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Soutenir l'Afrique dans sa lutte contre l'épidémie d'Ebola: la Chine traite à la fois les symptômes et les causes du problème

2014-11-16 20:00

BEIJING,15 novembre (Xinhuanet) -- L’épidémie fait rage. Depuis le mois d’avril, l’épidémie de fièvre Ebola qui persiste en Afrique de l’Ouest a provoqué de graves pertes humaines et économiques. Le développement économique et social prend du retard, tandis que les ressources de santé publique sont de plus en plus mises à l’épreuve dans les pays touchés.

Afin d’aider l’Afrique à éradiquer l’épidémie dès que possible, la Chine fournit une aide constante aux pays touchés et prévoit « l’après Ebola » en aidant les pays africains à renforcer les capacités de leurs systèmes de santé et de sécurité. L’objectif est de traiter à la fois les symptômes et les causes du problème.

En septembre dernier, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a assisté à la conférence de prévention et de contrôle de l’épidémie Ebola, organisée par l’Assemblée des Nations Unies à New York, et a déclaré que « face à cette épidémie, nous devons intervenir en urgence, mais aussi remonter aux racines du problème. »

Il s’agit en premier lieu d’apprendre aux locaux à lutter eux-mêmes contre la maladie et à renforcer la formation du personnel soignant. Le 9 novembre dans la matinée, la première équipe chinoise de formation en soins publics est partie de Beijing pour la Sierra Leone, en Afrique de l'Ouest, afin de former des professionnels de santé publique qui pourront à leur tour former du personnel ultérieurement. Il s’agissait de la cinquième fois cette année que la Chine envoyait un groupe d’experts du Centre national de prévention et de contrôle des maladies en Afrique de l’Ouest pour lutter contre le virus Ebola.

Pour sa 4e série de programmes d’aide, la Chine a prévu d’organiser en 2015 pour les trois pays de la zone épidémique, l’Union africaine et les pays de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest douze formations de santé publique et de contrôle des épidémies, afin d’aider les responsables de la santé publique, les gestionnaires et le personnel médical de ces pays.

Deuxièmement, la coopération sino-africaine en matière de santé sera approfondie grâce à l’envoi d’équipes médicales. L’aide médicale chinoise dirigée vers l’Afrique est l’aide de plus longue durée, qui touche le plus grand nombre pays, et dont les Africains se félicitent. Au cours des 50 dernières années, la Chine a envoyé environ 20 000 médecins dans les 51 pays et régions d’Afrique, qui ont soigné des centaines de millions de malades. La Chine a aidé l’Afrique à bâtir 68 hôpitaux et 30 centres anti-malaria répartis sur tout le continent. Actuellement, la Chine travaille à une intégration complète de ces précieuses ressources, et envisage l’établissement de centres de recherche sur les maladies pathogènes et tropicales, qui mèneront des travaux collaboratifs et échangeront leurs expériences.

Troisièmement, la Chine participe activement à une coopération multilatérale et encourage la communauté internationale à élargir son aide à l’Afrique, car il est difficile pour les pays africains de lutter indépendamment contre les épidémies qui se propagent rapidement. La Chine envisage actuellement d’envoyer des experts pour participer à l’établissement du Centre africain de prévention et de contrôle des maladies par l’Union africaine, afin d’aider ses pays membres à renforcer leur capacité conjointe de prévention et leurs mécanismes de contrôle des maladies.

La Chine participe également aux réunions régulières de la Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre Ebola, pour laquelle elle a spécialement mandaté des hauts fonctionnaires, afin d’encourager sans cesse la communauté internationale à jouer un rôle actif dans la résolution de la crise.

Les actions concrètes de la Chine montrent que le pays prend au sérieux son aide au continent africain dans la lutte contre l’épidémie, pas pour en bénéficier, mais bien pour permettre à ces pays d’éradiquer au plus vite la maladie. Dans une perspective de long terme, elle cherche à renforcer les capacités des systèmes de prévention et de sécurité, pour prévenir le retour d’Ebola ou d’autres maladies épidémiques.

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