BEIJING,15 novembre (Xinhuanet) -- En Chine, une ancienne expression dit que la rapidité est un atout dans les affaires militaires. La « vitesse chinoise » qui s’est faite distinguer sur les plans du développement économique, du processus d’urbanisation et des progrès scientifique et technologique au cours de ces dernières décennies est connue de tous depuis longtemps. Quand la société moderne a fait face à « la plus grave crise de santé publique » qu’est l’épidémie de fièvre hémorragique à virus d’Ebola, la Chine a réagi de la même façon. Elle a été la première à passer à l’action en apportant une aide d’urgence aux régions touchées par l’épidémie en Afrique de l’Ouest, ce qui lui a valu une large appréciation de la communauté internationale.

La rapidité de cette aide à l’Afrique dans la lutte contre Ebola se traduit principalement comme suit :

Primo, rapidité de la réaction. En avril, l’épidémie d’Ebola à peine éclatée, la Chine a aussitôt lancé le mécanisme d’aide d’urgence. En août, la situation de l’épidémie d’Ebola s’est envenimée alors que les grands pays occidentaux n’y accordaient pas une attention qu’elle méritait, la Chine a une fois de plus été la première à annoncer l’octroi à la Guinée, à la Sierra Leone et au Liberia d’une aide d’urgence en matériels médicaux pour une valeur totale de 30 millions de yuans, comprenant principalement des équipements et matériels médicaux dont ces pays avaient un besoin urgent, tels que combinaisons de protection médicales, désinfectants, thermomètres infrarouges et médicaments.

Secundo, rapidité du transport. Durant la semaine qui a suivi l’annonce du deuxième lot d’aide, le gouvernement chinois a envoyé, par avions affrétés, des matériels d’aide d’urgence aux trois pays touchés par l’épidémie. Après que le président Xi Jinping avait déclaré le lancement du 4e paquet d’aide le 24 octobre, la partie chinoise a affrété, le 26 et le 29, au total trois avions pour acheminer au Liberia les matériaux de construction et les équipements nécessaires pour la construction d’un centre de traitement d’Ebola d’une capacité de 100 lits dans ce pays.

Tertio, rapidité des travaux de construction. En plus d’un laboratoire P4 mobile que la partie chinoise a fourni à la Sierra Leone en temps opportun, la Chine construira un autre laboratoire P4 fixe et un centre d’observations médicales dans le pays et l’aidera à perfectionner son système de santé publique et améliorer sa capacité de contrôle et de prévention des maladies infectieuses. Pour l’heure, les matériaux de construction nécessités pour la construction du centre de traitement au Liberia ainsi que le personnel chargé des travaux sont déjà sur place. Les travaux de construction ont officiellement été lancés et le dispositif pourra être mis en service d’ici 30 jours. Et le premier groupe de 160 agents médicaux à envoyer dans ce centre comme personnel soignant est fin prêt et son départ est prévu pour la deuxième décade de novembre.

L’aide chinoise rapide et efficace reflète le concept de la politique africaine de la Chine: sincérité, pragmatisme, amitiés et franchise et dépeint l’image de la sincérité, de l’amitié et du partage de la peine entre les deux parties. C’est pourquoi elle a fait l’objet d’une large appréciation de la part des pays d’Afrique et de la communauté internationale. Au moment critique où le Sénégal luttait de toutes ses forces contre l’épidémie d’Ebola, a dit Mme Awa Marie Coll-Seck, ministre sénégalaise de la Santé et de l’Action sociale, le gouvernement chinois a une fois de plus prêté main-forte en fournissant de grandes quantités de matériels médicaux préventifs et curatifs dont le pays avait un besoin urgent, la partie sénégalaise en est profondément touchée. Le ministre congolais de la Santé (Congo-Brazzaville), M. François Ibovi, a également remercié le gouvernement chinois pour son aide désintéressée et fait l’éloge de l’aide chinoise en disant que la Chine tient ses engagements et, ainsi dit, ainsi fait.

En même temps, l’action chinoise a aussi joué un rôle d’avant-garde et servi d’exemple pour le reste de la communauté internationale. Nombreux sont des pays occidentaux qui reconnaissent que face à cette épidémie d’Ebola, leur réaction a été relativement plus lente, les mesures prises, insuffisantes et qu’il devraient s’inspirer de la pratique et de l’expérience de la Chine en matière d’aide d’urgence à l’Afrique dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola. Selon un expert allemand, la Chine s’intéresse non seulement au commerce avec l’Afrique, mais aussi au système sanitaire africain. La Chine est un vrai ami de l’Afrique. Un reportage dans Financial Times estime que le fait que la Chine multiplie sans cesse son aide aux pays d’Afrique dans leur lutte contre l’épidémie montre qu’elle devient de plus en plus mûre dans sa participation à la cause humanitaire internationale.

Ainsi peut-on dire que la Chine a eu un bon « coup d'avance » dans ce domaine de l’aide à l’Afrique dans la lutte contre l’épidé d’Ebola.