Chine est un véritable ami, et que c’est elle qui nous a sincèrement aidés lorsque nous étions dans les moments les plus difficiles ». J’ai également vu des photos prises par certains internautes. La Chine a offert de la nourriture, des ponts, des routes, des écoles, de l’eau propre et des hôpitaux à des pays en développement comme l’Afrique, contrairement à certains pays qui ont envoyé des bombes d’artillerie. Les pays africains sont ceux qui ont le plus leur mot à dire sur la qualité de la coopération sino-africaine. Quelles qualifications les États-Unis ont-ils pour juger et salir la Chine ainsi que semer la discorde entre la Chine et l’Afrique ? Ce dont l’Afrique a besoin, c’est d’un partenaire sincère et coopératif, plutôt que d’un maître comme les États-Unis. Nous espérons que les États-Unis penseront davantage à leur propre réputation et feront vraiment quelque chose de bien et de pratique pour les pays africains.

CMG (Voice of China) : Une délégation d’ambassadeurs de pays islamiques s’est récemment rendue au Xinjiang. Parlez-nous de la situation.

Hua Chunying : Du 1er au 4 août, 32 envoyés et hauts diplomates de 30 pays islamiques en Chine ont visité le Xinjiang. Le secrétaire du parti de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, Ma Xingrui, a eu une entrevue avec la délégation. La délégation s’est rendue à Kashgar, Aksu et Urumqi, a visité des mosquées, des instituts d’écriture islamique, des musées, des projets de rénovation de la vieille ville, des communautés de base, des entreprises scientifiques et technologiques, des projets de développement vert et de revitalisation rurale, et a échangé des points de vue avec des personnalités religieuses locales et des diplômés de centres d’éducation et de formation, afin de mieux comprendre la situation réelle du développement économique et de la prospérité, de la liberté de croyance religieuse, de l’unité et de l’harmonie ethniques, et de la population vivant dans la paix et le bonheur au Xinjiang. Les membres de la délégation ont déclaré que le gouvernement chinois avait eu de grandes réalisations dans la gouvernance et le développement du Xinjiang en adhérant à une approche centrée sur le peuple, et que la population de tous les groupes ethniques y vit dans une grande harmonie et un grand bonheur. La liberté de croyance religieuse et les droits des musulmans sont pleinement garantis. Ce que la délégation a vu et entendu en chemin dans le Xinjiang est complètement différent de ce que certains médias occidentaux ont rapporté.

Les pays islamiques maintiennent toujours une position juste sur les questions liées au Xinjiang. À travers cette visite au Xinjiang, les pays islamiques ont une fois de plus fait entendre leur voix objective et impartiale, ce qui démontre pleinement que les rumeurs et les mensonges fabriqués par certains pays ne peuvent dissimuler la vérité, et que leurs sinistres tentatives de salir la Chine sur les questions liées au Xinjiang ne sont pas populaires et ne réussiront pas. Nous invitons sincèrement d’autres amis de différents pays à visiter le Xinjiang à l’avenir pour découvrir la beauté, l’harmonie et le développement du Xinjiang.

CCTV : Au cours des deux derniers jours, nous avons vu de nombreux pays exprimer leur soutien à la Chine au sujet de la visite de Pelosi à Taïwan, et vous avez déjà présenté certains d’entre eux il y a deux jours. Pourriez-vous nous donner plus d’informations à ce sujet aujourd’hui ?

Hua Chunying : Depuis que Pelosi s’est rendue à Taïwan, plus de 160 pays ont émis des voix de justice, condamnant la visite de Pelosi à Taïwan comme une grave provocation et très imprudente et irresponsable, et tous ont déclaré qu’ils adhéreraient au principe d’une seule Chine et soutiendraient la Chine dans la défense de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale. En plus de ceux mentionnés il y a deux jours, je peux vous en présenter d’autres.

Le président srilandais Ranil Wickremesinghe a déclaré via les médias sociaux que le Sri Lanka est fermement attaché à la politique d’une seule Chine et aux principes de souveraineté nationale et d’intégrité territoriale tels qu’ils sont inscrits dans la Charte des Nations Unies. 

Le ministre singapourien des Affaires étrangères, Vivian Balakrishnan a déclaré lors de l’entretien avec le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi, au cours des réunions des ministres des Affaires étrangères sur la coopération en Asie de l’Est, que son pays adhère clairement à la politique d’une seule Chine et s’oppose à « l’indépendance de Taïwan » et aux actions unilatérales qui modifient le statu quo.

Le porte-parole du ministère thaïlandais des Affaires étrangères a déclaré que la partie thaïlandaise respecte la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de la Chine.

Le ministère laotien des Affaires étrangères a publié une déclaration indiquant que la partie laotienne soutient le gouvernement chinois dans la réalisation de la réunification nationale par des moyens pacifiques, considère Taïwan comme une partie inséparable du territoire chinois et s’oppose à tout acte visant à créer « deux Chine » ou « une Chine, un Taïwan ». Le ministre laotien des Affaires étrangères, Saleumxay Kommasith, a déclaré lors de sa rencontre avec le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, que les récentes actions provocatrices des États-Unis sur la question de Taïwan avaient violé leurs propres engagements et porté atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Chine. La partie laotienne est fermement opposée à toute tentative de créer « deux Chine » et « une Chine, un Taïwan » et soutient la Chine dans la défense de sa souveraineté nationale et de son intégrité territoriale.

L’envoyé spécial du Premier ministre malaisien en Chine a publié une déclaration exprimant l’espoir que les pays occidentaux n’appliqueront pas deux poids deux mesures aux questions de Taïwan et de l’Ukraine, en assiégeant la Russie d’une part et en s’ingérant dans les affaires intérieures de la Chine dans le détroit de Taïwan d’autre part ; en appelant au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine d’une part et en utilisant Taïwan pour diviser la Chine d’autre part. Il s’agit d’une ingérence et d’une atteinte à la souveraineté de la Chine au nom de la « démocratie », qui viole les principes fondamentaux du droit international.

Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale des Émirats arabes unis (EAU) a publié une déclaration réitérant son soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Chine, soulignant l’importance de respecter le principe d’une seule Chine et appelant au respect des résolutions relatives des Nations Unies. La partie arabe a exprimé sa préoccupation quant à la visite provocatrice qui portent atteinte à la paix et à la stabilité internationales.

Le ministère kirghiz des Affaires étrangères a déclaré que la partie kirghize soutient fermement le principe d’une seule Chine. Taïwan est une partie inséparable du territoire de la Chine. Le Kirghizistan est opposé à « l’indépendance de Taïwan » et à toute tentative de créer « deux Chine » ou « une Chine, un Taïwan ».

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Kazakhstan a réaffirmé que le Kazakhstan adhère au principe d’une seule Chine et s’en tient à la Résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la question de Taïwan.

La déclaration du ministère des Affaires étrangères de l’Ouzbékistan souligne le soutien de l’Ouzbékistan au principe d’une seule Chine et à la préservation de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale en vertu des principes universellement reconnus du droit international.

Le ministère des Affaires étrangères du Tadjikistan a déclaré qu’il soutient l’intégrité territoriale de la Chine en réaffirmant l’adhésion au principe d’une seule Chine.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire afghan a déclaré qu’il adhère à la politique d’une seule Chine et appelle tous les pays à s’abstenir d’actes provocateurs qui violent la souveraineté nationale des autres pays.

Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères a déclaré que l’Égypte adhère au principe d’une seule Chine et s’en tient aux résolutions relatives des Nations Unies.

Le ministère érythréen des Affaires étrangères a déclaré qu’à l’heure où les failles et la folie de la politique mondiale des États-Unis deviennent de plus en plus évidentes, les États-Unis ont concocté la visite provocatrice de Pelosi à Taïwan pour renforcer la politique de contenir la Chine, apportant des conséquences dangereuses. Il ne s’agit que de la poursuite des politiques irréfléchies menées par le gouvernement américain en Asie ces dernières années et elles doivent être fermement condamnées.

Le ministre zimbabwéen de l’Information, de la Publicité et de la Radiodiffusion et porte-parole du gouvernement a déclaré que le Zimbabwe se tient fermement aux côtés de la Chine et que la visite de Pelosi à Taïwan est un acte offensif et provocateur qui constitue une grave violation du principe d’une seule Chine.

Le Secrétaire permanent du ministère des Affaires étrangères du Burundi a déclaré que son gouvernement adhère toujours fermement à la politique d’une seule Chine et que le Burundi soutient fermement les efforts de la Chine pour préserver la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale.

Le ministère des Affaires étrangères de la Dominique a publié une déclaration indiquant que de nombreux partis se joignent à la communauté internationale pour exprimer leur vive inquiétude quant à la visite de Pelosi dans la région chinoise de Taïwan, qui constitue une violation grave de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Chine.

Le vice-président du Sénat mexicain a publié un article affirmant que la visite illégale de Pelosi à Taïwan est un acte interventionniste qui viole gravement la souveraineté des autres pays et porte atteinte à la paix et à la stabilité régionales.

Le ministre du Changement climatique du Vanuatu a publié une déclaration soutenant les efforts de la Chine pour préserver la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale et s’opposant à toute forme de déstabilisation de la situation.

Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères a déclaré que la visite de Pelosi à Taïwan est une provocation insensée. La confiance mutuelle entre les États-Unis et la Chine pourrait disparaître en conséquence et la partie luxembourgeoise soutient la politique d’une seule Chine.

Le porte-parole du gouvernement chypriote a déclaré que Chypre adhère à la politique d’une seule Chine et respecte pleinement le droit international, la souveraineté et l’intégrité territoriale.

En outre, de nombreux partis politiques et anciens dignitaires des autres pays se sont exprimés, condamnant la visite de Pelosi à Taïwan comme un acte hégémonique et soutenant la Chine dans la défense de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Par exemple, le Parti communiste du Népal (marxiste-léniniste), le Parti du travail paysan et le Parti démocratique national se sont exprimés par divers moyens, soulignant que la visite de Pelosi à Taïwan est un acte d’hégémonie extrêmement erroné, stupide et irresponsable, et que la partie népalaise soutient fermement toutes les mesures prises par la partie chinoise pour défendre la souveraineté et la dignité nationales.

Le troisième plus grand parti politique de Mongolie, le Parti vert et du courage civique, a publié une déclaration soulignant la nécessité pour tous les pays du monde de respecter le principe d’une seule Chine tel qu’énoncé dans la Résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations Unies et de soutenir la position de la Chine sur des questions telles que celle de Taïwan.

Le secrétaire central de la All India Forward Alliance (AIFA) a publié une déclaration condamnant fermement la visite de Pelosi à Taïwan et indiquant que la visite de Pelosi à Taïwan et les remarques y afférentes violaient la Résolution 2758 des Nations Unies.

Le Parti communiste du Tadjikistan a déclaré que la visite de Pelosi à Taïwan est une provocation flagrante et appartient à l’approche agressive des États-Unis visant à contenir la Chine de manière globale, et que la Chine a le droit de prendre les mesures nécessaires sur la question de Taïwan pour défendre la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale.

L’Assemblée nationale du Kenya a publié une déclaration dans laquelle elle soutient les efforts de la Chine pour parvenir à une réunification nationale complète et les mesures prises par le gouvernement chinois pour préserver la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale et maintenir la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan.

Le Parti socialiste de Zambie a publié une déclaration soulignant que les États-Unis sont incapables de résoudre les problèmes nationaux tels que l’épidémie du Covid-19 et les violations des droits de l’homme, ainsi que les défis mondiaux tels que la pauvreté et la faim, mais qu’ils tentent de perpétuer leur hégémonie en provoquant la guerre et en détruisant la paix. C’est un acte impérialiste qui doit être condamné par tous les amoureux de la paix.

Le Parti communiste du Chili, membre de la coalition au pouvoir au Chili, a publié une proclamation condamnant les actions provocatrices du gouvernement américain contre la Chine.

Le président du Parti travailliste brésilien a souligné que la visite de Pelosi à Taïwan est un nouvel acte de menace de la paix et d’incitation au conflit armé, qui alimentera les forces sécessionnistes visant « l’indépendance de Taïwan » et créera une instabilité et une insécurité régionales.

Le président du Parti au pouvoir à Kiribati a publié une déclaration exprimant son extrême déception face à la visite de Pelosi à Taïwan et affirmant que le gouvernement américain en est le seul responsable et que les États-Unis devraient présenter des excuses officielles.

Le Parti communiste de Bolivie a publié un communiqué disant que l’action provocatrice des États-Unis est honteuse. La Bolivie sera aux côtés de la Chine, la soutiendra dans la défense de sa souveraineté nationale et de son intégrité territoriale, et travaillera avec les organisations politiques, civiles et sociales pour dénoncer les actes impérialistes des États-Unis qui portent atteinte à la sécurité et à la stabilité internationales.

Le Parti socialiste de Moldavie a publié une déclaration indiquant qu’il respecte et soutient inconditionnellement la défense par la Chine de sa souveraineté et de son intégrité territoriale.

L’ancien Premier ministre japonais Yukio Hatoyama a critiqué, sur les réseaux sociaux, la partie américaine qui n’a pas tiré la leçon et qui a fait preuve d’une grande stupidité dans son acte.

En outre, la déclaration des ministres des Affaires étrangères de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) appelle au respect de la Charte des Nations Unies et réaffirme le soutien des États membres de l’ASEAN à la politique d’une seule Chine.

Les peuples de plus de 80 % de la population mondiale, soit près de 90 %, sont aux côtés de la Chine. Nous nous engageons tous à respecter les objectifs et les principes de la Charte des Nations Unies, à nous conformer aux normes fondamentales des relations internationales et à nous opposer résolument à toute ingérence d’un pays dans les affaires intérieures des autres pays et à toute atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale d’autres pays. La Chine est désormais soutenue par plus de 160 pays, qui se rangent ensemble du côté de la rectitude historique, de l’équité et de la justice.

J’espère que les États-Unis et quelques-uns de leurs frères se réveilleront et réaliseront que s’ils respectent vraiment la démocratie, ils devraient écouter et respecter les voix des plus de 1,4 milliard de Chinois, et ils devraient écouter et respecter les voix du grand nombre de personnes « non occidentales », qui représentent près de 90 % de la population mondiale.

Kyodo News : Selon les rapports, lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du Sommet de l’Asie de l’Est aujourd’hui, pendant que le ministre japonais des Affaires étrangères s’exprimait, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi et le ministre russe des Affaires étrangères ont quitté la scène. La partie chinoise peut-elle présenter la situation ? Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Hua Chunying : Je ne comprends pas la situation dont vous parlez. Mais je voudrais profiter de cette occasion pour rappeler à la partie japonaise que les dirigeants japonais se sont récemment très mal comportés sur la question de Taïwan et que le peuple chinois est très mécontent.

Nous avons déjà dit que le Japon porte une grave culpabilité historique sur la question de Taïwan et n’est pas qualifié pour dire quoi que ce soit sur Taïwan. Aujourd’hui, le premier ministre japonais a porté des accusations déraisonnables contre la Chine lors de sa rencontre avec Pelosi, et le ministre japonais des Affaires étrangères a suivi le secrétaire d’État américain dans la diffusion de fausses informations concernant la Chine et dans les accusations déraisonnables portées contre la Chine au cours des réunions des ministres des Affaires étrangères sur la coopération en Asie de l’Est. La Chine s’y oppose fermement.

La Chine a réitéré à plusieurs reprises sa position de principe sur la question de Taïwan. La situation actuelle dans le détroit de Taïwan est entièrement due à l’obstination de Pelosi à suivre sa propre voie, au mépris de l’opposition ferme de la Chine et les conseils répétés de toutes les parties. Alors que la partie japonaise ferme sélectivement les yeux sur la violation de la souveraineté de la Chine par les États-Unis, elle s’est empressée de lancer des accusations contre les défenseurs de leurs droits et de plaider ouvertement en faveur des contrevenants, confondant complètement le bien et le mal et inversant le noir et le blanc. Il sera vain de lancer des provocations et de semer des troubles sur la question de Taïwan pour tenter de retarder le développement et la puissance de la Chine et de saper sa réunification et son essor pacifiques.

Reuters : La partie japonaise a rapporté que la partie chinoise a lancé quatre missiles au-dessus de Taipei pendant l’exercice militaire, pourriez-vous le confirmer ? Si l’information est vraie, quel est le commentaire de la Chine ?

Hua Chunying : Sur la question des exercices militaires, la partie chinoise a publié des nouvelles. La visite de Pelosi à Taïwan a déclenché la tension actuelle, et toutes les contre-mesures de la partie chinoise sont justifiées, nécessaires, et aussi appropriés. J’espère que la partie japonaise a une compréhension correcte de cette question.

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S’il n’y a pas d’autres questions, je voudrais profiter de cette occasion pour vous recommander un article, en particulier à mes amis de Reuters, de Bloomberg et aux autres journalistes des médias européens et américains. En réponse à l’article de Pelosi intitulé « Pourquoi ai-je conduit une délégation du Congrès pour visiter Taïwan » publié le 2 août, l’ambassadeur de Chine aux États-Unis, Qin Gang, a publié le 4 août un article dans le Washington Post intitulé « Pourquoi la Chine s’oppose-t-elle à la visite de Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, à Taïwan ». L’article explique très succinctement et clairement les origines de la question de Taïwan et est très bien écrit. Je suis convaincue qu’on approfondira certainement la compréhension de la question de Taïwan et comprendra aussi plus profondément et plus correctement pourquoi la Chine s’oppose à la visite de Pelosi à Taïwan après avoir lu cet article.

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