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Conférence de presse du 7 novembre 2022 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian

2022-11-07 23:00

CCTV : La 14e session de la Conférence des Parties contractantes à la Convention de Ramsar sur les zones humides s’est récemment ouverte à Wuhan, en Chine, et à Genève, en Suisse. Le président Xi Jinping a assisté à la cérémonie d’ouverture par vidéo et a prononcé un discours. Pourriez-vous partager avec nous plus d’informations à ce sujet ? 

Zhao Lijian : Le 5 novembre, la cérémonie d’ouverture de la 14e session de la Conférence des Parties contractantes à la Convention de Ramsar sur les zones humides s’est tenue à Wuhan sous le thème « Valoriser les zones humides, vivre en harmonie avec la nature ». Dans son discours, le président Xi Jinping a souligné qu’il était important d’établir un consensus mondial sur la valorisation des zones humides, de faire progresser le processus mondial de conservation des zones humides, d’améliorer le bien-être des populations dans le monde entier en tirant parti du rôle des zones humides et d’intensifier l’action en faveur des zones humides dans le monde entier.

Cette année marque le 30e anniversaire de l’adhésion de la Chine à la Convention de Ramsar sur les zones humides. La Chine compte 13 des 43 villes internationales de zones humides accréditées par la Convention de Ramsar, soit plus que tout autre pays du monde. La Chine compte désormais 56,35 millions d’hectares de zones humides. Avec 4% des zones humides de la planète, la Chine a répondu aux demandes diverses d’un cinquième de la population mondiale en matière de zones humides. Comme l’a déclaré la secrétaire générale de la Convention de Ramsar, Musonda Mumba, la Chine a fait preuve d’un leadership fort en matière de conservation des zones humides. Fidèle à son engagement, le gouvernement chinois a augmenté sa contribution à la conservation des zones humides et a démontré l’importance qu’il accorde à la protection des écosystèmes par des actions concrètes. La situation en Chine est encourageante. 

Les zones humides sont connues comme les « reins de la Terre », elles sont l’un des trois principaux écosystèmes de la Terre, avec les forêts et les océans. Elles font également partie des écosystèmes les plus menacés au monde. Comment protéger et développer les zones humides est un défi commun auquel la Chine et d’autres pays du monde sont confrontés. Hier, le segment ministériel de haut niveau de la 14e session de la Conférence des Parties contractantes à la Convention de Ramsar a adopté la déclaration de Wuhan, un autre document important qui forge le consensus de toutes les parties et la volonté du monde. Nous sommes convaincus que cette réunion deviendra un nouveau point de départ pour la coopération internationale en vue de faire progresser la conservation mondiale des zones humides et qu’elle ouvrira un nouveau chapitre de la coexistence harmonieuse entre l’humanité et la nature.

Dragon TV : La cinquième édition de l’Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE) s’est ouverte le 4 novembre. Quel est votre commentaire à ce sujet ? Pouvez-vous nous en dire plus sur les caractéristiques et l’importance de la CIIE de cette année ?

Zhao Lijian : En tant que première grande exposition internationale organisée en Chine après le XXe Congrès du Parti communiste chinois (PCC), la cinquième CIIE a fait l’objet d’une grande attention. Comme l’a noté le président Xi Jinping dans son discours lors de la cérémonie d’ouverture, la CIIE est devenue une vitrine du nouveau paradigme de développement de la Chine, une plateforme d’ouverture de haut niveau et un bien public pour le monde entier. La Chine travaillera avec tous les pays et toutes les parties pour partager les opportunités de son vaste marché, les opportunités de son ouverture institutionnelle et les opportunités d’une coopération internationale approfondie. 

L’ouverture est le grand thème de la CIIE de cette année. Elle a attiré un grand nombre de pays participants et est largement représentative. Les statistiques montrent que 145 pays, régions et organisations internationales, dont des pays développés, des pays en développement et certains des pays les moins avancés, ont participé à la CIIE. Huit pays, dont le Nicaragua, Djibouti et l’Islande, participent à l’exposition nationale pour la première fois cette année, faisant ainsi leurs débuts à la CIIE. Par ailleurs, des entreprises de 127 pays et régions participent à l’exposition commerciale, dont plus de 280 entreprises leaders dans leur secteur ou figurant parmi les 500 premières entreprises mondiales. Des exposants des pays membres du Partenariat économique global régional (RCEP) participent également à la CIIE, et l’événement a également attiré cette année des exposants de plus de partenaires de « la Ceinture et la Route » et de plus d’États membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS). 

Cette CIIE comporte six zones d’exposition, présentant des centaines de nouveaux produits, de nouvelles technologies et de nouveaux services. Il s’agit notamment de biens de consommation et de produits agricoles qui amélioreront la vie des gens, ainsi que d’appareils et d’équipements médicaux avancés, de haute qualité et de haute précision, faisant appel à une science et une technologie de pointe. Pour beaucoup d’entre eux, il s’agit de leur premier lancement en Chine, en Asie et dans le monde. 

L’ouverture est le charme de la CIIE. Elle est également source d’espoir pour la reprise et le développement de l’économie mondiale. Le rapport du XXe Congrès du PCC a explicitement déclaré que la Chine est attachée à sa politique nationale fondamentale d’ouverture au monde extérieur et poursuit une stratégie d’ouverture mutuellement bénéfique. À l’avenir, la Chine ne sera que de plus en plus ouverte. Souhaitons à cette CIIE un plein succès !

China Daily : Nous avons constaté que le chemin de fer Chine-Laos a obtenu des résultats remarquables au cours des 11 mois de la mise en service. Avez-vous plus d’informations à partager ?

Zhao Lijian : Ces derniers temps, nous avons entendu beaucoup de bonnes nouvelles concernant le chemin de fer Chine-Laos. Selon les dernières données, le chemin de fer a transporté plus de 7,5 millions de passagers, ce qui rend les déplacements beaucoup plus pratiques pour les personnes qui se trouvent le long du chemin de fer. La semaine dernière, toutes les gares de fret du chemin de fer ont été mises en service, ce qui a renforcé la connectivité des pays dans le cadre de « la Ceinture et la Route ». Jusqu’à maintenant, 225 voyages de trains de marchandises ont été effectués le long du chemin de fer, expédiant 9,86 millions de tonnes de marchandises vers plus de dix pays partenaires de « la Ceinture et la Route », dont le Laos et le Vietnam. La variété des marchandises est passée de plus de 100 au début à plus de 1 200 aujourd’hui, et s’est diversifiée, passant des engrais et des marchandises générales à des produits de base comme les produits électroniques et photovoltaïques et les fruits de la chaîne du froid. En outre, nous avons développé de nouveaux modes de transport ferroviaire international tels que le Lancang-Mekong Express et le commerce électronique transnational, ainsi que le chemin de fer Chine-Laos et les services ferroviaires de fret Chine-Europe, établissant une connexion sans faille avec le nouveau corridor terre-mer occidental et les services ferroviaires de fret Chine-Europe. Cela a permis d’étendre la portée du chemin de fer Chine-Laos et d’améliorer sa capacité de transport transfrontalier de marchandises.

Samedi dernier, un événement de promotion de la coopération au développement le long du chemin de fer Chine-Laos a eu lieu lors de la cinquième CIIE. Des contrats d’investissement et d’approvisionnement d’une valeur de dix milliards de RMB ont été signés sur place. Le chemin de fer Chine-Laos est devenu un exemple vivant de la construction conjointe de haute qualité de « la Ceinture et la Route » entre la Chine et les pays de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN).

Engagée davantage à poursuivre son ouverture, la Chine offrira de nouvelles opportunités au monde avec son développement continu. Nous collaborerons avec le Laos et d’autres pays partenaires de « la Ceinture et la Route » pour faire jouer pleinement le rôle phare du chemin de fer Chine-Laos et construire conjointement une zone de démonstration pour une coopération de haute qualité dans le cadre de « la Ceinture te la Route », offrant davantage de bénéfices aux populations des pays de la région.

TASS : Récemment, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont publié une déclaration conjointe à Münster, en Allemagne, indiquant que les membres du G7 visent une coopération constructive avec la Chine, dans la mesure du possible et dans leur intérêt. De plus, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont également rappelé à la Chine la nécessité de respecter les principes de la Charte des Nations Unies sur le règlement pacifique des différends et de s’abstenir de toute menace ou de tout recours à la force. La déclaration mentionne également les affaires intérieures de la Chine, notamment les questions liées à Taïwan, à Hong Kong, au Xinjiang et au Tibet. Quel est votre commentaire sur cette déclaration ? 

Zhao Lijian : La position de la Chine sur les questions liées à Hong Kong, au Xinjiang et à Taïwan est constante et claire. La déclaration des ministres des Affaires étrangères du G7 s’immisce brutalement dans les affaires intérieures de la Chine et la dénigre de manière malveillante, au mépris de notre position solennelle et de la réalité des faits. Nous en sommes vivement mécontents et nous nous y opposons fermement.

La Chine a été exemplaire dans la mise en œuvre de la Charte des Nations Unies et la pratique d’un véritable multilatéralisme. La Chine s’est toujours engagée à promouvoir une réponse internationale conjointe aux défis mondiaux et à favoriser la construction d’une communauté de destin pour l’humanité. Nous demandons instamment au G7 de se défaire de la mentalité de la guerre froide et de ses préjugés idéologiques, de cesser de s’immiscer dans les affaires intérieures des autres pays, de cesser de colporter des mensonges et des faussetés, de cesser d’attiser les tensions régionales et la confrontation entre blocs, et d’œuvrer au contraire à la création de conditions propices à la coopération mondiale.

CRI : Selon les rapports, un avion de ligne transportant 39 personnes à bord s’est écrasé dimanche dans un lac en Tanzanie, faisant au moins 19 morts. Y a-t-il des victimes chinoises ? La Chine a-t-elle exprimé ses condoléances à la Tanzanie ?

Zhao Lijian : Dans l’après-midi du 6 novembre, heure de Beijing, un avion de ligne tanzanien s’est écrasé sur le lac Victoria, faisant de nombreuses victimes. La Chine exprime ses profondes condoléances aux victimes et ses sincères condoléances aux familles des victimes et aux blessés. La Chine se tient fermement aux côtés de la Tanzanie en ce moment de deuil.

Selon les informations actuelles, un passager chinois a été blessé dans l’accident et est actuellement soigné à l’hôpital. L’ambassade de Chine en Tanzanie a lancé une intervention d’urgence et s’est rendue auprès de cette personne blessée pour lui offrir du réconfort et de l’assistance.

China News Service : Selon les rapports, le 6 novembre, HSBC a publié un rapport intitulé « Les perspectives des entreprises étrangères sur la Chine en 2022 : de nouvelles opportunités partagées dans le cadre du Partenariat économique global régional (RCEP) ». Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Zhao Lijian : J’ai également vu ce rapport. Il montre que plus de 80 % des entreprises étrangères interrogées s’attendent à ce que leurs activités en Chine se développent au cours de l’année à venir, et 75 % prévoient d’étendre leurs chaînes d’approvisionnement en Chine au cours des 24 prochains mois. En outre, 93 % des entreprises interrogées dans les États membres de l’accord du RCEP ont déclaré que leurs échanges commerciaux avec leurs partenaires chinois seraient renforcés, et plus de 40 % d’entre elles s’attendent à ce que leurs activités en Chine augmentent d’au moins 30 % l’année prochaine. L’enquête a été menée sur 16 grands marchés dans le monde, couvrant près de 3 400 entreprises dans neuf États membres du RCEP et sept grandes économies mondiales.

La Chine poursuit une stratégie d’ouverture plus proactive et met en place un réseau mondial de zones de libre-échange de haut niveau afin de créer un modèle d’ouverture au monde extérieur plus large et plus profond. Le commerce entre la Chine et les autres États membres du RCEP a atteint 8,32 billions de RMB au cours des huit premiers mois de cette année, ce qui représente près d’un tiers du commerce extérieur de la Chine. À l’avenir, nous continuerons à faire progresser l’ouverture de haut niveau, à faciliter les investissements et les opérations des entreprises étrangères en Chine et à promouvoir la libéralisation et la facilitation du commerce et des investissements. 

Reuters : Le ministère britannique du Commerce international a déclaré lundi que le ministre d’État au Commerce, Greg Hands, se rendrait à Taïwan et rencontrerait Tsai Ing-wen. Les deux hommes coprésideraient la 25e édition des négociations commerciales annuelles entre le Royaume-Uni et Taïwan. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Zhao Lijian : Nous avons réitéré la position de principe de la Chine sur la question de Taïwan à plusieurs reprises. Il n’y a qu’une seule Chine dans le monde et Taïwan est une partie inséparable du territoire chinois. Nous nous opposons fermement à toute forme de contact officiel entre la région de Taïwan et les pays ayant des relations diplomatiques avec la Chine. Le principe d’une seule Chine est le fondement politique du développement des relations diplomatiques entre la Chine et le Royaume-Uni. Nous demandons instamment au Royaume-Uni de respecter sincèrement la souveraineté de la Chine, d’adhérer au principe d’une seule Chine, de cesser toute forme de contact officiel avec Taïwan et d’arrêter d’envoyer des signaux erronés aux forces sécessionnistes visant l’« indépendance de Taïwan ». Nous voulons également avertir les autorités taïwanaises que la collusion avec des forces extérieures pour obtenir l’« indépendance » est vouée à l’échec.

MASTV : Selon les rapports, le ministre japonais de la Défense, Yasukazu Hamada, a déclaré lors d’une conférence de presse le 4 novembre que le Japon avait officiellement rejoint le centre de cyberdéfense de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN). Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Nous avons pris note des nouvelles concernées.

L’OTAN a déclaré publiquement et à plusieurs reprises que son positionnement en tant qu’alliance régionale reste inchangé et qu’elle ne cherche pas à réaliser une percée géographique. La région Asie-Pacifique n’est pas une zone géographique de l’Atlantique Nord, et il n’est pas nécessaire de créer une version Asie-Pacifique de l’OTAN. Cependant, nous avons constaté que, ces dernières années, l’OTAN a renforcé ses liens avec les pays de la région Asie-Pacifique. La communauté internationale, en particulier les pays de la région Asie-Pacifique, doit rester vigilante quant aux intentions de l’OTAN.

L’Asie de l’Est est l’une des régions les plus pacifiques et les plus stables du monde et une terre prometteuse pour la coopération et le développement plutôt qu’une arène de compétition géopolitique. Du fait de l’histoire de l’agression à l’étranger menée par le militarisme japonais au cours du siècle dernier, les voisins du Japon en Asie et la communauté internationale accordent une attention particulière aux tendances militaires et sécuritaires du Japon. Ce que le Japon devrait faire, c’est tirer les leçons de l’histoire, s’en tenir à la voie du développement pacifique et s’abstenir de toute action susceptible de saper la confiance mutuelle entre les pays de la région et de nuire à la paix et à la stabilité régionales.

Phoenix TV : Nous avons récemment noté que le président américain Joe Biden est prêt à faire encore plus pression sur le Japon et les Pays-Bas pour qu’ils se joignent aux États-Unis afin de bloquer le flux de technologie avancée des puces vers la Chine. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? 

Zhao Lijian : Ce n’est pas l’action d’une grande puissance décente. Mais là encore, il n’y a rien de nouveau dans la façon dont les États-Unis abusent de leur pouvoir d’État et de leur avantage technologique et contraignent leurs alliés sur le plan économique, juste pour perpétuer leur pouvoir hégémonique et leurs intérêts égoïstes. Les États-Unis ont politisé, instrumentalisé et idéologisé les questions scientifiques et technologiques, économiques et commerciales, et se sont engagés dans un « blocus technologique » et un « découplage technologique » contre d’autres pays, et leurs intentions sont bien connues. Quiconque tente de bloquer le chemin des autres ne peut que voir son propre chemin bloqué. Nous espérons que les parties concernées adopteront une position objective et juste, qu’elles tiendront compte de leurs intérêts à long terme et des intérêts fondamentaux de la communauté internationale et qu’elles parviendront à faire des jugements corrects en toute indépendance.

Prasar Bharati : Les médias pakistanais ont rapporté que lors de la récente visite du premier ministre Shehbaz Sharif en Chine, les dirigeants chinois ont promis de suspendre le remboursement de 4 milliards de dollars de prêts souverains, de refinancer 3,3 milliards de dollars de prêts de banques commerciales et d’augmenter les échanges de devises d’environ 1,45 milliard de dollars. Pouvez-vous confirmer cela et fournir plus de détails sur l’aide à la dette fournie par la Chine au Pakistan et sur d’autres aides financières ?

Zhao Lijian : La Chine et le Pakistan sont des partenaires stratégiques tous temps. Les deux parties se soutiennent mutuellement depuis longtemps, travaillent ensemble pour un développement commun et se serrent les coudes dans les moments difficiles. Nous avons soutenu les efforts du Pakistan pour atteindre la stabilité financière à la hauteur de nos capacités et nous continuerons à le faire. Quant à votre question spécifique, je vous conseille de consulter les services compétents.

PTI : Le Pakistan connaît actuellement des troubles politiques et économiques, notamment avec le récent assassinat dans lequel l’ancien premier ministre Imran Khan a été blessé. Quel est votre commentaire sur la situation pakistanaise actuelle ?

Zhao Lijian : Nous avons pris note des rapports concernés. Nous présentons nos condoléances à Imran Khan et lui souhaitons un prompt rétablissement.

Prasar Bharati : Les étudiants indiens affirment qu’une quarantaine d’universités chinoises ne leur ont pas délivré les « certificats de non-objection » (CNO), qui sont nécessaires pour demander des visas chinois. Cette situation affecte des milliers d’étudiants indiens. Si de nombreuses universités n’ont pas répondu à leurs demandes, plusieurs ont indiqué que le gouvernement provincial les empêche de délivrer des certificats de non-objection. Pouvez-vous donner des raisons concrètes pour cela ? Pourquoi la Chine a-t-elle délivré les documents requis aux étudiants internationaux d’autres pays, mais a tardé à les délivrer aux étudiants indiens ? Est-ce qu’il y a un calendrier spécifique pour la partie chinoise ?

Zhao Lijian : Je sais que vous avez été particulièrement préoccupé par le retour des étudiants indiens en Chine. Pour vos questions spécifiques, je vous conseille de consulter les services compétents chinois. Ce que je peux vous dire, c’est que le gouvernement chinois salue le retour des étudiants étrangers pour reprendre ou commencer leurs études en Chine, et le gouvernement leur fournit une aide généreuse à la hauteur de ses capacités. Actuellement, les étudiants étrangers qui souhaitent acquérir un diplôme en Chine peuvent demander des visas auprès des ambassades et consulats chinois à l’étranger. Depuis le 24 août, les étrangers titulaires d’un permis de séjour valide pour études peuvent entrer directement en Chine avec ce permis.

À ma connaissance, malgré l’épidémie de COVID-19, des progrès ont été réalisés dans les échanges culturels sino-indiens. Au moins 1 300 étudiants indiens ont reçu des visas chinois. Les canaux de communication entre les étudiants indiens et les universités chinoises restent ouverts. Nous conseillons aux étudiants indiens de rester en contact étroit avec leurs universités et de planifier leur retour sur le campus en fonction des dispositions prises par leurs universités. 

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